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30 ans de combat en Algérie...
DISCIPLINE DE LA NEUROPSYCHOLOGIE
Publié dans L'Expression le 10 - 05 - 2012


La neuropsychologie, une science très complexe
La première production d'une Algérienne en neuropsychologie fut le mémoire d'orthophonie.
Toute l'orthophonie est neuropsychologie. Elle ne s'appelle pas neuropsychologie car elle intègre le critère phonétique, dont la clinique crée la phoniatrie et l'audiologie. Son enseignement se fit, dès 1979 (3e promotion de l'ex-filière de 2 ans), par le cours hospitalier et un (maigre) horaire.
La première production d'une Algérienne en neuropsychologie fut le mémoire d'orthophonie (Paris 6,1980), «Adaptation à la langue arabe du test de B.Ducarne», dirigé, puis préfacé sous la forme de l'ouvrage -OPU, 1982-, par B.Ducarne elle-même. Elle est liée à la thèse qui la précéda sur l'acquisition (Paris 5, 1979), «Révision des stades d'acquisition du sens par la phonologie, préconisés par Jakobson, socle théorique de l'élaboration d'un test en langue arabe» (OPU, 1991, préface d'A. Martinet). Un test de phonétique orthophonique arabe, lui aussi théoriquement fondé, lui succéda (OPU, 1984, préface du Pr Abdelouhab), assorti d'une nosologie des troubles.
Le Doctorat ès lettres et sciences humaines en neuropsychologie (1986, Paris 3, en ligne, site du Laboratoire Slancom), dirigé par le théoricien de l'aphasie, D.Cohen et soutenu devant un jury comprenant linguiste, neurologue, neuropsychologue, phonéticien et orientaliste, sur la description, la classification, l'explication théorique avec re-définition et la rééducation des déficits aphasiques, vient de paraître aux EUE, en Allemagne; ouvrage intitulé Orthophonie et neuropsycholinguistique, préface de D.Cohen.
Les résultats que j'y propose, ont déjà permis la production de dizaines d'articles depuis ceux de la Revue de l'Ipse (1985, 1987), Glossa, L'Orthophoniste et Les Cahiers de Louvain (1991). La théorie qui sous-tend nos cours, fonde le soin neuropsychologique. Je préconise aujourd'hui, idée argumentée lors du Congrès international de neurosciences (7-8/04/12), le fait que toute l'orthophonie est cognitivo-comportementale. Ce deuxième doctorat m'a permis de créer, en 1987, la post-graduation d'orthophonie, génératrice du corps d'enseignants spécialistes, qui n'existait pas.
Le choix de sa thématique était donc un choix fondé sur un objectif. Il me fallait acquérir une large culture, qui me permettra d'encadrer des thèmes diversifiés, dessinant toutes les spécialités de l'orthophonie.
Le Doctorat d'orthophonie a été créé en 1995. Les thèmes des thèses sont sériés en ligne. L'orthophonie s'inscrit aujourd'hui, en Algérie, dans l'actualité des neurosciences et des TIC: voir les thèmes des posters au Congrès des 7-8/04//2012 (en ligne) de notre jeunesse. Une mise à jour du site fera état de nos jurys car l'introduction de médecins, de linguistes et de biologistes fut, depuis 1990, une première en sciences humaines. Parmi nos doctorants, des médecins sont aujourd'hui, enseignants-chercheurs en sciences humaines.
Les projets de recherche (Cnepru) en neuropsychologie ont démarré en 1987, suivis d'un premier projet de coopération, ce, avec le Laboratoire J.Lordat de l'U. de Toulouse Le Mirail, dans le cadre duquel fut réalisée en 1992, outre une dizaine de magistères, la première à l'échelle internationale pour la langue arabe, monographie de l'agrammatisme (le Cross Linguistic Aphasia Study - CLAS -), préfacé par J. Metellus (2007, en ligne). Née de l'encadrement créé par ce magistère et justifiant l'appellation Département de psychologie, des sciences de l'éducation et d'orthophonie (Arrêté du 03/12/03), la licence autonome d'orthophonie de 4 ans (Arrêté n° 490 du 17/08/1999), compte, en plus des modules qui manquaient, ceux de neuropsychologie.
Le premier et unique test neuropsychologique algérien-universel disponible est le «MTA». Nos chercheurs réservent souvent, le chapitre I de leur mémoire, aux tests neuropsychologiques, les adaptant au contexte algérien, en scrutant la finalité de leur formation: la rééducation.
Le premier colloque de neuropsychologie a eu lieu en 1991, en collaboration avec Philippe Van Eekhout (mon ex-Maître de stage). Objet du numéro 1 de la revue Orthophonia, ce colloque a intégré les maladies neuro-dégénératives. Depuis, 23 colloques suivirent. Notre Formation continue en est à son 20e cycle, intégrant des conférenciers biologistes (Cnrs, Usthb), en psychologie et en traitement automatique des langues (Egypte, France), outre des médecins nationaux.
