Le procès concernant l'affaire de complicité dans la passation de marchés contraire à la législation de l'Institut Pasteur a été renvoyé par le tribunal de Sidi M' hamed pour la quatrième fois au 29 septembre prochain. Pour rappel, les 10 inculpés dont l'ex-directeur de l'institut, en fuite, le directeur général adjoint, le directeur des finances et son adjoint, la directrice du contrôle de la qualité des vaccins, l'assistant du directeur commercial chargé de la gestion des stocks et la responsable du bureau des marchés sont accusés de complicité dans la passation de marchés contraire à la législation. Ces vaccins périmés achetés auprès de plusieurs laboratoires étrangers ont été importés par l'Institut Pasteur pendant 4 années. Le scandale, qui a entaché le plus important institut d'Algérie en 2009, a été divulgué suite à une lettre anonyme adressée à l'ancien ministre de la santé. Cette lettre informait le ministre que l'Institut Pasteur allait procéder à la destruction d'une quantité de 750 000 doses de vaccins périmés acquis par le biais de marchés contraires à la législation en vigueur. Après une inspection générale du ministère de la Santé envoyée au niveau de l'institut en novembre dernier pour vérifier et confirmer l'information, les services de sécurité qui ont par la suite mené une enquête ont prouvé la mauvaise gestion de l'ancien directeur général et qu'une somme d'argent importante «en devises» a été dilapidée.
