Pas moins de 10 000 raccordements en gaz naturel, réalisés ces dernières années ne sont pas exploités par les habitants de certaines localités de la wilaya pour des raisons financières. Mais le refus des habitants reste tout de même non justifié du fait que le prix du gaz naturel est 4 fois moins cher que celui de la bouteille de butane. Par ailleurs, selon nos sources, Sonelgaz n'a pas pu achever tous ses projets de raccordement au gaz naturel dans 35 communes de la wilaya pour des raisons financières, puisque bon nombre de citoyens n'ont pas pu prendre en charge les frais de l'opération. Cette situation a privé 10 000 familles de la wilaya de l'alimentation en cette énergie et qui se sont contentés du gaz butane qui reste l'unique choix des familles des localités enclavées. Ces habitants justifient le refus de raccordement en gaz par le coût très élevé des frais de raccordement. C'est ce qui s'est passé dans la commune d'Ouled Benabdelkader située au sud de la wilaya où l'entreprise de distribution d'électricité et du gaz s'est retrouvée devant ce problème de refus des habitants de raccorder leurs foyers au gaz de ville pour les mêmes raisons. Seuls quelque 3000 citoyens sur les 17 000 âmes de la commune ont pu s'alimenter de cette énergie à travers le réseau. La même situation a eu lieu au niveau du quartier de Zebabdja dans la commune d'Oued Fodda où 800 familles n'ont pas pu se raccorder à ce réseau pour les mêmes raisons financières. Le dernier rapport de la commission d'équipement et d'aménagement urbains de l'Assemblée populaire de wilaya fait état de plus de 14 000 habitations qui sont dans le besoin de raccordement au réseau de gaz de ville réparties dans 10 communes, donc dans le besoin de ce gaz de ville pour mettre fin au calvaire de la bouteille de butane qui est devenue, surtout en hiver, un véritable casse-tête notamment pour les habitants des communes de Sidi Akkacha, Oued Fodda, Ténès, Benaïria, El-Karimia et Ouled Farès. Les habitants de ces communes ont à plusieurs reprises réclamé le raccordement de leurs habitations au réseau du gaz de ville afin de se débarrasser de la bouteille de butane.
