Plus de 500.000 lignes GSM d'Algérie Télécom seront mises sur le marché d'ici à la fin de l'année. ATM.Mobilis sera désormais le nouvel opérateur chargé d'assurer la gestion de la téléphonie mobile d'Algérie-Télécom. A l'occasion de sa création, M.Mustapha Achaïbou, président-directeur général d'ATM, a animé hier une conférence de presse au niveau de la Safex, aux Pins Maritimes. ATM Mobilis est une société par actions dotée d'un capital de départ de 100 millions de dinars. Elle dispose actuellement d'un portefeuille en post-payé, correspondant au réseau existant et d'un contrat portant sur la réalisation d'un nouveau réseau d'une capacité de 500.000 abonnés, qui sera opérationnel dès la fin de l'année. Ce contrat a été conclu avec la société suédoise Ericsson, un des leaders mondiaux des réseaux GSM. Interrogé sur la mauvaise qualité des lignes qui a été observée ces dernières années au niveau de la ligne GSM, l'orateur a déclaré qu'il s'agissait tout simplement d'incidents techniques dus à la saturation du réseau. Se montrant très rassurant, le responsable n'a pas omis de féliciter Djezzy Orascom d'avoir atteint un million d'abonnés. «Je ne suis pas crispé que Djezzy ait fêté sa millionième puce vendue. Notre objectif est d'en faire un allié au service des clients», a-t-il précisé. Faisant allusion à la concurrence, M.Achaïbou ajoute qu'il ne craint pas «la concurrence tant que la demande est supérieure à l'offre». Et d'enchaîner: «Un bon opérateur doit équilibrer le nombre de lignes et la qualité de service.» Pour ce qui est du coût des nouvelles 500.000 lignes, qui seront prochainement distribuées, M.Achaïbou indiquera que les lignes post-payées coûteront près de 26.000 DA, un prix qui pourra être revu à la baisse avec le temps. Quant aux lignes pré-payées (cartes), elles seront cédées approximativement à 16.000 DA. Depuis sa création, Algérie-Télécom a atteint le nombre de 160.000 lignes, un chiffre qui demeure loin de son objectif. Aujourd'hui M. Achaïbou promet le lancement de plus de 500.000 lignes avant la fin de l'année. Or, il faut signaler que lors de l'inauguration du Salon international des télécommunications, M. Amar Tou, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, avait déclaré que si jamais M. Achaïbou ne respecte pas les délais fixés, il sera destitué de son poste. Le défi sera-t-il relevé de la part du premier responsable d'Algérie Télécom ?
