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Plus de 300 milliards de centimes pour la réhabilitation du vieux bâti
Alors que les Constantinois doutent de la compétence des entreprises de réalisation
Publié dans Le Temps d'Algérie le 04 - 09 - 2010

Plus de 300 milliards de centimes sont destinés à la réhabilitation du vieux bâti, qui représente une grande partie du parc immobilier de Constantine. Cette enveloppe financière dégagée par l'Etat est considérée comme une bouée de sauvetage pour la ville des Ponts
qui compte plus de 3000 vieilles bâtisses datant de l'époque coloniale et de plus de 1000 constructions à caractère arabo-musulman où résident des milliers de personnes.
Le programme de restauration des vieilles constructions devrait être relancé dans les plus brefs délais. Une bonne nouvelle pour des milliers d'habitants qui souffrent le martyre depuis des années à causes de la vétusté de leurs logements.
Ainsi, la ville de Constantine, qui comprend environs 60% du vieux bâti de la troisième wilaya du pays, est en phase de retrouver sa brillance, perdue depuis des décennies.
La problématique du vieux bâti est le centre des discussions de nombreux citoyens, qui dénoncent depuis des années le laxisme des parties concernées, notamment les élus, qui n'ont rien fait pour sauvegarder ce patrimoine national menaçant ruine.
«Le vieux bâti, patrimoine national, est en train de tomber en ruine, jour après jour. Heureusement que l'Etat a pris la décision de dégager des sommes colossales pour le lancement des projets de réhabilitation des vieilles constructions», dira un habitant dans un vieil immeuble implanté au centre-ville.
De l'avis de certains observateurs locaux, le dossier de réhabilitation du vieux bâti est épineux d'autant que le sujet le plus sensible qui émerge à chaque fois qu'un programme de réhabilitation est annoncé est celui de l'incompétence des entreprises chargées des travaux de réalisation.
Donc, dégager des sommes colossales pour restaurer le vieux bâti n'est pas suffisant. Les parties concernées devraient se pencher sur ce dossier le plus tôt possible afin d'éviter les résultats négatifs enregistrés dans un passé récent.
Certes, le problème de financement des opérations de réhabilitation n'est plus d'actualité, mais celui du choix des entreprises qualifiées et compétentes se pose avec acuité. Trouver une entreprise capable de se lancer dans ce genre de projet est une difficile mission.
Nombreux citoyens doutent de la compétence des entreprises qui seront chargées des travaux de réalisation des projets de réhabilitation. La majorité des entreprises chargées de la réalisation des projets de réhabilitation ont échoué dans leur mission puisqu'elles n'ont pas pu accomplis leur tâche dans les normes. Pour plusieurs habitants des vieilles constructions, les anciennes expériences sont la meilleure preuve de l'échec de la majorité des entreprises.
Les différents chantiers lancés dans les années précédentes n'ont pas réussi à redorer les façades des immeubles et n'ont pas respecté l'aspect architectural de l'ensemble des bâtisses ciblées par le programme de réhabilitation. «La majorité des entreprises ont fait du rafistolage», affirmera un architecte.
Et d'expliquer : «Les moyens financiers sont disponibles, mais la problématique liée au manque d'entreprises compétentes qualifiées et du coup au mauvais choix des entreprises reste le grand obstacle.»
En effet, la plupart des Constantinois doutent des capacités des entreprises qui seront chargées des travaux de réalisation des projets de réhabilitation.
La plupart des entreprises qui ont obtenu des marchés relatifs à la réhabilitation du vieux bâti n'ont pas respecté les normes les plus élémentaires au courant des travaux de restauration.
Le centre-ville qui a bénéficié de plusieurs opérations de réhabilitation durant les dernières années est jugé espace opaque. Une simple virée au niveau de la rue 19 Juin, ex-rue de France, située en plein centre-ville, nous renseigne sur la qualité désastreuse des travaux de réhabilitation des immeubles.
Notons que le vieux bâti de Constantine est composé de maisons individuelles, d'immeubles, de bâtiments officiels et de locaux commerciaux. Et que les travaux de réhabilitation toucheront les parties communes, dont les cages d'escaliers et les terrasses, les colonnes et les boîtes aux lettres des immeubles.
En attendant le lancement des opérations de réhabilitation, selon les normes mondiales, les vieilles constructions sont dans un état de délabrement avancé. Cette déplorable situation est due essentiellement au manque de maintien régulier de la part des locataires et des services concernés, en plus de la vétusté des canalisations d'eau et du réseau d'assainissement.


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