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Mohamed Saïd : «Certains cercles au pouvoir souhaitent un fort taux d'abstention»
Il a appelé à un vote massif pour réaliser un changement pacifique
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 03 - 2012

Un fort taux d'abstention lors des prochaines élections législatives du 10 mai favoriserait certains cercles au pouvoir qui refusent «un changement pacifique par les urnes», a estimé hier Mohamed Saïd, président du Parti pour la liberté et la justice. Il a accablé aussi les anciennes formations politiques responsables de l'échec qui caractérise la scène politique nationale.
S'exprimant hier lors d'un premier meeting populaire animé devant quelques centaines de militants et sympathisants à la salle Atlas d'Alger, le chef de file du PLJ a affirmé : «Il y a des cercles au pouvoir qui veulent un fort taux d'abstention pour qu'ils se maintiennent, car s'ils y restent, le changement, une revendication populaire qui a précédé les révoltes arabes, ne se produira pas.»
Pour lui, le changement auquel il donne plusieurs significations ne peut se faire que par les urnes. «Nous sommes dans une période cruciale, le changement est incontournable», a-t-il ajouté, avant de dresser un tableau noir de la scène politique nationale «désertée selon lui par les citoyens», en s'appuyant sur des chiffres d'une récente enquête. «Mais pour autant, le peuple algérien est fortement politisé», a-t-il toutefois consenti «son silence (abstention ?)
n'étant pas une incapacité de s'impliquer». Pour l'ancien ambassadeur, il faut lutter pour le changement, pour l'édification d'un Etat de droit et l'aboutissement à un Parlement élu démocratiquement. Le climat étant favorable, comme il l'a affirmé, «il ne faut pas rater cette occasion», d'autant plus, ajoute-t-il, qu'«il y a l'avantage des révoltes arabes qui ont changé la donne par la voix populaire qui a brisé le mur de la peur et les réformes qui existent bel et bien».
Même s'il aurait aimé que la revendication du changement qui a précédé ces évènements soit concrétisée «en 1999», Mohamed Saïd croit que l'Algérie a perdu du temps et a payé cash ses erreurs.
En témoignent pour lui les forts taux d'abstention et la crise de confiance entre le peuple et les gouvernants qu'il faut désormais rétablir. Le changement se fera pour Mohamed Saïd à travers le changement des mentalités et la vision qu'ont les jeunes et les femmes de ce pays de la «chose politique». Pour ce faire, il a lancé un appel à ces franges de la société, les exhortant d'investir le terrain «de manière pacifique», précise-t-il.
Dans ce registre, l'ancien diplomate n'a pas omis d'accabler les anciens partis, les accusant d'être responsables de la désertion de la scène politique par les jeunes et les femmes notamment. «S'il existe aujourd'hui de nouveaux partis, c'est que les anciens ont échoué.
Celui qui a échoué doit partir car il ne peut produire que l'échec», a-t-il encore accusé, avant de reprendre le slogan de sa campagne, «le changement aujourd'hui, pas demain». Un changement pacifique qui consacrera «la réconciliation nationale». Pour lui, cette réconciliation a besoin d'un «consensus».
Mohamed Saïd, qui a innové ensuite en ouvrant un débat avec ses militants, a évoqué la place que doivent occuper les jeunes et les femmes de ce pays, dont on parle «uniquement lors des campagnes», révélant que, sur la vingtaine de listes qu'il présentera aux élections législatives, celle de Tissemsilt est exclusivement «féminine».


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