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Publié dans L'Expression le 06 - 10 - 2011


En 1990, à l'époque de la libéralisation du champ politique, le nombre de partis politiques avait avoisiné les 80. Où sont-ils aujourd'hui? Quelques-uns subsistent, vivotant dans l'anonymat, en marge de l'espace politique national, ne le marquant ni par leurs initiatives, ni par leur présence sur le terrain, si ce n'est, cycliquement, ici et là, par des motions de «soutien» au président en exercice. Pourquoi créer un parti, en effet, si c'est pour soutenir le concurrent alors même que l'existence d'une formation politique n'a de sens et justification que dans la mesure où elle est au pouvoir, travaille pour y accéder. Certes, il y a ce que d'aucuns qualifient d'alliance ou de coalition politique. Un tel montage politique a ses règles et est précédé de négociations qui déterminent les parts de chaque parti en fonction de son poids électoral, du nombre de ses députés, de son programme politique et des points communs qu'ils défendent notamment. D'ailleurs, comment peut-on concevoir une alliance politique si programmes et projets de société sont aux antipodes les uns des autres? Aussi, pour nombre de politiciens algériens, ce qui importe n'est donc pas d'avoir un programme politique ou même de postuler au pouvoir, mais d'être présents sur le terrain politique, notamment par la qualité des députés, laquelle permet nombre d'actes, dont certains suscitent surprises et interrogations. Le fait de changer de veste (ce que le projet de loi électorale appelle pudiquement «nomadisme politique»), d'imposer l'importation de chiffons (friperie) ou de voitures usagées (d'occasion), de s'opposer à la loi contre la corruption, ne peut en aucun cas être qualifié d'acte politique de haut vol. Des députés et des ministres - a-t-on jamais vu (il y a eu une seule exception depuis l'Indépendance si notre mémoire ne nous trompe pas) des ministres algériens démissionner de leurs postes? - mènent l'offensive à l'APN pour faire barrage à certains articles des lois électorales (le rejet du cumul et l'obligation de démissionner pour les ministres en cas de candidature à la députation) et sur les partis (nomadisme politique) entrant dans le cadre des réformes. Cette façon de procéder, implique que ce que l'on appelle «hommes politiques», n'ont de politique que le nom. Dit autrement, la seule préoccupation de ces politiciens est somme toute d'avoir leur part du «gâteau Algérie». Pour cela, ils sont prêts à toutes les compromissions. Cela donne lieu à des alliances politiques contre nature. Mais cela doit-il étonner alors que ces partis n'ont ni programmes spécifiques ni visions politiques particulières pour l'Algérie? Quant aux leaders de ces partis, nombre d'entre eux se sont signalés par leur propension à jouer aux petits chefs. Dès lors, de vie politique il n'y en a point. Et les quelques partis qui ont tenté, avec des fortunes diverses, de se maintenir au forceps n'avaient aucune envergure politique. Il n'était pas surprenant dès lors que dans le désordre et la confusion prévalant dans les années 90, les islamistes aient eu la partie belle, qui, sûrs d'eux, disposant d'un programme et d'un projet de société, avaient ratissé large, imposant leur vision des choses à tous et s'imposant à des Algériens fatigués par le cirque qu'était devenu le champ politique national. En fait, ce qui aurait dû être une expérience politique unique en Afrique et dans le Monde arabe s'est muée - du fait des erreurs stratégiques du pouvoir d'une part, de l'opportunisme des uns, du cynisme des autres d'autre part, - en arène de Guignol. Dès lors, en l'absence d'une véritable culture politique et du fait d'une méconnaissance anormale des mécanismes et des valeurs qui s'attachent au fait politique, nombreux sont ceux qui ont fait de leur «parti» le tremplin de l'envol vers leur destin. L'absentéisme, des positions insolites (comme de s'opposer à des projets de lutte contre la corruption), montrent combien «nos» hommes politiques sont en porte-à-faux avec la chose politique. En 2011, les choses ont finalement peu évolué. Hélas!

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