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Quand la révolution numérique efface la révolution classique
Publié dans L'Expression le 07 - 02 - 2011

«Dans une révolution, on doit triompher ou mourir.»
Ernesto «Che» Guevara "Extrait de Lettre à Fidel Castro"
La fin du régime en Tunisie et la chute du régime en Egypte, ont révélé une chose indéniable, c´est la fin des révolutions armées classiques. Les révolutions rouges, les révolutions des Khmers, des Farc, des castristes, des communistes et des islamistes de 1979 ou même la révolution française de 1789. Ces révolutionnaires qui ont utilisé des sabres, des AK47, des bombes, des ceintures d´explosifs ou même des pierres, sont révolus. La nouvelle révolution est numérique. Elle s´appelle Facebook, Twitter, SMS ou Al Jazeera. Il suffit d´une vidéo, d´un twitt, d´un click, d´un SMS ou d´un appel via Webcam lancés même par des anonymes, pour enclencher les manifestations les plus révolutionnaires du XXIe siècle. L´actualité internationale a été marquée par la révolte des peuples tunisien et égyptien qui ont créé une véritable machine numérique révolutionnaire.
Même si cette machine numérique n´a pas réellement porté ses fruits lors des événements qui ont eu lieu en Iran en juin 2009. On notera que chaque pays a son identité, son histoire, et forcément sa propre révolution. On est loin de la prise de la Bastille, la fuite du roi Louis XVI, la première assemblée constituante, le roi guillotiné, la terreur...Autant d´événements qui doivent nous rappeler que le sang a coulé en France pour bénéficier de nos jours, d´une réelle démocratie. Aujourd´hui, les révolutions sont plus chirurgicales, moins meurtrières. Twitter, Facebook, l´iPhone et les autres réseaux sociaux, ont réduit la cadence. Ces outils, issus du monde de l´informatique et de l´internet, qui ont été pensés et créés en Occident et principalement aux Etats-Unis n´étaient pas destinés à faire la révolution, mais seulement à la communication. Une photo, un tweet, un partage sur Facebook, une vidéo sur You-Tube, et l´information circule vite...et même très vite. Pas besoin de fermer le bureau d´Al Jazeera et d´expulser les journalistes occidentaux, tout le monde peut se transformer, en l´espace d´un click et d´une seconde, en reporter de guerre sur le terrain. Et pourtant, malgré l´appui que Twitter, Facebook, les blogs bien sûr et l´Internet dans sa globalité ont apporté aux événements qui ont eu lieu en Iran en 2009, ces tic n´ont pas eu le même impact qu´en Tunisie et en Egypte. Des pays qui utilisent beaucoup Internet et les réseaux sociaux sont très inquiets. C´est le cas, notamment de la Chine, le dernier bastion du communisme après la Corée du Nord qui, contrairement à son homologue du Sud, n´est pas trop connectée. En Tunisie, c´est Facebook, avec deux millions de comptes, qui a été le plus efficace, alors que Twitter et You-tube étaient filtrés. En Egypte, c´est Twitter qui a joué le plus grand rôle, avec Al Jazeera. Chaque pays a sa propre révolution et son propre mode de communication.
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