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Tamazight immunisé contre la manipulation
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 04 - 2010

Trente longues années sont passées depuis les événements du 20 avril 1980, date symbole de la révolte de jeunes militants kabyles pour revendiquer la reconnaissance de la langue et la culture amazighes, un des plus solides fondements de l'identité nationale qui n'a été pourtant reconnu qu'après plusieurs années de luttes et de sacrifices des populations des régions berbérophones, plus particulièrement des régions de Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira.
Ces trente années de lutte et de combat identitaire menés par des militants sincères et animés uniquement par le sentiment de rejet du déni identitaire dont souffraient les populations amazighophones ont fini par faire plier ceux qui ont tout le temps refusé de reconnaître même l'existence de cette culture qui s'est sauvegardée en dépit des multiples agressions dont elle a été victime.
Même les plus récalcitrants des opposants à la reconnaissance de l'identité amazighe ont été contraints, par les luttes continues des militants de l'amazighité, à réapprendre et à accepter telle qu'elle est l'histoire de leur nation qui a été avant qu'elle devienne ce qu'elle est actuellement amazighe. Aujourd'hui, tous les Algériens disent tous et avec fierté qu'ils sont des Berbères, même si beaucoup d'entre eux ne parlent pas tamazight.
Aujourd'hui tamazight est reconnue comme langue nationale dans la Constitution du pays, elle est enseignée dans des écoles publiques et elle a été dotée des instruments visant sa promotion, à l'instar du Haut Conseil à l'amazighité et du centre national pédagogique et linguistique de l'enseignement de tamazight, en sus du lancement d'une chaîne TV consacrée exclusivement à la diffusion et à la vulgarisation de la culture amazighe dans toutes ses variantes.
Tamazight, dans tous ses volets, est aujourd'hui prise entièrement en charge par les institutions de la République qui ne lésinent sur aucun effort pour la mettre à l'abri de toute manipulation et surenchères politiciennes, dont sont champions certaines parties, politiques et autres, en mal de représentation et de projet dans la région, hormis, bien sûr, l'instrumentalisation de l'amazighité pour assouvir et atteindre leurs objectifs souvent personnels.
La «nationalisation» de la culture amazighe n'a pas et ne sera jamais avalée par ceux qui avaient toujours fait d'elle un cheval de bataille pour se positionner sur la scène politique nationale dont ils se sont exclus eux-mêmes, ne pouvant plus se hisser pour devenir des partis de dimension nationale, de par la phobie d'affronter la réalité du pays qui est si vaste.
En attendant que ces parties apprennent une fois pour toute que tamazight n'est plus un fonds de commerce ou un épouvantail qu'on plante à chaque fois que leurs intérêts sont mis en péril, les populations, suffisamment aigries par les manipulations malsaines de ces mêmes parties durant plusieurs années, ont compris aujourd'hui que la reconnaissance de la culture amazighe n'a jamais été la véritable revendication de ces parties qui ne se souviennent de cette culture qu'à l'occasion de la célébration de la date historique du 20 avril 1980 pour s'accaparer de la mobilisation que suscite habituellement cette date symbole.


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