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Cinquante partis "unique"
Publié dans L'Expression le 10 - 11 - 2012

La campagne électorale pour le scrutin local du 29 novembre prochain, entamée dimanche dernier, se caractérise, outre son déphasage et une mobilisation nulle du public, par un aspect de déjà vu par la manière avec laquelle elle est accomplie. Outre le fait bizarre de panneaux électoraux toujours dégarnis une semaine après le début de la campagne électorale, c'est surtout l'absence «physique» des «candidats» aux APC et aux APW qui, en vérité, fait problème. Mais où sont-ils donc ces futurs maires et présidents d'APW? Notons que c'est parmi ces «inconnus» des APC-APW que seront élus (scrutin indirect) les futurs sénateurs. Aussi, qui sont-ils? Quels rapports ont-ils avec leurs futurs administrés? Ces questions et bien d'autres se posent, en effet, face à la tournure que prend une campagne électorale surtout marquée par une présence massive des «chefs» des partis qui s'adonnent à des harangues hors sujet et hors propos. En effet, ces «chefs» font des discours «politiques» sans rapport avec l'objet de la campagne quant au choix et la désignation des futurs édiles appelés à gérer les communes et les Assemblées de wilaya. Belkhadem, Ouyahia, Rebaïne et autres Louisa Hanoune, Soltani ou Benyounès, pour ne citer que ceux-là, sont-ils candidats aux mairies et aux APW? Non, bien sûr que non! Alors que font-ils au-devant de la campagne électorale quand leur présence n'aurait dû être qu'un appoint, un soutien, aux candidats de leurs partis à qui il appartenait de faire valoir leur qualification à gérer une commune et une assemblée de wilaya. En fait, les campagnes électorales en Algérie nous rappellent le [mauvais] souvenir des campagnes FLN des années 70/80 lorsque les postulants aux APC et aux APW sont alignés en rang d'oignons derrière le(s) responsable(s) du parti unique qui harangue(nt) la foule - lorsque celle-ci daigne assister à ces mises en scène - oubliant le pourquoi de la réunion électorale. Nous en sommes encore là en 2012, où les «chefs» des partis parlent et les futurs» maires» et gestionnaires des APC et des APW se taisent. Avant le multipartisme, au début des années 1990, nous avions un «parti unique». Aujourd'hui ce sont «cinquante» partis «unique» qui activent dans le pays. Faut-il considérer cela comme une évolution? En fait, c'est le seul modèle existant en Algérie lequel ne donne pas la parole aux hommes et aux femmes censés, du fait de leur proximité avec la population, diriger les communes et les APW, dès lors que ceux qui dirigent leurs partis estiment qu'ils (leurs candidats) n'ont pas la qualification «politique» les autorisant à «prendre langue» directement avec leurs électeurs. Or, un candidat «normal» ira au «charbon» en faisant le porte-à-porte, les marchés, supérettes et autre lieux de loisir de la commune et de la wilaya pour se faire connaître de ses électeurs. Rien de ça, et ce sont les «mentors» des partis qui font office de «porte-parole» de leurs candidats. Il nest pas étonnant dès lors que le public se désintéresse totalement d'un rendez-vous considéré - à tort? - comme crucial pour les unités territoriales communales et wilayales du fait du choix des hommes et des femmes qui auront à conduire durant cinq ans les APC et les APW.
MM.Belkhadem et Ouyahia, singulièrement, ont évoqué l'inadaptation du statut et des prérogatives des maires et autres responsables municipaux à:leurs missions. A moins de nous tromper, il nous semble que les secrétaires généraux du FLN et du RND se sont échangés durant douze ans le poste de Premier ministre. Que n'ont-ils pas songé à améliorer, quand ils en avaient le pouvoir, le statut du maire en le conformant et en le confortant dans sa mission de gestionnaire de la commune et de la wilaya? Aussi, ces «politiques» ont-ils encore une fois raté l'occasion de se taire. Mais, nous restons convaincus que tant qu'un Belkhadem, un Ouyahia ou n'importe quel premier responsable de parti ne se portent pas candidats à la gestion d'une municipalité, le maire demeurera ce qu'il est: un exécutant sans autre autorité que celle chichement déléguée par l'administration qui accapare de fait le pouvoir communal. N'a-t-on pas intimé aux maires de s'occuper «uniquement» des trottoirs et des ordures? Pourquoi, en effet, voter? se demande le commun des citoyens, pour des gens qui n'ont pas l'aptitude de décider par eux-mêmes de ce qui serait bon pour la commune? Tout un programme en effet!

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