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Deux renards à la barre
Publié dans L'Expression le 14 - 06 - 2010

Maître Lamouri et Maître Djediat avaient bouffé de la viande crue de...tigre d´Asie...
Une dame d´un certain âge a eu à faire à deux très jeunes voisins, inculpés de destruction de bien d´autrui. Malheureusement, la victime, devant la chambre correctionnelle a eu exactement le même comportement. Elle s´était accrochée tout comme il y a quatre mois aux menaces qui ne figurent pas sur le feuillet des trois juges. Et tout comme la juge du tribunal, la dame n´a pas eu le «coup de reins» le jour où elle avait déposé plainte: à la destruction de bien d´autrui, elle n´avait jamais évoqué les menaces. Si le parquet avait retenu le 407 du Code pénal, il n´a soufflé mot sur le 284!
D´ailleurs, la voisine étant incohérente à la barre, allant jusqu´à friser l´outrage lorsqu´elle avait dit au président de la chambre correctionnelle que le dossier était ficelé au tribunal, les dés pipés, et les jeunes pistonnés. «Arrêtez! Vous êtes victime, oui. Vous êtes même sous la protection de la chambre, mais cessez de dire n´importe quoi. Qu´est-ce que c´est que ces mots inappropriés jetés comme cela sans preuve? C´est quoi ficelé? et pipés? contentez-vous de parler de ce qui vous est arrivé! C´est quoi votre histoire sans déborder sur le sujet,» tonne le vieux magistrat qui s´aperçoit que Maître Lamouri et Maître Djediat étaient plus que sereins car ils sont à la barre pour défendre Djamel S. et Mouloud R. relaxés en première instance faute de preuves. La victime, qui parle un français très correct, va du vol du véhicule à la destruction de ce même véhicule et tente une «percée» vers la composition correctionnelle pour enfoncer les deux jeunes prévenus. «Celui-là (elle désigne Mouloud R., le client de Maître Djediat, m´a menacée et m´avait importunée de façon grave me menaçant de mort et y compris le sort de ma fille.» Maître Lamouri, outré veut visiblement intervenir? mais le magistrat va remettre la locomotive sur les rails. «Madame, nous sommes ici pour une histoire de vol et de destruction de bien d´autrui. En mettant sur le tapis cette histoire de menaces, nous n´allons pas sortir du tunnel.» Perte de temps «O.K.?» rassure le juge qui est presque agacé par le comportement de la dame qui continue à déverser des mots, beaucoup de mots inaudibles. Puis elle troue le mur du «son». Elle gesticule et parle en hochant la tête, comme pour signifier aux trois magistrats que les jeux sont faits, comme devant le tribunal.
Le magistrat passe outre et demande à la dame le montant des dommages et intérêts: «Soixante millions de centimes, surtout pour le préjudice moral. Ils m´ont esquintée. Je n´en peux plus» lâche-t-elle. Le procureur général est muet comme une carpe puisque non- appelant, son jeune collègue de la première instance ayant demandé l´application de la loi pour ne pas écrire la relaxe.
Tour à tour, Maître Djediat Mohammed et Maître Lamouri Benouadah vont carrément «bouffer» la victime. Et toute crue: «Monsieur le président qu´avons-nous? Un dossier bidon. Il n´y a aucune incohérence dans les propos de la pseudo-victime. C´est une voisine qui ne veut pas comprendre que lorsque le mal est fait, il y est. Ces deux jeunes gosses sont innocents. La vérité est que c´est la fille de la victime qui est derrière tout ça», a, lâché l´avocat de Patrice-Lumumba qui cède sa place à son aîné, Maître Lamouri de Dar El Beïda, qui va de suite édifier la chambre correctionnelle: «La vérité, la seconde est aussi celle qui consiste à vous informer que le responsable de cette situation qui va du vol à la destruction de l´auto, court toujours et donc, nos mandants n´y sont pour rien. Et nous vous le confirmons, les deux jeunes sont vraiment embêtés avec ces histoires et autres ´´chuchotements´´ des voisins», et donc, nous demandons la confirmation de la relaxe. a sifflé Maître Lamouri qui avait plaidé la main gauche sur l´épaule de son client alors que Maître Djediat, lui, n´a jamais quitté le jeune et frêle Mouloud R. visiblement démonté car à trois reprises il avait dit qu´il était, avec Djamel S. deux fils de famille.
D´ailleurs, leur dernier mot aura été: «Relaxe.» Linda F., elle, fait une tête pas possible car à l´issue de l´audience, Djamel et Mouloud ont été définitivement innocentés. La victime, elle n´était plus dans la salle pour la mauvaise nouvelle.


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