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Qui pousse au retour des anciens du FIS?
UNE COMMISSION VIENT D'ÊTRE INSTALLEE AU MINISTÈRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES
Publié dans L'Expression le 06 - 10 - 2011

Les membres dudit comité comptent dérouler le tapis rouge aux responsables de l'ex-FIS dissous en exil à l'étranger
Les observateurs s'étonnent sur la récurrence de ce dossier que le Premier ministre a pourtant tranché, il y a quelques jours.
Les diverses manoeuvres sur l'amnistie générale des activistes de l'ex-FIS dissous se font de plus en plus pressantes. C'est le responsable de la cellule de communication du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, Ada Fellah qui vient de jeter un véritable pavé dans la mare. Ce chargé de communication au département de Bouabdallah Ghlamallah, également ex-député et membre du conseil consultatif du mouvement Ennahda, s'est confié à la presse arabophone pour faire la promotion du nouveau projet en préparation. Il a annoncé la création, en compagnie d'autres personnes, de ce qu'ils appellent «le comité d'accueil des exilés de l'ex-FIS dissous», littéralement en arabe «Ladjenat istikbal Al Maghdhoubin aâlayhoum» durant les années 1990.
Les membres dudit comité comptent dérouler le tapis rouge à plusieurs responsables de l'ex-FIS dissous en exil à l'étranger, ainsi que certains anciens militaires vivant dans la même situation. Il s'agit entres autres, de l'ex responsable du FIS dissous Anouar Haddam. «Ces personnes ont le droit de humer l'air de leur pays», justifie-t-il en omettant que Anouar Haddam, ancien président de la délégation parlementaire du FIS à l'étranger, est présenté comme l'un des plus «durs» de la tendance et proche du Groupe islamique armé (GIA). Ce dernier aurait même revendiqué, en 1995, le sanglant attentat du commissariat central à Alger, qui a coûté la vie à 42 personnes. Comme il aurait approuvé les assassinats du professeur Mahfoudh Boucebci, éminent psychiatre et sommité mondiale dans le domaine médical, de l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur, le professeur Djilali Liabès et d'autres journalistes et intellectuels. Auparavant c'était Abdelaziz Belkhadem, qui l'a invité officiellement à rentrer au pays avant de se ressaisir en octobre 2005. Ce membre de la direction du FIS dissous, élu député durant les élections législatives avortées de 1991 à Tlemcen, est sur le coup d'un mandat d'arrêt international lancé par Interpol sur la demande des autorités algériennes. Il a déclaré récemment, au journal El Khabar, que «son proche retour en Algérie s'inscrit dans le cadre d'un changement pacifique du régime politique paralysé, devenu un fardeau onéreux pour l'Algérie». Le comité installé mardi dernier sous l'autorité du ministère des Affaires religieuses, devait comprendre également comme cofondateurs, entre autres, un ex-officier de l'Armée et d'autres personnes de l'ouest du pays. Pour le besoin de la diversion, on cite d'autres personnes à l'image d'Anouar Abdelmalek réfugié politique en France et qui était derrière l'affaire Bouguerra Soltani. Ce dernier avait déposé une plainte pénale contre le président du MSP auprès de l'Office des juges d'instruction du canton de Fribourg en Suisse pour torture qu'il lui aurait fait subir en 2005. Ce journaliste écrivain, nie le fait que son retour ait été précédé par une quelconque négociation avec les autorités algériennes. On cite également le nom de Hicham Aboud, ancien militaire. Ce dernier a, lui aussi, affirmé que «son retour n'est pas le résultat de négociations engagées avec une partie ou une autre au pouvoir»
Certains milieux opportunistes et proches des islamistes on fait de la question d'amnistie générale leur cheval de bataille. Ces manigances de pur acabit qui se relaient, omettent-elles plus souvent de parler du droit des 200.000 victimes qu'a coûté à l'Algérie l'aventurisme assassin de ces personnes qu'on veut amnistier aujourd'hui? Après la sortie ambiguë et tonitruante du président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (Cncppdh), Me Farouk Ksentini, qui a ardemment réitéré sa plaidoirie par la voix d'une certaine presse, pour une amnistie générale en faveur des terroristes, le sujet vient d'être remis au goût du jour par le responsable de la communication au... ministère des Affaires religieuses.
Il est clair que ce ressassement constant, se produit alors que l'APN est en train d'examiner une réforme portant loi sur les partis politiques. Et ce fait, une certaine tendance parmi les sympathisants invétérés, issus des réseaux de salafistes et des milieux islamo-conservateurs, ne cesse de pousser en faveur de l'amnistie générale qui permettrait aux cadres de l'ex-FIS, actuellement interdits d'activité, de fonder un parti politique.
Cependant, ce forcing sur un dossier, qu'on croyait plié par les dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, demeure énigmatique. Cela est d'autant plus intrigant que les plus hautes autorités du pays se sont exprimées sur la question dont le Premier ministre Ahmed Ouyahia. Il y a quelques jours, Me Ksentini a avancé qu'il «ne voit pas pourquoi l'amnistie ne s'appliquerait pas en Algérie, dès lors que d'autres pays qui ont vécu des drames l'ont adoptée». Non! a tranché pour sa part, le Premier ministre Ahmed Ouyahia. Ce dernier a démenti «solennellement», vendredi dernier à Alger, l'information sur l'existence d'une amnistie générale pour les terroristes, telle que rapportée par certains titres de la presse. M. Ouyahia, catégorique, a indiqué, lors d'un point de presse animé à l'issue des travaux de la tripartite (gouvernement-syndicat-patronat). «Faux, faux, sur toute la ligne, je la démens le plus solennellement du monde». Sur un autre plan, se présentant comme étant les initiateurs du «Réveil libre des enfants des mosquées d'Algérie», les anciens prédicateurs de l'ex-Front islamique du salut (FIS) graciés encouragent, depuis quelques jours, de prétendus comités des quartiers populaires à signer des pétitions de protestation et à les déposer auprès des autorités concernées pour exiger la fermeture «définitive» des débits de boissons alcoolisées, qui ont été saccagés par des jeunes issus des quartiers populaires et défavorisés, manipulés et chauffés à blanc par ceux qui ne rechignent pas à faire du prosélytisme outrancier.


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