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L'atmosphère reste tendue à Oued Ouchayeh
Des émeutes ont secoué le quartier dans la soirée de samedi
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 12 - 2010

Les scènes de violence qui ont éclaté samedi au niveau du tunnel de Oued Ouchayeh ont nécessité l'envoi de plusieurs unités de police pour ramener le calme et éviter tout débordement. Les émeutiers, originaires du quartier les Palmiers (Bachdjerrah) exigent d'être relogés dans des logements décents pour fuir les appartements exigus qu'ils occupent depuis plus de 40 ans.
Hier, aux mêmes endroits, des émeutes ont éclaté, nécessitant un impressionnant dispositif de sécurité, particulièrement les brigades anti-émeute, dont les éléments étaient postés, gourdin à la main, sur différents points sensibles susceptibles d'être le foyer d'une nouvelle poudrière. Pour rappel, dans la journée de samedi, des habitants des quartiers des Palmiers avaient bloqué l'accès du tunnel de Oued Ouchayeh, ce qui avait causé un interminable encombrement automobile.
Les véhicules de la police anti-émeute étaient stationnés tout au long de l'autoroute, sur le flanc droit en direction de Oued Smar, en cas où de nouvelles échauffourées. Les policiers étaient également sur les lieux pour superviser l'opération de «prévention».
Sur la colline, au-dessus du tunnel, des jeunes commentent le dispositif sécuritaire mis en place. «Ils ne nous nous impressionnent pas. Hier (samedi, ndlr) nous sommes sortis pour demander notre quota de logements. Comment se fait-il que nos parents qui attendent depuis presque 40 ans les appartements neufs n'ont jamais rien vu venir, malgré les promesses faites depuis des lustres alors qu'ils les distribuent à de nouveaux venus ?
Ils annoncent (le gouvernement, ndlr) le recasement des centaines de familles depuis ces dernières années, tandis que nous, on nous laisse sur le carreau», tonne Ahmed, la trentaine.
Aux alentours et à l'intérieur de Oued Ouchayeh, l'atmosphère est tendue. Les visages sont crispés. Les mères de famille ne sont du tout rassurées, elles craignent que leurs fils, pour la plupart désœuvrés, soient embarqués par la police si les affrontements reprenaient avec les forces de l'ordre.
Dans le périmètre qui a vu démarrer les évènements, le calme tient à un fil, comme nous le fait remarquer un jeune émeutier. Tout près, dans le lot de baraques de Boumaâza, la situation est autre, plus tranquille cette fois-ci. Un vieil homme rencontré sur les lieux indique que les jeunes de son quartier n'ont pas l'intention de sortir pour bloquer quoi que ce soit, mais le sentiment d'injustice reste profondément ancré. «En 1964, le président Ben Bella nous avait remis les clés.
Nous devions habiter ces taudis pour une période de 10 ans. Nos logements n'ont pas été construits pour l'éternité. D'ailleurs, l'ingénieur français auteur du chantier avait prévenu les autorités. Il avait précisé que cette situation ne devait pas durer et ce, pour éviter l'explosion sociale. Mais depuis, rien de positif. Des familles entières se sont succédé de génération en génération, et toujours rien», raconte-t-il.


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