Un magistère illégalement fermé en 2008 La neuropsychologie a fait, en 2003, l'objet de la création d'un magistère, illégalement fermé en 2008. On a pu sauver plusieurs thèses, actuellement poursuivies en doctorat. Le Master d'orthophonie spécialité neurosciences cognitives a été créé en 2011, malgré son rejet subjectif. Il relaye le magistère d'orthophonie: neurosciences et E-Therapy (2010), qui triompha, lui aussi, des sabotages et permit la proposition pour 2012-2013, d'un projet de Doctorat LMD d'orthophonie: neurosciences et e-Therapy, projet que mon département a tout bonnement subtilisé, ce que les étudiants du Master ont vite décelé. Les 03 ordres de programmes sont publiés en ligne. Comme le magistère d'orthophonie-1987, sauvagement fermé après 22 ans de production de tous les enseignants du pays, cette post-graduation novatrice, a été, elle aussi, poussée à l'extinction par de honteux moyens, juste après la production d'une première promotion, mais, c'est le Doctorat LMD qui le ressuscitera.
L'objectif du Laboratoire Slancom est de poursuivre la création de concepts et de techniques neuropsychologiques, qui soient directement exploitables en milieu clinique et les perspectives en neuropsychologie sont édictées par l'actualité.
Concernant la R & D dans le processus d'innovation, pour la première fois en Algérie, une formation en imagerie cérébrale a eu lieu dans le cadre du magistère mort-né. Toutefois, l'unique promotion que j'ai pu en sauver et mes doctorants, notamment les médecins et les étudiants du Master, en bénéficient, en prévision de l'acquisition, par le laboratoire, de la technologie y attenant.
Le logiciel thérapeutique a aussi toute sa place en neuropsychologie; nos premiers logiciels sont en ligne.
Deux points ressortent du résumé de ce parcours en neuropsychologie:
I. Il existe 04 angles d'attaque d'un trouble: la description pour en classer les traits, la théorisation, le soin qui en découle et la prévention. J'invite donc à la recherche d'Algériens ayant découvert une classification, par exemple, des syndromes neuropsychologiques, une thèse thérapeutique mondialement reconnue, le soin qu'elle dessine ou encore un guide préventif.
Il ne faut donc pas tomber dans l'erreur de l'élaboration de tests, solution refuge du «chercheur» qui a du mal à accéder au soin. Les tests existent dans le monde et, comme le soin, ils naissent d'une théorie. Pour être théoricien, il faut démarrer très jeune, des décennies de réflexion et d'expériences. Une théorie fonde une recherche et les fondations sont dures à construire, poser et surtout imposer. Il faut posséder un sens très développé de la rigueur, un rédactionnel très aisé et un excellent esprit de synthèse. Il ne faut pas singer autrui et le copié-collé est vite découvert par l'étudiant, qui a donné le ton lors du congrès des 7-8/04/12 où ils furent plus de 700, à occuper même les marches d'escaliers et le deuxième étage de la salle de conférences du Palais de la culture. Un message historique: le plus jeune exige le vrai et le niveau top summum.
La question de l'adaptation au contexte algérien des tests étrangers a été posée pour la première fois en Algérie et résolue dès la fin des années 1970. Cette tâche ne relève pas de la cybernétique! Il suffit d'être linguiste et doté d'un solide bagage en psychologie cognitive. Ceci me suggère la publication d'un article sur la psycholinguistique cognitive, qui montrera que l'adaptation d'un test est elle-même basée sur de la théorie. Je me borne, ici, à souligner le fait qu'un test ne donne que le cliché d'un moment «T» de l'observation. Dans la transition vers «T1», «T2»... les performances fluctuent. Il faut donc théoriser l'approche des résultats aux tests.
Les comités d'experts psychologues algériens, du fait que le CV n'est pas pris en compte lors de leur constitution, ignorent ce fait élémentaire, au constat de leur agrément effarant de thèmes de thèses, voire de laboratoires entiers, réservés à la seule notion de test et de psychométrie, comme si l'Algérie avait des théories diagnostiques et était un réservoir de patients spécifiques.
En revanche, je ne dois l'agrément de mes projets neuropsychologiques, qui dépassent le niveau du test et de la description, qu'aux contre expertises exigées par les hautes instances, lesquelles, très vite, sont convaincues du machiavélisme et du vandalisme gratuit, dus à l'ignorance totale des neurosciences, contenus dans les motifs de leur rejet. Ils sont remplacés et au grand jour, dans mon département, par de faux programmes concoctés par les décideurs des comités eux-mêmes, organisés en un réseau. Juges et parties, excluant les compétences et personne ne réagit.
