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2009, année noire pour le cinéma algérien
Publié dans L'Expression le 29 - 12 - 2009

«Huit des dix films arabes sélectionnés dans ce festival, sont financés par des producteurs américains ou européens, c´est un danger pour le cinéma arabe.»
Ahmed Rachedi, alors qu´il était président du Festival de Dubaï
Alors que l´année 2009 s´achève, on s´interroge sur l´avenir du cinéma algérien en 2010. L´année 2009 a été marquée par le décès de deux grands noms du cinéma algérien et la sortie seulement de deux films de cinéma contre une dizaine en 2007, Iland de Tarek Teguia et surtout «Harragas» de Merzak Allouache, ont été les seuls représentants du cinéma algérien dans les festivals en 2009. Ces films ne sont pas produits à 100% par l´Algérie, puisque la participation européenne a dépassé les 50% de la production de ces films réalisés par des cinéastes algériens, qui ont déjà à leur actif plusieurs oeuvres coproduites avec des pays tiers. Le comble est que ces deux films ne sont pas sortis en salle. Si le film de Teguia a été projeté une fois à la salle du Mougar sans convaincre son public et la critique locale, le film de Merzak Allouache n´a pas encore été présenté au public algérien, puisque le sujet reste sensible et la vision présentée par le réalisateur franco-algérien n´est pas du goût du ministère de la Culture, qui a accordé une partie du financement au film et du coup son avant-première a été à maintes reprises repoussée et sera peut-être même annulée, car le film encourage la «harga» et valide l´attitude de ces jeunes qui décident autant que faire se peut, à risquer leur vie pour un horizon incertain. Merzak Allouache est sans doute le cinéaste algérien le plus engagé de sa génération mais le moins perspicace, car il ne propose aucun message ou logique à ses idées. Ce qui fait que ses films aboutissent toujours mal. Que dire de Teguia qui, avec son film long de 2h20, ne visait pas le public algérien, mais bien un public plus averti et une critique plus adaptée de la Jetée de Chris Marker, de Tokyo Ga de Wim Wenders, ou encore les films de Norman MacLaren ou Joseph Cornel. Du haut de sa culture de photographe expérimental et de cinéaste expérimental, il se détache du cinéma algérien et se rapproche du cinéma plus visuel ou dialogué français. Mais qu´en est-il de l´avenir du cinéma algérien, de son avenir et surtout de cette longue attente qui fait que pour survivre, il doit s´accommoder d´une manifestation comme «Alger, capitale de la culturelle arabe» ou de «l´Année de l´Algérie en France»? Cette situation intervient dans un contexte où le cinéma algérien passe par une période très difficile où les aides deviennent de plus en plus faibles. 10 millions de dinars du ministère de la Culture et 5 millions de DA accordés par la télévision, ne suffisent pas pour réaliser une oeuvre cinématographique à part entière. Certains cinéastes comme Rachid Bouchareb avaient pourtant bénéficié de 5 millions d´euros de la part de l´Etat algérien sur un critère non encore défini, alors que d´autres meurent en silence en attendant le jugement dernier. Aujourd´hui, pour faire un film intéressant faut-il s´appeler Allouache ou Bouchareb? Qu´en est-il de la nouvelle génération de jeunes loups du cinéma algérien comme Khaled Benaïssa et Sabrina Draoui qui souhaitent passer au long avant la quarantaine? Une attente longue même trop longue et 2010 sera à coup sûr un véritable test de vérité car il reste encore des surprises plus cinématographiques...
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