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Une centaine d'étrangers et 573 otages Algériens libérés, 18 des assaillants tués et 4 autres arrêtés L'opération des forces de l'ANP contre les terroristes se poursuivait hier à In Amenas
L'opération menée par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP) pour la libération des otages du groupe terroriste qui a attaqué mercredi la base-vie Sonatrach/British Petroleum/Statoil, à Tiguentourine (In Amenas), se poursuivait hier soir. Près d'une centaine de ressortissants étrangers, sur les 132 otages pris par le groupe terroriste qui a attaqué mercredi le site gazier de Tiguentourine (In Amenas) ont été libérés. 573 otages algériens ont également été libérés par les forces spéciales de l'ANP qui ont lancé une opération terrestre dans le but de neutraliser le groupe terroriste se revendiquant de la phalange «Les signataires par le sang», créée en décembre 2012 par Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès. Les terroristes seraient une trentaine, arrivés à bord de trois véhicules 4X4 à partir de la Libye, selon le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia. La même source avait indiqué, rappelle-t-on, que les forces spéciales de l'ANP tentent encore de parvenir à un «dénouement pacifique», neutraliser le groupe terroriste qui s'est retranché dans la raffinerie et libérer un groupe d'otages encore détenu, de différentes nationalités, dont une vingtaine de Britanniques, selon David Cameron, Premier ministre britannique. "L'opération de libération des otages se poursuit toujours", avait précisé jeudi le ministre de la Communication, Mohamed Saïd, déplorant toutefois "quelques morts et blessés". Le ministre a rappelé que toutes les dipositions ont été prises dans le souci de préserver les vies humaines et d'aboutir à un dénouement heureux mais, a-t-il dit, "le jusqu'au-boutisme des terroristes" a conduit à cette opération militaire. Katibate El Moulathamine menace Surarmée, la trentaine de terroristes de différentes nationalités avait, rappelle-t-on, attaqué la base-vie qui s'étend sur un immense terrain et s'étaient éparpillés en plusieurs groupuscules, dans le but de contrôler tout cet espace. 18 de ces terroristes auraient été éliminés lors de l'assaut donné par les forces spéciales de l'ANP. Par groupes, les otages continuent à être libérés par les militaires algériens, à l'exemple de l'otage autrichien qui se trouve en sécurité, a annoncé hier le ministre autrichien des Affaires étrangères, Michael Spindelegger, dans un communiqué, informé de sa libération par le ministère algérien des Affaires étrangères. Face au refus des autorités algériennes de se plier aux exigences des terroristes, ces derniers profèrent la menace de perpétrer de nouveaux attentats en Algérie. «Tout en tenant compte des souffrances du peuple algérien, nous promettons au régime en place plus d'opérations», a annoncé le porte-parole de katibate El Moulathamine (brigade des enturbannés), dirigée par Khaled Abou El Abbès. Les terroristes armés de missiles sol-air Les assaillants, bien armés et disposant même, selon des témoignages, de missiles sol-air, n'ont, grâce à la stratégie mise en place par l'ANP, pas eu le temps d'utiliser toutes ces armes. Les terroristes menaçaient de tuer tous les otages et de faire exploser le complexe gazier d'In Amenas en cas de tentative de l'armée algérienne de sauver les otages. Au déclenchement de l'assaut, nombre parmi les terroristes ont tenté de fuir en emmenant avec eux des otages à bord de deux véhicules qui ont été interceptés par les forces spéciales de l'ANP. A l'heure où nous mettons sous presse, les rescapés parmi les ravisseurs se trouvaient toujours retranchés et encerclés par les militaires algériens.
