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Aimer ses enfants, oui, mais pas trop
Psycho
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 05 - 2010

L'amour parental est une des dernières valeurs qui reste au hit-parade de notre société moderne. Le statut même des enfants a changé. Considérés comme des adultes miniatures, ils sont au centre de nos préoccupations et de nos campagnes publicitaires. Nous sommes attendris, émus par eux. Les aimer semble être un placement plus sûr pour l'avenir que n'importe quelle opération bancaire. Mais quel intérêt espérons-nous en tirer ? Pourquoi aimons-nous ces enfants ? Pour eux ou pour nous ?
L'amour n'est pas tout
Il peut même, parfois, être dangereux. Car au nom de l'amour, tout est possible : étouffer, assujettir, maltraiter et, quelquefois, tuer. Le crime passionnel ne reste-t-il pas le seul à trouver quelque indulgence auprès des juges ? Aimer n'est pas posséder ou anéantir, c'est être capable de se priver de l'enfant, de le perdre.
Aimer nos enfants pour qu'ils nous appartiennent et que personne, à part nous, ne puisse les rendre heureux provoque des ravages. L'amour des parents, s'il n'est pas altruiste et désintéressé, ne permet pas à l'enfant de grandir dans la dignité et le respect de lui-même. «Je t'ai tant aimé» ne doit pas sous-entendre «Tu me dois tout». «Je t'ai aimé au point de pouvoir me priver de toi, je t'aime pour toi et pas pour moi», voilà ce que les enfants qui grandissent ont besoin d'entendre.
L'amour peut être un piège terrible si l'enfant s'en sent prisonnier
Par amour pour l'enfant, on peut l'assigner à une place qui l'empêche de se construire. Il peut, par exemple, devenir le consolateur de son père ou de sa mère qui l'aime tant et qui lui demande de venir réparer ses blessures.
Il peut devenir aussi, même si les parents vivent en couple, le seul objet de jouissance de celle ou de celui qui ne désire pas ailleurs.
Par amour pour l'enfant, on peut en faire un objet de remplacement, une béquille. On peut lui donner une fonction qu'il se sent obligé de remplir. Comment se dégager, en effet, des adultes les plus précieux pour lui, lorsqu'ils témoignent de tant d'amour ? Alors méfions-nous de l'amour qui nous comble et ferait de nos enfants des fétiches.


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