Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach: le président de l'APN présente ses condoléances    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach: le ministre de la Santé au chevet des blessés    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach à Alger: le Général d'Armée Saïd Chanegriha présente ses condoléances    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach à Alger: une importante délégation officielle se rend sur les lieux    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach à Alger: le président de la République présente ses condoléances    CHAN-2024 (décalé à 2025) Gr.C/ 4e journée : l'Algérie accrochée par la Guinée (1-1)    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach: mobilisation d'importants moyens humains et matériels    un yacht neuf de 45m, estimé 25 millions de dollars, détruit par les flammes    Foot: clôture du Séminaire des arbitres d'élite à Oran    Handball / Mondial masculin U19 : l'Algérie bat l'Uruguay (32-27) et termine à la 27e place    Oran : forte affluence des jeunes et des familles sur la nouvelle façade maritime    L'armée sahraouie cible les bases de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Guelta    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 61827 martyrs et 155275 blessés    Economie de l'eau : plus de 5.000 enfants sensibilisés dans les colonies de vacances    Décès du réalisateur Nourredine Benamar    Le président du HCI tient au Caire des discussions avec le SG de la Commission internationale des Miracles scientifiques dans le Coran et la Sunna    Guelma : tomber de rideau sur le 13ème Festival culturel national de musique actuelle    Timimoun : Derbal insiste sur le raccordement des ksour au réseau d'assainissement    Plus de 14 800 patients à Ghaza ont besoin de soins médicaux urgents    Utilisation de l'IA dans l'orientation religieuse et la fatwa Belmehdi insiste sur la régulation    Ooredoo booste son offre Dima+ avec 20 Go supplémentaires sans surcoût    CHAN-2024 Le Soudan fait dans l'excellence face au Niger    Victoire de l'Algérie devant la Guinée    Championnat arabe de basket : victoire de l'Algérie devant la Tunisie    L'UIPA souligne l'importance du rôle des jeunes    Trois suspects placés en détention préventive    Grogne des partis politiques et des représentants de la société civile    Le Conseil de l'Europe met en garde contre les ventes d'armes à l'entité sioniste    Saisie de 4,7 quintaux de kif traité à la frontière avec le Maroc en une semaine    Ce sera le 22 septembre    Journalistes assassinés par l'entité sioniste à Ghaza : Amnesty réclame une enquête «indépendante et impartiale»    Le peuple sahraoui vent debout face à l'occupation marocaine infâme    Quels impacts sur la détérioration de la balance commerciale de l'Algérie durant le premier trimestre 2025 sur les équilibres macro-financiers et macro-économiques ?    L'artisanat de Djanet à l'honneur à Alger    Signature à Istanbul d'un mémorandum d'entente    Ouverture des candidatures pour représenter l'Algérie    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Pas de consensus du groupe des «Amis du Sahara occidental»
Débat au Conseil de sécurité sur la surveillance des droits de l´homme
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 04 - 2013

Le Conseil de sécurité de l´ONU ne devrait pas se prononcer avant jeudi sur la proposition américaine dont la nouveauté porte sur l´élargissement du mandat de la Minurso, organisme onusien chargé du contrôle du cessez-le-feu au Sahara occidental, à la surveillance des droits de l´homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
A la veille de l'ouverture de ces travaux, mardi, les cinq pays membres du Groupe des Amis du Sahara Occidental (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni et Espagne) n'étaient pas encore parvenus à un consensus autour de cette clause de base que Washington a inscrite dans le projet de résolution prorogeant d'une année le mandat de la Minurso.
Sans affronter de front les Etats-Unis, la France, soutien inconditionnel du Maroc, a plaidé pour une reformulation de la proposition présentée par l'ambassadeur des Etats-Unis, Mme Rian Rice.
Cette reformulation pourrait porter sur le choix d'un autre organisme pour suivre la question des droits de l'homme au Sahara. Une mission qui, aux yeux de Paris et de Madrid, pourrait être confiée à un représentant du Haut-Commissariat aux réfugiés (H-CR). Dans ces conditions, le Maroc s'en sortirait à moindre frais puisque la vocation du H-CR est de ne se prononcer, généralement, que sur les situations d'urgences humanitaires qui ne se comptent plus à travers le monde.
Le double langage
Ne pouvant pas s'opposer ouvertement à une initiative qui prend en charge la question des droits de l'homme, de surcroît applaudie par les organisations humanitaires internationales et le Parlement européen, l'ambassadeur de France s'emploie à empêcher que le consensus s'établisse au sein du groupe des Amis du Sahara autour de la proposition américaine.
«Deux pays ont montré leur désaccord avec ce projet», selon le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo, qui faisait sa première déclaration publique depuis que la proposition américaine est mise sur la table de l'ONU. Les médias ont aussitôt compris qu'il s'agissait de la France et de l'Espagne.
Ce pays n'a aucun intérêt, en effet, à compromettre sa place de premier client du Maroc d'où il a délogé la France en 2012. Le gouvernement de Mariano Rajoy veut donc garder le profil le plus bas possible, laissant faire la diplomatie française.
Il s'est avéré que le second pays c'est, curieusement, la Russie. Moscou s'est opposé à l'initiative américaine pour des considérations qui n'ont pas beaucoup de chose à voir avec la cause sahraouie qu'elle soutient. «Vladimir Poutine ne peut pas se déjuger en défendant le respect des droits de l'homme par le Maroc, alors qu'il soutient la barbarie du régime syrien», selon une source diplomatique occidentale. L'Espagne pourrait être considérée de fait comme… le troisième pays.
La lettre ouverte de Kerry Kennedy
Dans une «Opinion» sous forme de lettre ouverte, publiée lundi par El Pais, Kerry Kennedy et Santiago A. Canton, responsables de la Fondation Robert-Kennedy pour la justice et les droits de l'homme, qui venaient d'être reçus par García Margallo, estiment que «l'Espagne ne peut pas continuer à ignorer ses responsabilités historiques, politiques, morales et juridiques envers le Sahara Occidental et saisir, aujourd'hui, cette opportunité unique de sortir de la voie qu'elle a empruntée de manière irresponsable depuis une quarantaine d'années».
Plus virulents après avoir vérifié le double langage de leur interlocuteur espagnol, les auteurs de cette «opinion» avertissent le gouvernement Rajoy que «ne pas soutenir la création de ce mécanisme et continuer de détourner son regard se traduira par plus de tortures, de détentions et disparitions d'un peuple sahraoui qui se reconnaît dans l'hispanité alors que l'Espagne a, cette semaine, l'occasion de démontrer que son appartenance au Groupe des Amis du Sahara Occidental va bien au-delà des activités de la diplomatie internationale car les droits de l'homme sont une valeur essentielle dans l'hispanité moderne globale».
L'Espagne ne semble pas avoir entendu ce message et continuait, à l'heure du débat à l'ONU sur une question aussi sensible que le respect des droits de l'homme sans son ancienne colonie, de montrer beaucoup de discrétion. Une attitude qui contrarie son engagement à s'acquitter de sa dette historique envers le peuple sahraoui, comme l'a souvent clamé le chef de la diplomatie espagnole.
La France, elle, est restée fidèle à sa position traditionnelle, mais il est peu probable qu'elle mette son veto au projet américain. La tendance qui se dessine, c'est une confortable abstention dans la mesure où Paris n'a pas usé de son droit de veto seul depuis 1976.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.