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L'énigmatique situation de Yazid Zerhouni
Sans prérogatives depuis sa nomination comme vice-premier ministre
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 07 - 2010

Depuis sa nomination surprise au poste de vice-Premier ministre, Noureddine Yazid Zerhouni ne cesse de susciter de légitimes interrogations sur ses véritables missions au sein du gouvernement Ouyahia.
«Eviction du ministère de l'Intérieur», «mise au placard», «promotion», nul n'est en mesure de clarifier la situation peu commune dans laquelle se trouve aujourd'hui l'homme qui a dirigé d'une poigne de fer les affaires intérieures du pays pendant plus d'une décennie. On le sait, Noureddine Yazid Zerhouni n'est pas trop disert, mais ses propos n'en sont pas moins empreints d'une certaine franchise, même s'ils touchent parfois aux sujets les plus sujets délicats.
Comme le sien, par exemple, qui intrigue bon nombre d'observateurs de la vie politique algérienne. Questionné sur son véritable rôle dans le gouvernement par des confrères qui l'avaient abordé à l'occasion de la clôture de la session parlementaire du printemps, l'homme a avoué, non sans une certaine gêne, qu'il n'avait pas encore de prérogatives définies et qu'il attend toujours le décret présidentiel fixant ses nouvelles missions.
Si elle a le mérite d'être claire, l'explication n'en demeure pas moins incomplète. On ne sait, en effet, de quelles «nouvelles missions» sera chargé M. Zerhouni et, en conséquence, quel type de rapports devra-t-il entretenir avec le Premier ministre ? Trois mois après le remaniement ministériel, ni lui, ni l'opinion, ni les cercles prétendument proches de la décision n'ont été capables d'avancer des pistes sérieuses, sinon pour clarifier le rôle futur assigné à l'ex-patron du ministère de l'Intérieur, du moins les charges dont il sera investi.
En guise de réponse, le public intéressé peu ou prou par les affaires de l'Etat s'est vu offrir un éventail d'analyses politiques plus ou moins réalistes, mais beaucoup plus basées sur des suppositions que sur des faits concrets.
Certaines «voix autorisées» s'étaient même évertuées à démontrer que la nomination de Zerhouni à son actuel poste n'a d'autre signification qu'une subtile mise à l'écart décidée en «haut lieu», et que les charges dont il sera investi tôt ou tard ne pourraient être qu'honorifiques. Une fin de mission en somme, qui pourrait expliquer autant la gêne de l'homme face aux questions de nos confères que sa «disparition» inexpliquée de la scène publique depuis le remaniement de mai dernier.
Si l'on se réfère à la loi fondamentale du pays, on comprend les raisons de la pénurie d'informations concernant les tâches futures du vice-premier ministre. La Constitution ne donne aucune autre précision sur cette fonction que celle «d'assister le Premier ministre dans l'exercice de ses fonctions».
Est-ce à dire que M. Zerhouni devrait se contenter du rôle de simple assistant auquel Ouyahia déléguerait quelques missions spécifiques ou serait-il investi d'un rôle à la mesure de sa stature politique ? Un partage de tâches est-il envisageable et comment pourra-t-il se traduire dans la réalité ?
Connaissant le caractère des deux hommes d'Etat, et quand bien même leurs relations seraient excellentes de l'avis de leurs proches, une «cohabitation» est-elle de nature à impulser une dynamique à l'action du gouvernement où, au contraire, faire grincer la machine ?
Même si cela reste pures spéculations, dans tous les cas de figure, la situation dans laquelle se trouve présentement
M. Zerhouni est assez singulière. Non seulement elle ouvre droit à toutes sortes de supputations mais aussi et surtout à des interrogations sur les raisons de sa nomination à un poste politique inconnu des Algériens.


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