Aujourd'hui encore, paradoxe clownesque, ces mêmes «experts» destructeurs de la neuropsychologie, préparent un colloque consacré premier en neuropsychologie, en complicité avec un étranger, qui, de Paris 8, diffuse l'information en Algérie, auprès de mes propres étudiants. Leur «objectif», un grotesque leurre aisément perceptible dans un argumentaire fallacieux et truffé d'inepties: créer une neuropsychologie algérienne, voire maghrébine... à l'instar peut-être d'«une pharmacie italienne et d'une médecine suisse»... Or, «construisant» sur du détruit, du détourné à leur nom, du plagié et du contre-façonné, ils ne font que s'enfoncer dans le discrédit qui perdure depuis 30 ans. Qui donc est à leurrer? Pour se blanchir de leurs actes abjects, s'auto-expertisant dans des pseudo-projets du style «Master d'orthophonie spécialité orthophonie», abusant de la confiance de l'étudiant, ils oeuvrent alors en clan contre ma personne, espérant m'intimider. Or, la chaire d'orthophonie a trop grandi, s'est trop étalée en Algérie et réunit trop de jeunes chercheurs. Plus rien ne la nanisera... La relève tient bien à l'oeil les 03 derniers ronds-de-cuir qui, forts de leurs soutiens administratifs, font tous ces ravages. L'intimidation, témoin d'une vie chaotique, provoque, chez le scientifique, l'effet inverse de celui escompté. L'enquête des 13-14/06/11, elle, n'a pas encore livré tous ses secrets. Exigence de ce que l'on appelle l'Histoire, vérité communautaire, que nul ne falsifiera, la lumière sera faite.
Les organisateurs de ces pseudo-colloques Je clos ce chapitre sur l'état des lieux et les perspectives en neuropsychologie, en rappelant que notre pays est le seul au monde où il est possible d'organiser, un colloque de neuropsychologie, sans être neuropsychologue! Les étrangers qui le cautionnent, y trouveront, je l'espère, des jeunots, spécialisés dans le soin neuropsychologique des agnosies, des apraxies, des aphasies de l'enfant, des dégénérescences cérébrales, des maladies séniles, des dysprosodies, des amnésies, des troubles des fonctions exécutives, des alexies-agraphies, des tests et des logiciels neuropsychologiques... Sinon, ils repartiraient bredouilles, sans avoir profité d'un débat, comme lors d'un certain autre «colloque» (déclaré aussi premier), cette fois, sur l'audiologie dans l'implant cochléaire.
Les organisateurs de ces pseudo-colloques ne sont ni plus ni moins que mes propres anciens élèves, ceux, précisément, qui n'ont pas pu faire une thèse dans une spécialité orthophonique et qui, aux abois et logés dans leurs comités et devenus de rang magistral en psychologie, dont les dossiers ont été expertisés par leurs propres comités, eux aussi faits de psychologues et non d'orthophonistes ni de neuropsychologues.
Parmi eux, une enseignante de l'Université de Blida (échec au concours de magistère d'orthophonie), doctorat de Paris 8 dit de psychopathologie (qui n'est pas la neuropsychologie). Au reçu du courriel d'un membre de son jury, je m'interroge sur ses motivations pour son thème (elle aurait élaboré un test neuropsychologique... qu'on n'a jamais vu), sur les conditions de son encadrement et surtout d'obtention de l'équivalence et de l'habilitation algériennes. J'ai montré ses limites et son ignorance en neuropsychologie, à la lecture d'un «livre» qu'elle a publié à l'OPU, où elle cite, sans l'avoir compris, mon mémoire d'orthophonie (1980), bien qu'elle s'en soit inspirée.
Pour conclure, rappelons le fait que dans un pays où le professeur-fondateur est interdit d'exercer son expertise et où la décision scientifique est livrée à l'incompétence complice, source de frustration et donc de vengeance, rien ne me réduira au silence. Mon expertise s'impose cependant car je déterrerai la malversation dans ma fondation, où qu'elle se manifeste, tout en développant des projets toujours nouveaux.
Dans cette optique, la Société algérienne de neurosciences, récemment agréée, célèbrera alors, en automne 2012, le 32e anniversaire de la naissance de la neuropsychologie en Algérie avec une exposition des productions depuis 1979-1980. Il s'agira des résultats d'un parcours ayant créé en Algérie, les spécialités en orthophonie, parmi lesquelles, la neuropsychologie, une neuropsychologie universelle, fruit de confrontations permanentes d'idées à l'internationale et d'applications constantes au terrain maghrébin et non une neuropsychologie algérienne ni maghrébine.


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