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Les greffiers en sit-in ouvert à partir de samedi
Sept d'entre eux poursuivent la grève de la faim pour le 22e jour
Publié dans Le Temps d'Algérie le 28 - 05 - 2012

Les greffiers, en grève de la faim depuis le 6 mai dernier, sont dans un état de santé «déplorable». Malgré cela, ils sont déterminés à poursuivre leur grève face à une tutelle «qui fait la sourde oreille». Les greffiers suspendus ont décidé d'observer un sit-in ouvert à partir de ce samedi.
Ils sont au nombre de 46, les greffiers arbitrairement suspendus de leur poste de travail après avoir entamé une grève ouverte en date du 10 avril dernier. Face à cette «injustice» infligée par leur tutelle, ils ont décidé d'observer un sit-in ouvert afin de faire valoir leurs droits.
Le lieu et l'heure exacte ne seront communiqués que dans la matinée de ce jour afin d'échapper à la vigilance des policiers qui font «la chasse aux greffiers». Dans une conférence de presse organisée hier à la maison des syndicats à Dar El Beïda, Yamina Maghlaoui, membre du comité de soutien aux greffiers, a déclaré que les contestataires subissent les plus mauvais traitements de la part des services de l'ordre public. «Acharnés, les policiers nous interceptent même dans les moyens de transport public.
Nous faisons l'objet d'une véritable répression et les femmes encore plus, sachant que le corps des greffiers est à prédominance féminine», regrette l'intervenante qui dénonce le silence du ministère de la Justice.
Un silence synonyme de «mépris», a-t-elle dit. Elle réitère son appel à tous les syndicats autonomes afin qu'ils soutiennent les greffiers dans leur mouvement de contestation.
Elle rappelle que le ministère refuse d'ouvrir la porte du dialogue à la Fédération des greffiers affiliée au Snapap et veut imposer son choix par rapport au front social devant négocier avec lui. «Encore une restriction des libertés syndicales», s'exclame Mme Maghlaoui, qui annonce la tenue de ce énième sit-in, dont elle rendra incessamment public le lieu, afin de ne pas tomber dans le piège des services de l'ordre. «Le ministère dit de la Justice fait la grève aux syndicalistes au lieu d'ouvrir la porte du dialogue pour désamorcer la crise qui perdure. Il est temps de lever le voile sur les dépassements et l'injustice enregistrés dans ce secteur».
Les dépassements des procureurs dénoncés
Madjid Yahoui, coordinateur de la région centre de la Fédération des greffiers, a rappelé que les 19 000 greffiers répartis sur le territoire national travaillent dans des conditions plus que «dérisoires», tout en faisant l'objet d'un harcèlement psychologique des plus atroces de la part des procureurs et des procureurs généraux, qui font leur loi dans la Cour suprême. Les procureurs et procureurs généraux sont, de l'avis des syndicalistes,
«les personnes qui font la loi dans ce pays» et les greffiers sont à leur merci. Ces derniers travaillent comme des esclaves sans bénéficier ni de primes ni de journées de récupération et encore moins d'augmentation salariale.
Au mois de février dernier, le ministre de tutelle avait accepté sous leur pression de convier leur délégation à une réunion de négociations et s'était engagé à satisfaire quatre revendications parmi les 19 que contient leur plate-forme. Des engagements qui sont restés lettre morte, a souligné M. Yahoui.
A cet effet, les greffiers et les corps communs du secteur de la justice ont décidé d'observer une grève ouverte à partir du 10 avril. Un mouvement largement suivi et qui a réussi à mobiliser 90% des travailleurs du secteur, mais violemment réprimé via les sanctions et les licenciements non justifiés. Plus de 50% de ces contestataires ont cédé aux menaces et repris le travail. Selon M.Yahoui, ils sont actuellement en train de payer les frais de leur «révolte». De l'avis de Yamina Yahiaoui, une greffière a même été sommée de faire le parterre à la Cour suprême.
Plusieurs syndicats ont, par ailleurs, répondu à l'appel du comité du soutien, notamment le Syndicat de l'enseignement supérieur. «Il est temps que justice soit faite», conclut Yamina Maghlaoui.


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