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Nécessité d'un couloir vert à la douane pour les produits chimiques périssables
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Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 03 - 2012

Le directeur général de la recherche scientifique au ministère de l'enseignement supérieur, M. Abdelhafid Aourag, a demandé lundi la création d'un couloir vert au niveau des douanes afin de protéger, de la péremption, les produits nécessaires à la recherche scientifique.
"La recherche scientifique doit être considérée différemment de tous les autres secteurs et un couloir vert doit être crée au niveau de la douane afin d'éviter la péremption des produits chimiques nécessaires aux chercheurs", a plaidé M. Aourag sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale.
M Aourag a proposé "un allègement des mesures" pour le développement de la recherche scientifique et un "traitement plus flexible", expliquant que la recherche est "dynamique et non passive, vit en temps réelle et perd de sa valeur" donnant l'exemple de certaines enzymes qui sont vite périmées et ne peuvent vivre au delà de 48 heures.
Le produit chimique sujet de recherche ne doit pas passer par le même réseau administratif de deux ou trois mois au niveau de la douane comme les autres produits, autrement "il n'a plus de valeur pour le chercheur", a relevé le DG. M. Aourag a également estimé que l'application du code des marchés nationaux des autres secteurs à la recherche scientifique engendre une lenteur" et une "lourdeur" dans la réalisation des projets du secteur.
Il relève que les 100 centres de recherche, les 19 plateformes technologiques et les 19 plateaux techniques inscrits depuis 2009 ne seront fonctionnels qu'en 2014. Le DG a encore rappelé qu'il existait environ 32 000 chercheurs en Algérie, soit, 580 chercheurs par millions d'habitants, ce qui reste selon lui, en deçà de la moyenne universelle qui est de 1066 par million d'habitants.
Il explique que ce déficit en ressource humaine qualifiée, n'est pas du au manque de moyens mais à l'ancien système de poste graduation qui reposait sur deux niveaux, affirmant que l'actuel système, à savoir le LMD, qui s'inscrit dans une refonte universelle, permettra de palier au déficit.
Le système classique, selon M. Aourag, "ne faisait pas de différence entre l'excellence et la compétitivité" alors que le système LMD "répond à un souci de compétitivité et d'employabilité en fonction des besoins nationaux".
Abordant les compétences algérienne se trouvant à, l'étranger, M. Aourag a souligné qu'un "très grand retour" de ces compétences a été constaté ces dernières années et que "beaucoup participent activement à des projets structurants". M. Aourag a indiqué que 90 chercheurs algériens vivant dans des pays du golf ont signé une doléance pour revenir au pays, et vont rentrer au cours du moi de mars.
Il a encore relevé qu'environ 200 chercheurs algériens sont revenus de l'étranger jusqu'en mars 2012, parmi eux, un professeur algérien, ayant exercé à l'agence américaine, NASA, pendant 35 ans en tant que responsable de projets de navigation intergalactiques, ainsi que des chercheurs qui ont exercé dans les plus prestigieuses universités américaines.
"Nous mettons à la disposition de l'ensemble des chercheurs les mesures nécessaires et nous avons amendé dernièrement la grille des dépenses de la recherche pour à même de donner plus de flexibilité à la recherche", a-t-il encore dit. Il a ajouté que son secteur est en train de faire "un quadrillage national pour pouvoir répondre aux besoins nationaux en terme de développement technologique" et met sur le marché de l'emploi 3800 postes de recrutement de chercheurs et d'ingénieurs de recherche. Il a affirmé, à cet égard, que l'élite "sera la génératrice de développement technologique dans le futur".
Par ailleurs, M. Aourag a indiqué que le ministère de l'enseignement supérieur mettra en place, dès la rentrée universitaire prochaine, la thèse en industrie, expliquant qu'il s'agit de mettre des thèses qui répondent aux besoins socio-économiques et de placer le chercheur et l'étudiant au cœur du système socio-économique du pays. Pour ce responsable, le système socio-économique doit faire confiance aux compétences nationales, relevant que l'Algérie est "classée 39ème dans le monde parmi 300 pays, et 1ère en Afrique en terme de discipline en science des matériaux, même si elle a des déficits dans d'autres disciplines".
M. Aourag a déploré que "tous les secteurs socio-économique ont recours aux compétences algériennes se trouvant à l'étranger sans aucune cohésion ni concertation, soulignant que seul le ministère de la défense nationale travaille en concertation avec le ministère de l'enseignement supérieur.
"Aucun secteur socio-économique ne fait appelle au ministère de l'enseignement supérieur pour avoir son point de vue pour le développement technologique de son secteur, chacun a sa stratégie", a-t-il regretté, déplorant l'absence d'une "politique globale nationale qui allie toutes les compétences".
Il a encore souligné que son secteur a identifié actuellement 4000 chercheurs potentiels qui peuvent apporter "un plus", et que 200 chefs de projets ont été sélectionnés.
M. Aourag a, d'autre part, estimé nécessaire de "sédentariser" le chercheur, par la mise en place d'un plan spécial de construction de logement pour les chercheurs autour de leur lieu de travail, et de mettre en place une politique de continuité afin de rattraper "un retard de 40 ans" dans la recherche scientifique.


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