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«La délégation algérienne était intransigeante»
CINQUANTENAIRE DE LA SIGNATURE DES ACCORDS D'EVIAN:REDHA MALEK RACONTE LES NEGOCIATIONS AVEC LES FRANÇAIS
Publié dans L'Expression le 19 - 03 - 2012

Un des derniers témoins de cette période historique
«La découverte du pétrole en 1956, avait été derrière le prolongement de la guerre en Algérie.»
Les Accords d'Evian, conclus le 19 mars 1962, avaient mis fin à la colonisation française en Algérie, en consacrant les principes de l'intangibilité de l'intégrité du territoire de l'Algérie, l'unité de son peuple et son indépendance totale. Les Accords ont une philosophie particulière. Ils n'étaient pas seulement un moyen de mettre un terme à une guerre extrêmement dure de 7 ans et 8 mois, mais aussi, il s'agissait d'une occasion pour montrer d'une façon éclatante que l'Algérie était devenue adulte et qu'elle ouvrait droit à la souveraineté.
Au cours de ces Accords, les velléités de partition du territoire algérien exprimées dans le plan de Guy Mollet, visant particulièrement le Sahara algérien, suite à la découverte du pétrole en 1956, avaient été derrière le prolongement de la guerre en Algérie. Ce sont là autant de constats qui ont été soulignés, dans un entretien accordé avant-hier à l'APS, par Rédha Malek, ancien porte-parole de la délégation algérienne à Evian.
Passant en revue les différents points de divergence ayant opposé la partie algérienne à la partie française, M.Malek a précisé que les Accords avaient été obtenus dans la «difficulté». Ce faisant, il a soutenu que la délégation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), conduite par Krim Belkacem, n'avait rien cédé sur les principes énoncés dans la Déclaration du 1er Novembre 1954.
L''intangibilité de l'intégrité du territoire national, l'unité du peuple algérien qui a existé bien avant la colonisation en 1832 et surtout l'indépendance totale de l'Algérie, sont des principes, a-t-il expliqué, inaliénables et non négociables.
Catégorique, l'ancien porte-parole de la délégation du GPRA à Evian a précisé que la délégation algérienne affichait une attitude «intransigeante» sur la question de l'intégrité territoriale. Ainsi, il a expliqué dans son entretien à l'APS que tout au long de ces négociations, la partie française cherchait à faire admettre au Front de libération nationale (FLN) qu' «en Algérie, il existait une mosaïque bigarrée de populations, dont faisait partie la minorité d'origine européenne».
Le retrait de la délégation algérienne au cours des négociations de Lugrin et sa volonté d'airain à inscrire la question du Sahara algérien au menu du dernier round des négociations sont une preuve incontestable renseignant sur la position intransigeante de la délégation du GPRA à s'y imposer.
Tout au long de ces négociations difficiles, raconte encore l'ancien chef de gouvernement algérien, les principes fondamentaux pour la délégation algérienne n'étaient pas négociables, reconnaissant, néanmoins, qu'il y avait d'autres questions sur lesquelles la partie algérienne devait être flexible. Abordant certains points de divergences, il a indiqué que lors d'une session du Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), après le round des négociations des Rousses, les membres de l'état-major de l'ALN avaient voté contre les négociations. Néanmoins, ils se sont pliés cependant à la décision de la majorité des membres du CNRA pour la poursuite des négociations. Parmi ces questions, M.Malek a cité ainsi le statut des pieds-noirs (minorité d'origine européenne) et le maintien de bases militaires françaises en Algérie.
Selon lui, il fallait donc donner un maximum de trois ans à la minorité européenne pour choisir entre la nationalité française et la nationalité algérienne. Quant au sujet de la base navale de «Mers El Kebir», il a déclaré que la France avait demandé une enclave de souveraineté française sur le sol algérien, une sorte de Gibraltar de la France. «Nous avions refusé en arguant du fait que le GPRA était contre des bases militaires étrangères sur le sol algérien», a-t-il souligné, avant d'ajouter néanmoins qu'un accord sur une présence française de 15 ans a été obtenu pour Mers El Kébir.
Sur un autre chapitre, l'ancien chef de gouvernement algérien a affirmé que les actions terroristes de l'OAS avaient précipité le départ des pieds-noirs, au moment où l'attitude israélienne avait, aussi, dissuadé la minorité juive d'épouser les thèses indépendantistes du FLN, malgré, a-t-il dit, l'engagement de quelques juifs algériens dans le combat des Algériens pour la liberté.


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