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Djoudi lance la première alerte
DEGRINGOLADE DES PRIX DU PETROLE
Publié dans L'Expression le 03 - 07 - 2012

«Pour les nouveaux projets, nous allons étudier la situation et la priorité de ces projets et les capacités de nos financements»
«Le niveau de dépense est inscrit sur la base d'un prix du baril à 120 dollars et nous dépensons effectivement autour de 75 dollars», a-t-il dit.
La baisse des prix du pétrole met l'Algérie dans une position vulnérable. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a appelé, hier, à la prudence dans la gestion des dépenses publiques pour faire face à cette situation. Il a annoncé que l'Etat va réduire ses dépenses, en marge de la clôture de la session d'automne du Parlement.
«Etant donné l'évolution de la situation économique du pays, nous serons obligés de toucher au niveau de nos dépenses», a-t-il indiqué.
La première cible de cette politique sont les nouveaux projets que les pouvoirs publics comptent lancer et qui peuvent être reportés.
«Si cette tendance est une tendance qui est conforté dans le temps, nous sommes obligés bien évidemment d'avoir des reports de projets (...) Pour les nouveaux projets, nous allons étudier la situation et la priorité de ces projets et les capacités de nos financements», a-t-il expliqué, tout en écartant toute réduction des coûts des projets en cours. Le gouvernement va-t-il lancer un plan de rigueur pour parer à toute éventualité étant donné la vulnérabilité de l'économie algérienne basée à 98% sur les revenus des exportations des hydrocarbures? Le ministre, qui note que «le niveau de dépense est inscrit sur la base d'un prix du baril à 120 dollars et nous dépensons effectivement autour de 75 dollars», ne donne pas l'impression de paniquer outre mesure par la dégringolade des prix du baril et n'admet pas de parler de rigueur. «Nous ne sommes pas dans la logique d'un plan de rigueur. Parce qu'il faut savoir que si nous réduisons nos dépenses d'investissements qui tirent la croissance économique, l'emploi, les revenus et toute la vie économique, il faut bien comprendre qu'il ne s'agit pas d'avoir une action purement mécanique», a-t-il argué. Le grand argentier du pays a ajouté qu'il faut «prendre conscience que nous avons besoin d'avoir une approche beaucoup plus prudente compte tenu du contexte international en matière de dépense et particulièrement au niveau des dépenses de fonctionnement». Pour lui, une action forte sur des dépenses d'investissement aurait un impact sur la vie économique, sur l'emploi et sur le pouvoir d'achat. Bien plus, le ministre ne veut pas faire dans la précipitation. «Il ne s'agit pas seulement de prendre des décisions qui impactent l'économie nationale sur le moyen terme sur la base d'un fait ponctuel. Il faut d'abord confirmer que cette tendance est une tendance longue. Nous devons prendre des décisions sur un fait structurel, pas un fait ponctuel», a-t-il justifié. L'appel à la prudence du ministre des Finances intervient au lendemain de l'avertissement de la Banque d'Algérie qui a mis en garde contre le déséquilibre du budget de l'Etat en cas de poursuite de la chute des prix de l'or noir. En effet, le budget de l'Etat ne sera à l'équilibre que si les prix du pétrole, en baisse ces dernières semaines, dépassent les 110 dollars le baril. «Désormais, l'équilibre budgétaire requiert des niveaux de prix de pétrole à 112 dollars le baril alors que les recettes budgétaires totales restent fortement dépendantes de celles, très volatiles, des hydrocarbures», a déclaré avant-hier Djamel Benbelkacem, directeur conseiller à la Banque d'Algérie. Ce dernier a ajouté qu'une éventuelle chute des cours du brut à un niveau similaire de celui de 2009 (autour de 60 dollars) conduirait l'Algérie à devoir recourir au Fonds de régulation des recettes (FRR) qui couvrira, le cas échéant, dix ans de déficit budgétaire. Le gouvernement compte également agir sur le salaire de la Fonction publique.
«Et là, il faut être très prudent concernant l'évolution de ces salaires, car nous avons atteint le plafond», a martelé le ministre des Finances. L'autre élément qui interpelle le gouvernement est, selon M. Djoudi, l'inflation. «Cette année il y a eu une poussée inflationniste et nous allons approfondir l'action de la Banque centrale qui a comme objectif de combattre l'inflation de façon à ce qu'elle n'impacte pas sur le niveau nominal des dépenses de l'Etat et sur le pouvoir d'achat réel de notre monnaie», a-t-il noté.


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