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«Sans Moubarak, il n'y a plus de blocus de Ghaza possible»
Pierre Stambul, membre de l'Union juive française pour la paix, au Temps d'Algérie :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 04 - 02 - 2011

Pierre Stambul est membre du bureau national de l'Union Juive française pour la paix (UJFP). Il explique dans cet entretien qu'il nous a accordé pourquoi Israël tient au régime de Hosni Moubarak et les conséquences pour la région, dont Ghaza, du départ éventuel du président égyptien.
Le Temps d'Algérie : l'UJFP soutient-elle les Egyptiennes et Egyptiens qui demandent le départ de Hosni Moubarak ?
Pierre Stambul : Nous soutenons tous les peuples arabes qui luttent contre leurs dictatures. Sans Moubarak, il n'y a plus de blocus de Ghaza possible. Son départ sera une grande chose pour les peuples égyptien et palestinien. En tant que citoyen, je suis contre les dictatures, contre le capitalisme et contre la corruption.
Et concernant la question palestinienne ?
Il y a toujours eu une différence très importante entre les peuples et les régimes arabes.
Les peuples ont toujours été solidaires. Au moment du massacre de Ghaza (l'opération «Plomb durci»), il y a eu dans tous les pays arabes d'importantes manifestations de solidarité.
La Palestine est une question essentielle dans tous les pays arabes et la défaite de 1967 s'est accompagnée d'un reflux des forces progressistes dans tout le monde arabe. Du côté des gouvernements arabes, leur attitude vis-à-vis des Palestiniens a souvent été lamentable. Dans la guerre de 1948, les historiens israéliens dissidents ont confirmé ce que les Palestiniens avaient toujours dit : chaque armée arabe se battait isolément pour son propre intérêt. Quand l'armée égyptienne a été encerclée dans le Néguev, les armées irakienne et syrienne n'ont pas intervenu.
La seule armée arabe suffisamment forte pour infliger de lourdes défaites à l'armée sioniste (la légion jordanienne) a un accord secret avec les sionistes et ne se battra que sur le tracé des frontières. Quand la guerre se termine, Jordaniens et Egyptiens se partagent 22% de la Palestine au détriment des Palestiniens. Depuis 60 ans, le gouvernement libanais s'est comporté de façon infecte vis-à-vis des réfugiés palestiniens.
En 1970, le roi de Jordanie a massacré 30 000 Palestiniens (Septembre noir) avec un appui militaire israélien décisif. Pendant la guerre du Liban en 1984, Arafat a été encerclé par les Syriens et les Israéliens (à Tripoli) et sauvé de justesse. Les paix séparées signées par l'Egypte et la Jordanie qui ont reconnu Israël se sont faites… contre les Palestiniens puisque ces pays n'ont pas exigé la fin de l'occupation et de la colonisation.
Quelles ont été, selon vous, les conséquences de la gouvernance de l'Egypte par Hosni Moubarak sur la cause palestinienne ?
Et puis, bien sûr, la dictature de Moubarak est devenue un partenaire de l'impérialisme et du sionisme. Elle participe activement au blocus de Ghaza. Des élections libres ont eu lieu en Palestine alors qu'il n'y en a jamais eu en Egypte et Moubarak participe à l'infâme punition collective contre Ghaza accusé d'avoir «mal voté».


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