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70 familles de la cité de Aïn Allah délogées
CALVAIRE DES ANCIENS FONCTIONNAIRES DE L'AMBASSADE DE FRANCE À ALGER
Publié dans L'Expression le 27 - 09 - 2012

Les unités de la police et de la Protection civile qui se sont occupées de cette opération d'expulsion
Cette décision a été confirmée par les deux tribunaux de Sidi M'hamed et de Ruisseau, apprend-on sur place auprès des familles concernées.
70 familles de la cité de Aïn Allah à Alger ont été contraintes, durant la matinée d'hier, à quitter définitivement les logements qu'elles habitaient depuis 17 ans. Cette décision a été confirmée par les deux tribunaux de Sidi M'hamed et de Ruisseau, apprend-on auprès des familles concernées.
C'était les unités de la police et de la Protection civile qui se sont occupées de cette opération d'expulsion, qualifiée de décision «arbitraire et douteuse» par les riverains. En effet, tôt dans la matinée d'hier, les familles composées en partie d'anciens fonctionnaires à l'ambassade de France à Alger ont été surprises par l'arrivée en renfort des unités de la brigade mobile de la police. Ces unités ont mis en place un imposant dispositif sécuritaire, avant d'entamer l'opération de délogement des familles occupant les trois bâtiments de la cité. Les habitants rencontrés sur place ne savent plus à quel saint se vouer. «La police nous oblige à sortir de nos appartements que nous occupons depuis 17 ans. Elle dit qu'elle n'est là que pour exécuter la décision de justice. Mais nous allons partir où? Nous ne savons plus quoi faire!», a fait savoir un ancien fonctionnaire à l'ambassade de France, avant d'ajouter: «personnellement, je suis encore en justice. La justice n'a pas encore rendu son verdict pour m'expulser», dit-il. Lui emboîtant le pas, une ancienne femme d'entretien à l'ambassade de France, brandissant des documents attestant de sa qualité de locataire depuis des années. «Je paye le loyer, l'électricité, j'ai ma résidence.. Mais je ne comprends pas comment ces appartements appartiennent donc à l'ambassade de France qui introduit une plainte contre nous pour nous déloger?», regrette-t-elle. Les larmes aux yeux, elle poursuit: «Nous sommes abandonnés par notre Etat. Nous sommes jetés de force à la rue». Le même message a été également délivré par R.Mokhtar, ancien agent d'entretien à l'ambassade de France. Celui-ci a été licencié de son travail, il y a, témoigne-t-il, une année, pourtant il a signé un contrat indéterminé avec les services concernés de l'ambassade. Père de 5 enfants, Mokhtar ne sait plus quoi faire de sa vie et celle de sa petite famille. «Je ne sais plus pas dans quel pays nous vivions. Comment se fait-il que du jour au lendemain, mes enfants se retrouvent coupés de leur école et jetés à la rue sans que nos autorités ne pensent à nous trouver une solution», s'interroge ce père de famille la mort dans l'âme. Sur place, les policiers se sont montrés compréhensifs et ils étaient souples avec les expulsés, a-t-on constaté. Poliment, ils leur expliquaient qu'ils n'étaient là que pour exécuter une décision de justice. «C'est vrai c'est une situation confuse et incompréhensible. Mais que veux-tu? nous ne sommes que des commis de l'Etat qui obéissons aux ordres», confie un agent de police, l'air désolé. Et d'ajouter: «J'espère au moins que des solutions soient trouvées dans l'immédiat pour ces pauvres familles, qui n'ont plus où aller». C'est dire que la décision d'expulsion des familles habitant la cité de Aïn Allah est tombée comme un couperet que nul n'attendait.


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