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Pas de consensus du groupe des «Amis du Sahara occidental»
Débat au Conseil de sécurité sur la surveillance des droits de l´homme
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 04 - 2013

Le Conseil de sécurité de l´ONU ne devrait pas se prononcer avant jeudi sur la proposition américaine dont la nouveauté porte sur l´élargissement du mandat de la Minurso, organisme onusien chargé du contrôle du cessez-le-feu au Sahara occidental, à la surveillance des droits de l´homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.
A la veille de l'ouverture de ces travaux, mardi, les cinq pays membres du Groupe des Amis du Sahara Occidental (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni et Espagne) n'étaient pas encore parvenus à un consensus autour de cette clause de base que Washington a inscrite dans le projet de résolution prorogeant d'une année le mandat de la Minurso.
Sans affronter de front les Etats-Unis, la France, soutien inconditionnel du Maroc, a plaidé pour une reformulation de la proposition présentée par l'ambassadeur des Etats-Unis, Mme Rian Rice.
Cette reformulation pourrait porter sur le choix d'un autre organisme pour suivre la question des droits de l'homme au Sahara. Une mission qui, aux yeux de Paris et de Madrid, pourrait être confiée à un représentant du Haut-Commissariat aux réfugiés (H-CR). Dans ces conditions, le Maroc s'en sortirait à moindre frais puisque la vocation du H-CR est de ne se prononcer, généralement, que sur les situations d'urgences humanitaires qui ne se comptent plus à travers le monde.
Le double langage
Ne pouvant pas s'opposer ouvertement à une initiative qui prend en charge la question des droits de l'homme, de surcroît applaudie par les organisations humanitaires internationales et le Parlement européen, l'ambassadeur de France s'emploie à empêcher que le consensus s'établisse au sein du groupe des Amis du Sahara autour de la proposition américaine.
«Deux pays ont montré leur désaccord avec ce projet», selon le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo, qui faisait sa première déclaration publique depuis que la proposition américaine est mise sur la table de l'ONU. Les médias ont aussitôt compris qu'il s'agissait de la France et de l'Espagne.
Ce pays n'a aucun intérêt, en effet, à compromettre sa place de premier client du Maroc d'où il a délogé la France en 2012. Le gouvernement de Mariano Rajoy veut donc garder le profil le plus bas possible, laissant faire la diplomatie française.
Il s'est avéré que le second pays c'est, curieusement, la Russie. Moscou s'est opposé à l'initiative américaine pour des considérations qui n'ont pas beaucoup de chose à voir avec la cause sahraouie qu'elle soutient. «Vladimir Poutine ne peut pas se déjuger en défendant le respect des droits de l'homme par le Maroc, alors qu'il soutient la barbarie du régime syrien», selon une source diplomatique occidentale. L'Espagne pourrait être considérée de fait comme… le troisième pays.
La lettre ouverte de Kerry Kennedy
Dans une «Opinion» sous forme de lettre ouverte, publiée lundi par El Pais, Kerry Kennedy et Santiago A. Canton, responsables de la Fondation Robert-Kennedy pour la justice et les droits de l'homme, qui venaient d'être reçus par García Margallo, estiment que «l'Espagne ne peut pas continuer à ignorer ses responsabilités historiques, politiques, morales et juridiques envers le Sahara Occidental et saisir, aujourd'hui, cette opportunité unique de sortir de la voie qu'elle a empruntée de manière irresponsable depuis une quarantaine d'années».
Plus virulents après avoir vérifié le double langage de leur interlocuteur espagnol, les auteurs de cette «opinion» avertissent le gouvernement Rajoy que «ne pas soutenir la création de ce mécanisme et continuer de détourner son regard se traduira par plus de tortures, de détentions et disparitions d'un peuple sahraoui qui se reconnaît dans l'hispanité alors que l'Espagne a, cette semaine, l'occasion de démontrer que son appartenance au Groupe des Amis du Sahara Occidental va bien au-delà des activités de la diplomatie internationale car les droits de l'homme sont une valeur essentielle dans l'hispanité moderne globale».
L'Espagne ne semble pas avoir entendu ce message et continuait, à l'heure du débat à l'ONU sur une question aussi sensible que le respect des droits de l'homme sans son ancienne colonie, de montrer beaucoup de discrétion. Une attitude qui contrarie son engagement à s'acquitter de sa dette historique envers le peuple sahraoui, comme l'a souvent clamé le chef de la diplomatie espagnole.
La France, elle, est restée fidèle à sa position traditionnelle, mais il est peu probable qu'elle mette son veto au projet américain. La tendance qui se dessine, c'est une confortable abstention dans la mesure où Paris n'a pas usé de son droit de veto seul depuis 1976.


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