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Sarkozy rattrapé par les affaires?
L'AVENIR INCERTAIN DE L'EX-PRESIDENT FRANÇAIS
Publié dans L'Expression le 16 - 05 - 2012

Légalement, l'immunité pénale du chef de l'Etat est levée un mois après son départ du pouvoir. Il pourrait donc en théorie être convoqué dès le 16 juin par les juges dans le cadre de deux dossiers.
Après cinq ans à la tête de la France, Nicolas Sarkozy est redevenu hier un citoyen ordinaire, libre de reprendre sa carrière d'avocat mais aussi désormais à la disposition des juges qui pourraient le convoquer dès l'été pour l'entendre sur le financement de sa campagne en 2007.
L'ancien président conservateur, qui a transmis hier ses pouvoirs au socialiste François Hollande, a été acclamé en quittant l'Elysée. «Merci Nicolas!» ont crié ses partisans, alors que sa voiture sortait de la cour d'honneur. Nicolas Sarkozy est resté vague sur ses intentions. En cas d'échec, «vous n'entendrez plus jamais parler de moi», avait-il lancé pendant la campagne. Mais au soir de la défaite, pressé par son entourage de «ne pas injurier l'avenir», il avait opté pour une formule plus ambiguë, évoquant un «engagement différent». Puis il s'était appliqué à organiser une transition «apaisée», saluée jusque dans les rangs de la gauche. A 57 ans, dont «trente-cinq ans de mandats politiques» de la mairie de la riche banlieue de Neuilly-sur-Seine à l'Elysée, arrêtera-t-il définitivement la politique? «Même pas en rêve!», pour une de ses ministres. Son dernier chef de la diplomatie, Alain Juppé, le voyait hier «prendre un peu de recul». «Puis on verra bien. Je peux vous dire qu'il réfléchit». Tant qu'il n'occupe pas de fonction de direction au sein d'un parti politique, il devrait siéger au Conseil constitutionnel où un fauteuil lui est réservé de droit en temps qu'ancien chef de l'Etat. Il devrait aussi reprendre sa carrière d'avocat d'affaires: il a gardé des parts dans le cabinet qu'il avait cofondé avec son associé Arnaud Claude il y a 25 ans. Selon son conseiller en communication, Franck Louvrier, Nicolas Sarkozy devrait rapidement se réinscrire au barreau de Paris. Auparavant, il ira «se reposer en famille», sans doute au Cap Nègre, dans la propriété familiale de son épouse Carla Bruni-Sarkozy. C'est peut-être sous le soleil de la Côte d'Azur que Nicolas Sarkozy, protégé par son immunité présidentielle pendant cinq ans, sera rattrapé par la justice. Légalement, l'immunité pénale du chef de l'Etat - sur laquelle François Hollande veut revenir - est levée un mois après son départ du pouvoir. Il pourrait donc en théorie être convoqué dès le 16 juin par les juges dans le cadre de deux dossiers: l'affaire Bettencourt, qui soulève des questions sur le financement de sa campagne électorale en 2007, et le volet financier de l'affaire Karachi, à l'origine une enquête sur un attentat en 2002. Dans la première, l'ex-président est directement mis en cause par des témoins, qui affirment qu'il aurait touché au moins 50.000 euros en liquide de l'homme de confiance de Liliane Bettencourt, l'héritière du géant des cosmétiques L'Oréal et généreuse donatrice de son parti, l'UMP. En France, où le financement des partis politiques est très réglementé, le don de particuliers est plafonné à 4600 euros pour une campagne. Cette tentaculaire affaire, à l'origine un différend familial, avait abouti à la démission fin 2010 d'un ministre et à l'inculpation, en 2011, de hauts responsables policiers suspectés d'être à l'origine d'écoutes illégales de journalistes sur ordre de l'Elysée. Nicolas Sarkozy a toujours nié avoir perçu de l'argent liquide, tout comme il a récemment qualifié d' «infamie» des accusations relayées par la presse sur le financement de cette même campagne par l'ex-dictateur libyen Mouamar El Gueddafi. Les juges pourraient aussi vouloir l'entendre dans l'affaire Karachi, où il n'est pas directement visé mais qui pourrait mettre en cause son mentor, l'ex-Premier ministre Edouard Balladur. Pour le politologue Philippe Braud, «s'il est poursuivi et condamné, cela éliminera pratiquement toutes ses chances d'un retour en politique». Et cela lui fermerait aussi les portes du Conseil constitutionnel, où Jacques Chirac, condamné fin 2011 pour des emplois fictifs, avait cessé de siéger depuis son inculpation.


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