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Un combat pour la survie
LA SOCIETE DES BEAUX-ARTS
Publié dans L'Expression le 19 - 03 - 2003

Une école discrète qui n'a cessé de former des générations d'artistes plasticiens et musiciens.
Née exactement en 1851, la Société des Beaux-Arts la vocation de cultiver le goût de l'art et la faire de l'enseignement artistique, un complément du savoir-faire et du savoir dispensés dans les écoles spécialisées.
Prise dans la tourmente de l'histoire de l'Algérie et n'ayant d'autres moyens de survie que ses musées artistiques, la Société des Beaux-Arts qui a formé des générations d'artistes plasticiens miniaturistes et musiciens, n'a pas cessé de mener une vie effacée, qui ne l'a pas fait remarquer.
Puis elle renaît de son effacement, de son silence de ces cendres. Discrétion, oubli et splendeur, tels sont les caractéristiques de son long parcours.
Installée initialement à la place Emir Abdelkader dans une vieille bâtisse de la fin du 19e siècle, la Société des Beaux-Arts a continué, bon gré mal gré, à assurer une formation artistique et alimenter les sensibilités en herbe en prodiguant un savoir artistique culturel varié. Cependant, cet enseignement se présentait sous forme de club très fermé, compte tenu de la conjoncture et des priorités de construction d'une Algérie à l'aurore de son indépendance. Mais malgré les exigences d'urgence, nombreux sont les hommes de lettres et d'arts, épris de toutes les expressions artistiques, qui ont décidé d'insuffler la vie à cette école et de sauver cette épave d'or.
Boudali Safi, homme de lettres; Sahouli Abderrahmane, peintre; Khodja Youcef, musicien; Benkahla Mustapha, miniaturiste, figurent parmi une pléiade de passionnés qui ont décidé, pour redynamiser le fonctionnement des formations, d'innover et d'enrichir les nouvelles filières dispensées.
L'élargissement de la gamme de formations spécifiques et l'utilisation de nouveaux outils de travail, font que la Société des Beaux-Arts d'Alger dépasse de loin sa vocation première, à savoir offrir aux jeunes initiés la bonne éducation artistique d'inculquer les valeurs morales artistiques qui façonnent le goût et le style. Depuis des années, voire des décennies, la société attache à faire émerger des talents et inscrire leur nom dans le patrimoine culturel contemporain.
Sans distinction sociale ou d'âge, les élèves, férus d'art, sont orientés et pris en charge par un nombre de professeurs spécialisés. La Société des Beaux-Arts avec ses moyens a enfanté un grand nombre de maîtres d'art, comme: Sahouli Abderrahmane, Issiakhem M'hamed, Hamchaoui Aïssa, Benckeikh, Aïcha Haddad, Chegrane, Bouslah, Benkahla Mustapha, l'actuel président de l'association...Mais l'usure du temps et l'indifférence de certains ont fini par avoir raison de la bâtisse chancelante. Démolie, l'école a été recassée en 1987 à Climat-de-France dans des conditions très pénibles. Ce qui a affecté le bon fonctionnement de l'école et son rendement : plus d'un quart des élèves ont quitté l'école. L'année 1989 a été marquée par le déménagement de l'école vers un autre local situé à l'avenue A. Ghermoul.
M.Benkahla qui a succédé à M.Sahouli Abderrahmane à la présidence de l'école a une devise bien particulière: «Libérer l'apprentissage des arts à tous ceux qui désirent une formation spécifique, un métier ou simplement une occupation de loisir. Les portes de l'école sont ouvertes aux jeunes et moins jeunes».
Malgré les problèmes matériels et financiers, l'école propose un éventail de disciplines: dessin, peinture, peinture sur bois, miniature, calligraphie décoration sur bois, histoire de l'art et enfin musique andalouse et universelle.
Cherchant à faire éclore les sensibilités les plus sérieuses et les plus prometteuses, le président de l'école s'évertue à préparer les meilleures graines pour l'Ecole supérieure des Beaux-Arts. En effet, il pense que «la Société des beaux-Arts est un complément de l'Ecole supérieure des Beaux-Arts et en tant que telle, cette dernière devait faciliter l'entrée des meilleurs candidats proposés».


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