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BOULIFA EN QUELQUES LIGNES
Publié dans L'Expression le 13 - 05 - 2012

Lors du troisième colloque sur la vie et l'oeuvre de Si Ammar Saïd Boulifa, tenu à Tizi Ouzou, il y a quelques jours, à l'initiative de l'association «Issegh» de Souamaâ, le public a pu découvrir la vie et le parcours de cet écrivain grâce à une notice biographique distribuée lors de ces deux journées. Ce qui a permis de savoir ainsi que Boulifa serait né en 1861 de Saïd et Ladj-Ali Fatima au village Adeni près d'Irdjen (Tizi Ouzou). Sa famille, At Belkacem Ou Amar, est de souche maraboutique.
Tout jeune, Boulifa fréquente l'école coranique de son village. Il devient orphelin après la perte de son père très tôt. Il a la chance de fréquenter les bancs de la première école française ouverte dans la région en 1875. Il obtient un certificat d'aptitude aux travaux manuels, un diplôme d'enseignement en langue française qui l'oriente directement à la carrière d'instituteur. «C'est à l'époque ce que pouvait aspirer de mieux un jeune indigène de famille modeste de surcroit», rappelle le biographe de Boulifa. Ce dernier est engagé par la suite comme moniteur adjoint à l'école même où il fit ses études. Il est nommé plus tard instituteur adjoint en 1896 après l'accomplissement d'un stage de formation à l'Ecole normale de Bouzaréah. Il était compétent et maitrisait la langue française.
De ce fait, il devient répétiteur de berbère à l'Ecole normale puis à la faculté des lettres d'Alger. Boulifa se présente comme professeur de berbère à l'Ecole normale et à la faculté des lettres. Il a enseigné jusqu'en 1929 où il prit sa retraite. Il mourut le 8 juin 1931, suite à un néoplasie de l'intestin à l'hôpital Mustapha d'Alger. «De 1897, année où il a édité l'ouvrage intitulé «Une première année de langue kabyle», jusqu'à sa retraite en 1929, Boulifa a consacré toute sa vie à la recherche dans la langue, l'histoire, l'archéologie et la sociologie», ajoute son biographe.
En tant que sociologue, le même biographe précise que Boulifa a dépeint un tableau exhaustif de la situation sociale de la Kabylie du XIXe siècle qu'il situe dans l'ensemble maghrébin.
Boulifa explique ainsi la hiérarchie sociale dans l'organisation kabyle de tirugza, l'honneur et les valeurs civiques qu'enseigne le droit coutumier kabyle. L'auteur repositionne dans ses recherches la femme kabyle et lui redonne la place qui est la sienne dans cette société fonctionnant avec le droit coutumier où l'on retrouve la famille comme une unité sociale et non l'individu.
«Boulifa détruit les thèses avancées jusqu'à l'époque et qui diminuait le rang de la femme en se basant juste sur son exclusion de son héritage paternel», précise le biographe qui enchaîne que le mérite de Boulifa, c'est d'avoir aussi sauvé d'une perdition certaine un ensemble de «qanun» qu'il a transcrits, des textes littéraires et des poèmes kabyles d'une richesse certaine comme ceux de Si Mohand Ou M'hand dont il a tenu à vérifier l'authenticité auprès du poète en personne.


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