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«La France est la clé du conflit»
Le dossier du Sahara occidental débattu hier au CRSS
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 04 - 2012

La lutte du peuple sahraoui pour s'affranchir du joug de la colonisation, imposée depuis 37 ans par le royaume marocain, toujours épris de ses visées expansionnistes, au grand dam de la légalité internationale, a été le thème débattu, hier, au Centre de recherches stratégiques et sécuritaires (CRSS) à Alger.
Cette rencontre, rehaussée par la présence de Mohamed Salem Ould Sadek, ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie (Rasd), et de Brahim Ghali, ambassadeur de la Rasd en Algérie, a été animée par Saïd Ayachi, vice-président du Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui.
L'orateur entamera son intervention en rappelant quelques dates marquantes du conflit opposant la Rasd au Maroc et n'ira pas par quatre chemins pour affirmer que «la France est la clé de ce conflit». En d'autres termes, n'était la complicité tissée entre Paris et Rabat et les pressions françaises exercées aussi bien au sein des Nations unies que sur une plus grande partie des organisations internationales, le peuple sahraoui aurait pu jouir depuis bien longtemps de sa liberté et de son indépendance.
Le Dr Ayachi le dit d'ailleurs clairement. «Si la question du Sahara occidental ne trouve toujours pas de solution, c'est en raison du blocage exercé par la France, aussi bien au sein de l'ONU qu'au niveau de l'Union européenne (UE) et même de l'Union africaine (UA), à travers ses relais d'influence», a expliqué le conférencier.
Il tient à préciser que la position de la France vis-à-vis du conflit du Sahara occidental remonte loin dans le temps, rappelant au passage la déclaration faite en 1975 par l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing qui a fait savoir, à l'époque déjà, qu'il était «contre les micro-Etats»,
ce qui traduit son rejet en bonne et due et forme de toute éventualité de reconnaissance de la cause juste du peuple sahraoui qui lutte pour le recouvrement de son indépendance. Aujourd'hui encore, poursuit le conférencier, la cause sahraoui est bannie et est quasiment inexistante dans le microcosme politico-médiatique de l'Hexagone.
Le dossier juridique de la Rasd est irréprochable
Ce qui est loin de constituer une omission involontaire, croit savoir le conférencier, pour qui la position française est destinée à mieux entretenir l'embargo marocain exercé sur la question de la Rasd.
En sus de ces manœuvres dilatoires, découlant des accointances franco-marocaines pour étouffer dans l'œuf la revendication légitime de peuple sahraoui et aussi contourner la légalité internationale, entre autre la résolution onusienne 1514, offrant le droit à l'autodétermination aux peuples colonisés, le conflit du Sahara occidental charrie dans son sillage de graves violations.
Il est question en premier lieu de la spoliation par le Maroc des richesses du Sahara occidental, comme le pétrole, le phosphate ainsi que la pêche illicite dans les eaux territoriales de la Rasd.
A cela s'ajoute, poursuit Saïd Ayachi, le drame humanitaire vécu par les réfugiés sahraouis qui fuient le territoire pour échapper aux exactions de l'armée marocaine.
Pour sa part, le ministre sahraoui des Affaires étrangères Mohamed Salem ould Sadek a indiqué que le peuple de la Rasd reste déterminé à arracher son indépendance, précisant qu'au plan juridique «le dossier de la Rasd est en béton et de surcroît irréprochable».


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