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Allouache de «Harraga» à la «Hogra»
Publié dans L'Expression le 22 - 12 - 2011

«Je n'aime pas vos écrits, je sais pourquoi vous écrivez et je sais pour qui vous travaillez». Merzak Allaouche aux journalistes algériens à Oran
La censure et la liberté d'expression, qui étaient les fonds de commerce de Merzak Allouache pour faire vendre ses films en Europe, sont tombés à Oran. Son dernier film Normal, qui était programmé en compétition officielle au Festival d'Oran du film arabe, a été présenté dans le plus officiel des Festivals algériens, écartant l'idée que ses films ne sont pas censurés en Algérie, même s'ils sont une critique envers le pays. En le programmant à Oran, Fofa a médiatiquement tué le film et ses assertions politiques. La liberté d'expression tant défendue par le réalisateur en France a été ternie par ses propos agressifs contre la presse algérienne et surtout la télévision algérienne, l'Entv, qui a lui donné l'occasion de montrer ses limites audiovisuelles à travers le site Babor dzaïr (le plus grand fiasco de la télévision algérienne et la plus grosse production dans l'histoire de l'Entv avec au moins 24 milliards de centimes). L'Unique, qui a dépensé énormément d'argent pour les films de Allouache mais qui ne seront jamais diffusés, avait pourtant financé à perte ses films: Bab El Oued City, Beb El web ou encore L'Autre Monde. Mais à quoi obéit cet acharnement d'un cinéaste en baisse de crédibilité envers l'Algérie? C'est connu: Allouache est un spécialiste des fonds d'aide aux films inaboutis. Après la polémique de Bab Dzaïr, Merzak Allouache a «cassé» avec l'Algérie et a cessé de pomper les caisses de l'Etat à travers le Fdatic et l'Entv. Ses projets étaient alors exclusivement financés par le CNC et le fonds du Sud français ou encore Arte et Canal +. C'est ainsi qu'il réalisa Tamanrasset, un téléfilm français pour Arte filmé au Maroc. Merzak Allouache, qui est toujours en panne de création, choisit toujours ses sujets à travers l'actualité: la montée de l'intégrisme et le terrorisme à travers Bal Oued City, L'Autre monde et l'immigration clandestine à travers Salut Cousin, Tamanrasset et surtout Harraga en 2010, produit par le CNC, Canal+ et France 2. Le film n'aura le succès escompté. Même parcours pour les derniers téléfilms d'Allouache: Tata Bakhta et La Baie d'Alger. Adapté du livre de Louis Gardel, La Baie d'Alger, qui a été présenté à l'Institut du Monde arabe dans le cadre du Maghreb des films, a été un fiasco. Quant au film Tata Bakhta, c'est l'une des piètres réalisations d'Allouache. Reste sa dernière oeuvre Normal présentée à Oran et qui est à l'origine un documentaire. C'est en tout cas dans ce format que le réalisateur algérien le présenta au Doha Film Institute, un organisme cinématographique qatari créé en 2010 par Sheikha Al Mayassa bint Hamad bin Khalifa Al-Thani (La fille de l'Emir du Qatar) qui soutient les réalisateurs arabes. Filmant des séquences du Festival Panafricain à Alger, le réalisateur, conscient de l'existence d'une nouvelle niche pour la production cinématographique, s'est dépêché de pondre un projet. C'est ainsi qu'il a obtenu une bourse pour finir son film. Et c'est presque Normal que les Qataris le récompensent au Festival de Doha en lui accordant le Prix du meilleur documentaire arabe. Un film qu'ils ont financé en grande partie. Mais au-delà du montage financier très perspicace, Merzak Allouache a perdu depuis Omar Gatlato, sa clairvoyance artistique, laissant place à l'invective et à la médiocrité.
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