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La médecine légale doit tenir compte de la réalité socio-économique du pays
Publié dans L'Expression le 04 - 12 - 2011

L'exercice de la médecine légale judiciaire doit tenir compte de la nouvelle réalité socio-économique du pays, a estimé samedi à Alger le professeur Mohamed Salah Laïdli, chef du service de médecine légale de l'hôpital Lamine Debaghine (Alger).
Intervenant à l'ouverture de la première journée scientifique nationale de médecine légale judiciaire organisée par la Société algérienne des sciences médico-judiciaires, du dommage corporel et de l'éthique médicale, le Pr Laïdli a constaté que certains textes régissant l'exercice de la médecine légale sont «obsolètes» et devaient être adaptés aux nouvelles données.
«Toute action a besoin d'un cadre juridique adapté afin qu'elle puisse atteindre les objectifs escomptés», a souligné le Pr Laïdli lors de cette rencontre dont les thèmes étaient consacrés à «la législation de la mort» ainsi qu'aux «documents médico-légaux».
Il a, à titre d'illustration, donné l'exemple de la violence dont la législation doit changer au regard «du nouveau paysage social».
S'agissant de la prise en charge du mort, le Pr Laïdli a mis l'accent sur le fait que celle-ci ne devait pas se limiter au certificat de constat du décès ou au permis d' inhumer mais doit englober un certain nombre d'autres documents.
Ceux-ci ont trait, a-t-il expliqué, au certificat médical, au rapport d'expertise, au certificat de bonne santé et à celui des coups et blessures volontaires (CBV).
Le Pr Laïdli a noté qu'il était importat que ces «principes de base» soient rappelés aux jeunes praticiens, relevant que les documents évoqués doivent être remis aux victimes ainsi qu'aux services de la police judiciaire dans la perspective du début d'une enquête pénale.
Le Pr Laïdli a affirmé que dès lors que la vérité judiciaire tend à s'appuyer sur la vérité scientifique en tant que «force probante», il est impératif que la formation des magistrats et des médecins bénéficie des techniques les plus modernes en la matière. Le Pr Laïdli a, dans ce contexte, émis le souhait de voir le service des «empreintes génétiques», actuellement limité à la police scientifique et à la Gendarmerie nationale, se généraliser aux différents CHU éparpillés sur le territoire national.
«Ce service sera assurément d'un très grand apport, pas seulement pour le service de médecine légale, mais pour toutes les autres spécialités exercées dans les hôpitaux et CHU», a-t-il noté.
Abordant la formation continue, le chef du service de médecine légale de l'hôpital Lamine Debaghine a mis l'accent sur le fait que cette dernière revêtait une importance capitale car, a-t-il insisté, «elle seule est en mesure d'assurer la mise à jour des médecins».
Emboîtant le pas au Pr Laïdli, le Pr Moussa Larrada, doyen de la faculté de médecine d'Alger a estimé que la tenue de cette première journée scientifique de médecine légale judiciaire entrait dans le cadre de la «mise à niveau perpétuelle» des différents acteurs intervenant en médecine légale.
Pour le Pr Larrada, il ne fait pas de doute que la médecine légale revêt une grande importance au regard de son «impact» social, relevant que cette spécialité s'est grandement développée à la faveur du travail accompli par des enseignants de renom.
Selon le Pr Larrada, 800 postes en relation avec la médecine légale sont actuellement ouverts en Algérie.
Le doyen de la faculté de médecine d'Alger a estimé qu'il était impératif que les médecins s'accordent sur la définition de la mort, ce qui ne pourra, a-t-il souligné, que faciliter les enquêtes susceptibles d'être effectuées par la suite.
Pour sa part, le Pr Azzedine Mostefaoui, spécialiste en médecine légale au CHU de Béni Messous (Alger) a mis en évidence l'importance de la formation dans les domaines de l'empreinte génétique et de l' ADN, ce qui, a-t-il assuré,
contribuera à la réalisation d'un travail d'une qualité «irréprochable».
Le Pr Mostefaoui a, par ailleurs, relevé un certain nombre de différences socioculturelles entre les pays en matière de pratiques intervenant après un décès.
«En Europe, il est possible que le corps d'une personne décédée reste 15 jours au fin d'être autopsié alors que chez nous, il doit être remis très vite pour enterrement», a-t-il soutenu.


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