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Logique militaire et logique politique
GUERRE EN IRAK
Publié dans L'Expression le 24 - 03 - 2003

Comparée à la précédente guerre du Golfe, la stratégie américaine semble avoir changé.
Pour rester dans l'image du bon samaritain qu'elle veut faire passer aux yeux des Irakiens, en particulier, et du monde, en général, chaque fois qu'elle le peut, l'armée américaine tente d'éviter la confrontation directe terrestre et les raids meurtriers aux conséquences imprévisibles. Elle leur préfère les opérations de contournement et les attaques ciblées. C'est ce qui se passe autour de Bassora, que les troupes américaines ont décidé d'isoler plutôt que d'investir. Mais ce qui rend la stratégie américaine plus inattendue encore, c'est qu'elle essaie de conjuguer étroitement logique militaire et logique politique. C'est cette logique qui pousse la coalition à localiser ses attaques aériennes à des bâtiments officiels et aux palais présidentiels. De par cette stratégie, ils lancent un message codé à la population pour lui faire comprendre qu'elle est loin d'être visée, mais que ce sont leurs dirigeants qui sont leurs principales cibles. Les premiers missiles tirés jeudi sur le palais présidentiel de Bagdad illustrent bien cette théorie. Décapiter le régime, favoriser les défections et les redditions, ménager l'avenir en ne se montrant pas trop brutaux, telle est la manoeuvre recherchée à laquelle les Etats-Unis se sont attelés, autrement plus délicate que d'écraser Bagdad, Bassora et Mossoul sous un tapis de bombes. Pour ce faire, les forces d'opérations spéciales de la coalition se sont déployées aux frontières irakiennes bien avant le début de la campagne militaire. Leurs missions consistent à jeter les bases pour des forces conventionnelles américaines au cas où elles arriveraient à occuper rapidement une grande partie de l'Irak. D'ailleurs et selon certaines informations émanant du Pentagone, les opérations terrestres semblent complètement différentes de celles suivies par les Etats-Unis et leurs alliés pendant la guerre du Golfe de 1991. Au lieu de commencer par un bombardement aérien massif, le plan prévoyait une série d'actions terrestres préliminaires afin d'occuper le territoire irakien et d'encercler efficacement Bagdad en prélude à une campagne aérienne de grande envergure contre la capitale irakienne. Une campagne qui n'a pas tardé à être enclenchée après la résistance affichée de l'armée irakienne. En outre les coalisés comptent sur les forces spéciales pour être renseignées et guider, au besoin, les frappes aériennes sur leurs cibles. Elles sont aussi chargées de chasser les batteries de missiles sol-sol ou antiaériens de l'adversaire. Elles partent à la recherche des sites de munitions biochimiques de l'Irak, les plus menaçants, pour les neutraliser avant que le gros de la troupe n'arrive sur place. Elles déminent les passages obligés. Mais pour l'instant, les forces spéciales attirent les critiques de ceux qui expriment une certaine frustration en constatant l'insuffisance du travail sur deux points: en premier, le déficit du renseignement sur les stocks probables de munitions biochimiques de l'Irak, qui demeurent une grande inconnue de la guerre ; en second, les manoeuvres que les armées de Saddam Hussein font subir à leurs missiles. Outre ce travail clandestin sur le théâtre des opérations, les unités spéciales ont été mobilisées pour exécuter des missions d'action psychologique, destinées à semer le doute au sein de la population. Depuis janvier, quelque 17 millions de tracts ont été largués, notamment dans le sud de l'Irak, pour demander aux combattants de déposer les armes, de désobéir aux ordres de Saddam Hussein.

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