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Au nom du rassemblement contre Sarkozy
Publié dans L'Expression le 18 - 10 - 2011

Parti très tôt en campagne en outsider, Hollande a réussi à convaincre les Français de gauche qu'il pouvait «rassembler» contre Sarkozy en 2012.
Lorsqu'il se déclare le 31 mars depuis son fief de Tulle, préfecture de 15.000 habitants de la Corrèze (centre), les ténors socialistes ont alors le regard tourné à 6000 km de là vers Washington, rivés au moindre signe de Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, qui caracole en tête des sondages. Mais François Hollande, qui sillonne la France depuis déjà des mois, n'en a cure. A 57 ans, l'ex-numéro un du PS, aminci et débarrassé d'un physique tout en rondeurs qui lui avait valu le qualificatif peu flatteur de «Flamby» (un flan au caramel prisé des enfants), est déterminé à aller jusqu'au bout. Cette ténacité lui permettra de s'engouffrer dans le vide créé par l'arrestation à New York le 14 mai de DSK, dont il récupère très vite la place de favori, qu'il ne quittera plus jusqu'à ce deuxième tour de primaire qui s'annonçait serré dimanche face à Martine Aubry.
Durant la campagne, il répète que son devoir est «de rassembler les socialistes, puis la gauche et enfin les Français», dans la filiation de l'ancien président François Mitterrand dont il imite les postures en meeting. Sur les estrades, ce fin orateur, affable et souriant, fait mouche par son humour acéré dont il a fait un atout tout au long de sa carrière. Assurant que «le prochain chef de l'Etat doit être l'inverse de Nicolas Sarkozy», il prône un «président normal», lui qui circule dans Paris en scooter, à l'inverse du style «bling-bling» des débuts de «l'hyperprésident». Social-démocrate assumé, à l'aise sur les questions économiques, il concentre ses propositions sur «l'essentiel»: l'emploi des jeunes, la justice fiscale, l'éducation et le sérieux budgétaire face à la crise de la dette. Un destin présidentiel semblait pourtant impossible lorsqu'il quitte la tête du Parti socialiste fin 2008, au bout de onze ans. Il laisse un bilan décevant: si le parti a gagné au niveau local, il a perdu les présidentielles de 2002 et 2007 et s'est divisé en 2005 sur le projet de Constitution européenne. Sa rivale dans la primaire, Martine Aubry, qui lui a succédé à la tête du parti en 2008, lui reproche d'avoir laissé «un parti en miettes». Elle l'accuse d'être «flou» et d'incarner une «gauche molle», incapable de trancher. Il a pourtant réussi un premier rassemblement, entre les deux tours, en obtenant le soutien des quatre candidats éliminés le 9 octobre, y compris celui crucial de son ex-compagne Ségolène Royal, mère de ses quatre enfants, qui avait tout de même stigmatisé son «inaction» en 30 ans de vie politique. Ils s'étaient rencontrés en 1979 à l'Ecole nationale d'administration (ENA), vivier des élites françaises, début d'un long chemin sentimental et politique. Dès 1981, dans la foulée de l'élection de François Mitterrand, François Hollande, fils d'un médecin proche de l'extrême droite et d'une assistante sociale, ira défier à 26 ans aux législatives Jacques Chirac en Corrèze. S'il est battu cette fois-là, il fera de ce département rural sa base électorale.
Au PS, François Hollande sera un fidèle de Jacques Delors jusqu'au renoncement présidentiel de ce dernier de 1995. Puis il suit Lionel Jospin qui lui confie les clés du parti en 1997 quand il devient Premier ministre. Mais il ne sera jamais ministre, ce qui lui vaudra le reproche «d'inexpérience» par Martine Aubry qui a été numéro deux du gouvernement Jospin et gère à Lille une métropole d'un million d'habitants. En 2007, certains le poussent à se présenter à la présidentielle.
Mais il «ne se sent pas prêt» et Ségolène Royal s'est déjà imposée dans les sondages. Il la soutiendra sans enthousiasme. Le couple est déjà séparé, rupture qui sera officialisée peu après la défaite de Ségolène Royal. Depuis, François Hollande vit avec la journaliste politique Valérie Trierweiller.


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