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Le Gspc visé par un film d'espionnage français
Publié dans L'Expression le 14 - 06 - 2009

«L´espionnage serait peut-être tolérable s´il pouvait être exercé par d´honnêtes gens.»
Montesquieu, extrait de De l´esprit des lois
On savait que la France avait une peur bleue, blanche, rouge du Gspc et d´un éventuel attentat à la 11 septembre dans l´Hexagone, mais en faire une superproduction de cinéma, c´est un peu osé. C´est ce qu´on appelle: quand la fiction dépasse la réalité. En effet, le film d´espionnage Secret défense, réalisé par Philippe Haïm, diffusé sur Canal+, en est la preuve. Un film fait dans l´urgence d´une demande étatique non officielle. Le réalisateur affirme qu´il lui a fallu quatre ans pour rassembler suffisamment d´informations pour le tournage de ce film, alors que le tournage en lui-même n´aura duré que soixante-cinq jours. Ma foi, c´est un peu exagéré. En regardant le film, toutes les informations fournies sont disponibles sur la voie publique. Il suffit de regarder Envoyé spécial et discuter avec Antoine Sfeir et Malek Chebel, deux spécialistes connus de l´islamisme radical (qu´on voit d´ailleurs dans le film) pour écrire un scénario digne des grandes superproductions américaines. Pour réussir son coup, le réalisateur français, qui n´est pas d´origine musulmane, bien sûr, sollicitera des anciens de la Dgse pour crédibiliser son film aux yeux des spécialistes. Le film commence avec une déclaration du n°2 d´Al Qaîda qui annonce le ralliement du Gspc algérien au mouvement terroriste Al Qaîda d´Oussama Ben Laden. Tous les regards de la Dgse (Services secrets français) vont se porter ensuite sur l´organisation qui est établie en Syrie. (Le film a été tourné avant la visite de Bachar Al Assad en France), évitant ainsi toute relation visuelle et thématique avec l´Algérie. Alors que la menace sur la France est toujours venue des Groupes armés algériens. Au contraire, les Algériens sont apparus dans le film comme des collaborateurs des services secrets français, à l´image de Saïd Amadis et de Rachida Brakni. Le chef terroriste de service dans le film est joué par Simon Abkarian, un Arménien? On s´étonne d´ailleurs de ce choix, alors qu´il existe plusieurs Arabes ou même Algériens qui sont capables de jouer le rôle du chef terroriste. Dans son film, Philippe Haïm explore la guerre sans merci que se livrent les services secrets et les réseaux terroristes islamistes. Sachant qu´une fiction sérieuse sur le monde de l´espionnage ne s´improvise pas, le réalisateur nous livre un film avec un style anglo-saxon, associant rigueur documentaire, souffle romanesque, montées d´adrénaline et interprétations affûtées. Il explore le monde féroce du renseignement, mais non sans faute, puisque plusieurs infos ont été volontairement introduites pour dérouter l´opinion et faire en sorte de montrer que l´organisation terroriste internationale est bien rodée. Un chef terroriste qui vit dans une villa de luxe avec des gardes du corps, comme un baron de la drogue. Une femme française, qui plus est, parle arabe, se présente comme une vendeuse de vin. Ou encore des terroristes qui maîtrisent l´arme chimique et qui tuent des agents de la Dgse en piégeant leur serrure. Ce qui n´est jamais arrivé en réalité en France. A trop en faire, Philippe Haïm pèche par excès et surtout par démesure. Secret défense ne porte vraiment pas son sens en réalité.
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