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«Les personnes du 3e âge sont les plus vulnérables à la canicule» Mohamed Tahir, coordinateur des activités paramédicales aux urgences du CHU Mustapha-Pacha :
En raison de ces temps de canicule, les services des urgences de plusieurs hôpitaux à Alger ont été submergés par un grand nombre de malades, notamment des personnes âgées. Les médecins urgentistes ont été mobilisés au niveau des ces services, a-t-on constaté au niveau de CHU Lamine Debaghine (ex-Maillot) de Bab El Oued. Des cas relatifs aux cardiopathies et aux hypertensions artérielles ont été enregistrés. Les malades souffraient de vertiges et de maux de tête. De nombreux malades se sont également présentés aux services des urgences de Centre hospitalo-universitaire de Mustapha-Pacha, pour divers maux tels que des migraines, malaises, déshydratation. Joint par téléphone, M. Mohamed Tahir, coordinateur des activités paramédicales des urgences médicales et chirurgicales à l'hôpital Mustapha-Pacha, a expliqué que «le fait que le mois du Ramadhan intervient en pleine saison de chaleur, les patients touchés par la canicule sont les personnes du 3e âge». Pour la majorité, se sont des personnes âgées qui ont été admises aux services des urgences pour déshydratation, asphyxie, hypertension, ou problèmes respiratoires», a-t-il précisé, ajoutant que «la moyenne des patients admis aux urgences, est estimée à 10 personnes, dont 2 ou 3 hospitalisées, pour détérioration de leur santé». Notre interlocuteur a indiqué que «se sont des patients atteints de maladies chroniques». S'agissant des hypertendus, M. Tahir a expliqué que leur état s'était aggravé suite à «leur exposition au soleil et à la chaleur, mais également à leur obstination à jeûner». Les diabétiques ont été touchés, de leur côté, «d'hypoglycémie en raison du non-respect de leur régime alimentaire», a-t-il ajouté. D'autres malades ont été hospitalisés pour des déshydratations et souffraient d'hypotension et de sécheresse des muqueuses. M. Tahir a signalé, en outre, que pour faire face aux problèmes engendrés par la canicule et l'entêtement des malades à ne pas suivre les conseils de leurs médecins, «il faudrait modifier le plan de sensibilisation, ou multiplier les compagnes de sensibilisation».
