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L'Italie mise sous surveillance
G20: ABANDON DU REFERENDUM GREC
Publié dans L'Expression le 05 - 11 - 2011

La crise grecque a mis aux oubliettes les problèmes auxquels sont confrontés les pays déshérités
Le G20 qui cherche à éviter coûte que coûte une propagation de la crise grecque, a décidé de placer l'Italie sous surveillance du FMI et décidé de mesures cherchant à éviter au monde une nouvelle récession.
La Grèce a, certes, officiellement renoncé hier à son projet de référendum sur le plan de sauvetage de ce pays, qui avait plongé lundi l'avenir de la zone euro dans l'incertitude et provoqué la stupeur des partenaires de l'Europe au sein du G20. Mais entre-temps, la pression des marchés s'est accentuée sur l'Italie, troisième économie de la zone euro, quatrième emprunteur dans le monde, et principale cible des investisseurs en cas de propagation de l'incendie. Ce pays sera donc dorénavant sous surveillance du Fonds monétaire international (FMI), qui va contrôler, aux côtés de la Commission européenne, ses engagements budgétaires, a confirmé hier au sommet du G20 de Cannes le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
«L'Italie a décidé de son propre chef de demander au FMI de surveiller la mise en oeuvre des mesures de réduction des déficits publics italiens», a-t-il affirmé au cours d'une conférence de presse. Le FMI et la Commission européenne présenteront leurs rapports sur l'Italie chaque trimestre, a précisé pour sa part la chancelière allemande, Angela Merkel.
Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a accepté ce rôle du FMI, avaient indiqué plus tôt des sources européennes concordantes qui évoquaient une surveillance «stricte» de la mise en oeuvre des mesures de réduction du déficit public du pays. Rome avait alors donné une version légèrement différente. L'Italie n'a pas accepté une «surveillance» formelle par l'institution de Washington, mais est prête à lui demander des «conseils», ou des «avis», a déclaré à Cannes une source gouvernementale italienne. Les Européens espèrent ainsi renforcer leur crédibilité, mise à mal par la crise grecque, face à leurs partenaires américain et des pays émergents. Outre une surveillance accrue de l'Italie, les dirigeants du G20 ont examiné les moyens de renforcer les pare-feu indispensables pour éviter la contagion de cette crise de la dette qui mine l'Europe depuis plus de deux ans.
Le G20 va ainsi accepter d'apporter des ressources supplémentaires au FMI, a annoncé vendredi le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy. Mais, plusieurs pays emmenés par les Etats-Unis sont réticents à graver un chiffre dans le marbre tant que la zone euro n'a pas ramené l'ordre chez elle, avait relevé plus tôt une source proche du G20. «Il y a beaucoup de pression sur la zone euro, de la part de nombreux pays», a expliqué de son côté un responsable britannique. Les principales économies de la planète veulent aussi ramener la croissance sur des fondements durables en s'efforçant de corriger les déséquilibres économiques mondiaux.
La Chine et l'Allemagne s'engagent ainsi à prendre des mesures pour soutenir leur demande intérieure afin de soutenir la croissance mondiale, en cas d'aggravation de la crise, selon ce projet de communiqué final du sommet du G20. De manière plus structurelle, les pays émergents, qui ont une balance commerciale excédentaire, ce qui concerne au premier chef la Chine, s'engagent à faire évoluer leur modèle économique «vers une croissance tirée par la demande intérieure, de manière à soutenir la reprise mondiale et la stabilité financière», selon ce texte.
Le sommet va aussi évoquer la taxe sur les transactions financières, défendue par Paris et Berlin, dans son communiqué final, mais sans être parvenu à l'unanimité sur cette question.
Les dirigeants des principaux pays riches et émergents avaient tenté jeudi au premier jour de leur sommet d'afficher un front uni face à la crise de la dette et aux soubresauts grecs qui risquent de déclencher, selon les termes de l'un d'eux, une «réaction en chaîne» pour l'économie mondiale. Mais, même si le référendum a été finalement abandonné, les moyens de sortir de la crise politique et financière dans laquelle s'enfonce la Grèce sont encore loin d'être trouvés. Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, va tenter au cours d'un vote de confiance à haut risque au Parlement dans la nuit d'hier de rester en place le temps de garantir le lancement du plan européen anti-crise qui doit sauver son pays de la faillite et le maintenir dans l'euro.
Les places boursières européennes restaient vendredi suspendues aux nouvelles venues d'Athènes sans tendance vraiment, nette. Les places financières asiatiques ont elles, clôturé en hausse dans l'espoir d'un renoncement au référendum. Le sommet de Cannes devait s'achever par un déjeuner qui mettra la dernière main à sa déclaration finale. Ce déjeuner sera aussi l'occasion d'une passation de pouvoirs entre la France, qui assure la présidence tournante de ce groupe de pays riches et émergents depuis novembre 2010, et le Mexique qui l'assurera pendant un an.


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