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Michel Omfrey, tempête sur les divans
Point Net
Publié dans Le Temps d'Algérie le 09 - 05 - 2010

C'est un philosophe qu'on ne peut pas accuser de faire partie de cette nouvelle race de penseurs accablés, à tort ou à raison, de fréquenter plus de plateaux de télévision que de bibliothèques, de polémiquer plus qu'ils ne réfléchissent et de cultiver un narcissisme intellectuel qui les éloignent de l'humilité légendaire des grands penseurs, les transformant en vulgaires starlettes du savoir.
On dit de Bernard Henry Levy, incarnation vivace et militante de cette tendance, qu'il lit très peu, même s'il donne rarement l'occasion à l'opinion de confirmer la chose, s'en sortant souvent avec un certain panache, même quand on en vient, non sans arguments, à le soupçonner de plagiat.
Michel Omfrey, qui vient de publier Le crépuscule d'une idole, avertissait de manière cinglante l'autre fois en parlant d'un psychanalyste qui l'a traîné dans la boue sans lire son livre : «On ne peut pas demander une dizaine d'heures de modestie que nécessite la lecture d'une publication de six cents pages à quelqu'un qui ne supporte pas une minute où il n'est pas question de lui !»
Michel Omfrey ne ressemble ni à BHL, ni à ce psy effarouché. Il enseigne la philosophie, publie des ouvrages sérieux, anime une université populaire et pense dans la discrétion. Dans Le crépuscule d'une idole, qui par bonheur marche très bien, séduit et agace,
Michel Omfrey soutient que la psychanalyse n'est pas une science, que Freud est à peu près un imposteur qui prenait l'équivalent de 45 euros pour une consultation où le patient lui parlait pendant qu'il faisait la sieste, qu'il fonctionnait comme s'il était à la tête d'une secte et qu'il avait envoyé à Mussolini une dédicace qui ne manquait pas de louanges. Sa théorie œdipienne, il la résume ainsi :
Freud prenait ses fantasmes pour la réalité et il a cru pouvoir en tirer un remède pour tout le monde. Et que deviendrait la psychanalyse sans Freud ?
C'est la réponse à cette question qui semble angoisser les cabinards du divan. Et de se «mobiliser» contre un livre et surtout contre l'audace du philosophe qui avertit encore : «Je savais que j'allais être traité de tous les noms et celui d'antisémite en premier.»
Mais il savait surtout qu'il n'allait déranger que des intérêts, ce qui est le moindre de ses soucis. La preuve ? Aucune critique sérieuse n'est venue lui porter la contradiction sur le plan des idées. Et ce qui ne gâte rien, son livre, prolongé par de brillantes sorties de promotion,
a réveillé tous les désillusionnés du fauteuil, ceux qui doutaient en silence de son efficacité et ceux qui pensaient autrement que Freud mais ne se croyaient pas d'envergure à l'affronter. Et de consoler tous ceux du temps de Freud comme aujourd'hui ne peuvent pas débourser les 45 euros pour aller parler à quelqu'un pendant qu'il fait la sieste.
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