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Peur sur la Kabylie
LES VICTIMES DE L'ATTENTAT DE MAÂTKAS ENTERREES HIER DANS LA DOULEUR
Publié dans L'Expression le 21 - 08 - 2011


une population de plus en plus meurtrie
Cinq attentats perpétrés en moins d'une semaine dans la wilaya. C'est assez pour exaspérer la population.
Maâtkas mais aussi le reste de la Kabylie est en deuil et sous le choc. Trois jours après l'accrochage ayant coûté la vie à trois citoyens du village El Vir, la douleur reste vivace chez la population de la commune de Maâtkas. Hier, des centaines de personnes se sont déplacées dans la localité afin d'assister à l'inhumation des trois victimes. Il y avait également la présence des autorités locales et des élus, à leur tête le wali Abdelkader Bouazghi.
En sus de ce climat d'affliction qui ne cesse de ronger une population de plus en plus meurtrie par la recrudescence subite et inattendue de l'activité terroriste, il faut reconnaître que la terreur règne aussi dans les quatre coins de la Kabylie, notamment après l'attentat kamikaze perpétré il y a tout juste une semaine au chef-lieu de wilaya et les autres actions terroristes ayant eu lieu dans les localités d'Ath Aissi, Tala Bounane et Azeffoun. A Maâtkas, la population n'a pas encore fini d'essuyer ses larmes hier.
Devant un tel drame, il ne restait que le courage et la résignation. La dignité aussi. «Nous habitons dans un village paisible. Les gens d'ici sont simples. Nous vivons du fruit de notre labeur. Nous n'avons jamais pensé que nous allions avoir à faire face à un tel sort», déplore un habitant du village El Vir qui n'arrive pas encore à réaliser ce qui se passe dans sa région depuis la nuit de jeudi à vendredi derniers. Jusqu'à jeudi soir, indiquent les habitants interrogés, les soirées de Ramadhan se déroulaient dans un climat plutôt bon enfant et rien, absolument rien, ne présageait une telle tragédie. Hormis, peut-être, des recoupements d'informations qui parlent du «passage» de deux terroristes dans un village limitrophe quatre jours avant l'accrochage meurtrier. Mais de là à imaginer qu'en un laps de temps aussi court, Maatkas allait sortir de l'anonymat de façon si tragique et si spectaculaire, personne n'y a pensé ici. Bien qu'il y a quelque temps, la région de Maâtkas était connue pour être un repaire des actions d'enlèvements des citoyens en contrepartie de la libération desquels, était exigé le versement d'une rançon. Mais au fil des années, Maâtkas a appris à vivre de nouveau dans la sérénité.
Or il s'agissait d'un calme précaire qui précède les tempêtes. C'est le moins que l'on puisse dire suite à ce que vient de subir la population ici. Désormais, rien ne sera plus comme avant, aussi bien à Maâtkas que dans les autres communes de la wilaya où la vigilance devrait régner de plus belle. A Maâtkas, on s'interroge pour savoir quelle attitude adopter face à cette avalanche meurtrière. Déjà vendredi dernier, un attentat qui devait avoir pour cible le siège de la sûreté de la même région avait été déjoué de justesse par les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire. Ce n'est pas seulement à Maâtkas que l'heure est au deuil et la terreur. Au centre-ville de Tizi Ouzou aussi, à Ath Aissi et à Azeffoun et un peu partout dans les tréfonds de cette Kabylie martyrisée, l'heure est à l'incertitude.
On ne sort plus la nuit comme avant. L'ambiance des nuits de Ramadhan a été ternie par le sang qui a coulé plus d'une fois durant cette semaine dans les quatre coins de la wilaya. La population, dans sa grande majorité, souhaiterait sortir de ce tunnel dont le bout semble encore dans les limbes. L'ambiance, qui règne dans la wilaya, rappelle celle des années 1990. Bien que nous soyons loin de la fréquence quasi-quotidienne de cette période, il n'en demeure pas moins que l'impact des cinq attentats sur la population en moins d'une semaine perpétrés dans la wilaya, est catastrophique. Sur toutes les langues, le mot «crainte» revient tel un leitmotiv.
Les citoyens de la région ne pensent qu'au pire. Et comme c'est le cas dans les situations similaires, la rumeur a pris le relais. Des informations les plus folles sont distillées personne ne sait par qui. Les appréhensions ne font que croître. La population ne sait pas à quel saint se vouer.


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