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Rien n'a changé
SITUATION POLITIQUE
Publié dans L'Expression le 22 - 07 - 2003

La grille de lecture du leader du FFS n'a pas évolué d'un iota.
Dans sa «brève communication» au conseil national du FFS, Aït Ahmed revient, de nouveau, entre autres, au descriptif de la situation politique actuelle de l'Algérie.
Pour le leader historique du FFS «la conjoncture que traverse notre pays est d'une gravité exceptionnelle», outre le fait que la crise, qui dure depuis plus de onze ans, reste «loin de se résorber», celle-ci «semble chargée de périls encore plus incontrôlables». Pour l'homme, ce constat «qui est d'abord celui des Algériennes et des Algériens» est actuellement «largement partagé dans le monde».
«Cet état des lieux...effrayant» est d'autant plus dangereux, selon l'homme, dès lors qu'«aucune perspective crédible de sortie de crise n'est proposée», et ce, d'autant plus que «le système militaro-policier qui domine la société est totalement bloqué et davantage déboussolé par l'approche de l'élection présidentielle». Une course (à la présidentielle) qui, dernièrement, a «atteint des sommets de manipulations hystériques».
La presse, dans ce cadre, n'a pas été épargnée. A le croire, celle-ci, ou du moins une partie, «porte et conditionne la façade démocratique» qui fait réellement défaut, «se charge d'organiser la confusion et le désordre» par la mauvaise, sinon la fausse, information et l'intox, «d'encourager la résurgence de toutes sortes d'archaïsmes» en l'occurrence le régionalisme et le tribalisme et «de réactiver le spectre de l'intégrisme» par sa manière d'assurer sa mission d'information «avec pour objectif primordial de participer activement à la promotion de faux acteurs, par la recomposition du champ politique».
Ainsi, la notion de «faux acteurs» est imperturbablement omniprésente dans le discours politique d'Aït Ahmed.
Celle-ci renvoie à l'analyse «classique» du FFS pour qui le «vrai pouvoir» est, et reste, entre les mains des militaires.
Evidemment, le FFS reste, pour son président, le «vrai parti d'opposition», une nature qui expliquerait «le retour au procédé du coup d'Etat scientifique contre les organisations et associations jalouses (jaloux dans le texte !) de leur autonomie programmatique et de leur liberté d'action» puisque, ajoute Aït Ahmed «le FFS fait l'objet d'une campagne de déstabilisation sans précédent».
Le président du FFS insiste, toutefois, particulièrement sur la gravité actuelle de la crise, qui couve au sein de son parti, par les enjeux tout autant «particuliers» de la prochaine échéance électorale. «Jamais une tentative d'inverser l'orientation et de renverser les structures du parti n'a été aussi grave qu'en ce moment crucial».
A relever, sans surprise, que la grille de lecture d'Aït Ahmed, aussi bien à l'égard du «vrai pouvoir», militaire en l'occurrence, que les «acteurs de façade», politico-médiatiques, n'a pas changé d'un iota même si la thématique, de cette «brève communication», concerne essentiellement les problèmes internes à sa structure politique. Aït Ahmed reste, en effet, pour toujours égal à lui-même.


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