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Comment l'Algérie pourrait réagir?
LE DERNIER EPISODE DU FEUILLETON GALSI
Publié dans L'Expression le 06 - 12 - 2012

La donne gazière mondiale a fondamentalement changé
«L'habituel défaut de l'homme est de ne pas prévoir l'orage par beau temps.» Nicolas Machiavel
Un coup d'éclair dans la planète gaz: L'Algérie se retirerait du gazoduc Galsi: En effet, l'Assemblée générale de Galsi, tenue le 14 novembre 2012 à Milan, a reporté à l'unanimité de ses membres la Décision finale d'investissement (FID) au 30 mai 2013, pour des raisons " techniques ", a précisé dans un communiqué le groupe Sonatrach. On sait que le communiqué commun sanctionnant la visite à Alger, le 14 novembre dernier, du président du Conseil italien, Mario Monti, avait indiqué que l'Algérie et l'Italie ''ont pris acte avec satisfaction de l'état significatif d'avancement du projet Galsi, qui marque une étape importante dans la concrétisation de ce projet hautement stratégique pour l'approvisionnement à long terme du marché italien en gaz.'' Pourtant, tout semble remis en cause.
Le projet Galsi en quelques chiffres
Le consortium Galsi (acronyme pour Gazoduc Algérie - Sardaigne - Italie), porté par la Sonatrach et plusieurs partenaires, étudie une liaison sous-marine en Méditerranée par gazoduc entre l'Algérie et l'Italie, en passant par la Sardaigne. Cette liaison de 1 505 km doit acheminer à terme jusqu'à huit milliards de mètres cubes (normaux) de gaz naturel par an. La mise en service était prévue en 2012. L'accord sur une enveloppe de 3 milliards de dollars d'investissement pourrait finalement être pris en 2010, pour une mise en service en 2014. Le 2 février 2010, Nicolas Sarkozy a annoncé l'engagement de l'Etat français en faveur du raccordement de la Corse au gaz naturel. Une des solutions pourrait être un raccordement à la canalisation Galsi. Les actionnaires du consortium sont: Sonatrach (Algérie): 41,60%, Région Sardaigne (Italie): 11,60%, Enel Power (Italie): 15,60%, Edison (Italie): 20,80%, Hera SPA (Italie): 10,40%. Il est à rappeler que le gazoduc Galsi était classé à l'époque par l'Union européenne comme un projet prioritaire et stratégique pour l'approvisionnement en gaz de l'Europe. Il devrait être posé en quatre tronçons. La canalisation devrait s'étendre de Hassi R'mel á El Kala sur un tronçon onshore de 600 km puis d'El Kala á Cagliari sur un deuxième tronçon mais offshore de 310 km, ensuite de Cagliari à Olbia en Sardaigne sur une longueur onshore de 300 km et enfin d'Olbia à Pescaia sur un dernier tronçon offshore de km. C'est sur ce dernier tronçon que les problèmes sont apparus. Les autorités de l'île mettant en cause le trajet actuel de la canalisation pour des raisons écologiques et patrimoniales.
Les problèmes techniques ne datent pas d'aujourd'hui
Le projet Galsi était, dès le début, bancal car l'Italie a invoqué chaque fois des motifs différents. Pour rappel, il y a deux ans le retard pour son démarrage, à cause de certains problèmes rencontrés sur le tracé originel en Sardaigne, était signalé. C'est l'ancien président-directeur général de Sonatrach, Mohamed Meziane, qui a fait état de ces difficultés dans une interview accordée en septembre 2009 au journal italien Il Sole 24 Ore. Selon M. Meziane, la compagnie italienne Snam Rete Gas, contrôlée par le groupe ENI et qui est en charge de la réalisation de la partie onshore et offshore du gazoduc, "a rencontré des problèmes avec la stabilité des sols dans certaines zones sismiques en Sardaigne". Cette situation "va entraîner un retard dans le démarrage du projet". Mohamed Meziane a laissé entendre que le projet de gazoduc Galsi entre l'Algérie et l'Italie pourrait changer de tracé et c'est ce " qui va ralentir le programme ".. (1) Pourquoi cela n'a pas été fait depuis (trois ans après). Tout est parti en fait, d'une dépêche de Reuter le 30 novembre: " L'Algérie menace de se retirer du projet de gazoduc Galsi, censé acheminer une partie de sa production de gaz naturel vers l'Italie, si Rome participe aux projets concurrents South Stream et Trans Adriatic Pipelines (TAP) ", ont dit vendredi deux sources officielles italiennes. "L'Algérie dit qu'elle ne considérera pas les conditions d'investissements comme appropriées si l'Italie soutient South Stream et TAP", a déclaré une des sources, précisant que le président du Conseil italien, Mario Monti, en avait été informé lors de sa visite à Alger le 14 novembre. Une source industrielle a en revanche imputé à la crise économique le retard du projet, dont le coup d'envoi devait être donné mi-novembre. L'Algérie fournit déjà à l'Italie près de 35% de son gaz naturel importé grâce à un gazoduc qui passe par la Tunisie. Le pétrolier italien ENI entend de son côté participer au projet de gazoduc South Stream, qui permettra d'alimenter en gaz russe les pays d'Europe occidentale, dont l'Italie, en passant par la mer Noire et les Balkans. Le projet de gazoduc TAP entre l'Italie, la Grèce et l'Albanie est également à l'étude et une décision définitive devrait être prise d'ici la fin de l'année. (2)
Une deuxième raison: les prix du gaz
Au mois de juillet dernier, d'après l'APS le P-DG de Sonatrach, M.Abdelhamid Zerguine, avait indiqué que son groupe allait se prononcer en novembre sur l'opportunité de développer ou d'abandonner ce projet. Il a révélé, pour la première fois, que la décision d'engager le développement de ce gazoduc a été retardée en raison de formules de prix que les associés voulaient imposer à son groupe. "Nous ne pouvons l'engager que si nous avons des contrats fermes, les quantités de gaz dédiées (à cette canalisation) sont là et que l'on cesse d'avoir la pression actuelle sur les prix à long terme", avait-il dit. Le ministre de l'Energie et des Mines, M.Youcef Yousfi avait de son côté affirmé en juin dernier que l'Algérie allait maintenir la formule de prix des contrats gaziers à long terme avec ses clients européens, une fois arrivés à terme, excluant l'intégration des formules de prix du marché spot dans ses contrats de livraison par gazoducs. Il ne faut pas aussi perdre de vue, écrit Abderrahmane Mebtoul, l'entrée en service en 2014 du gazoduc russe South Stream qui pourra devenir le concurrent direct du Galsi.
" Le gazoduc russe sera opérationnel en 2014, bien avant le Galsi, dont une partie des 65 milliards de m3 qu'il va transporter va alimenter l'Italie ", En plus, le Galsi va coûter 15% beaucoup plus cher que le South Stream, un investissement long à amortir sauf si les prix du gaz rebondissent sur les marchés internationaux. Comme on le constate, la rentabilité du Galsi est de loin inférieure au projet russe, le South Stream va coûter 15 milliards d'euros et va faire transiter 65 milliards de m3, alors que le coût du gazoduc algérien pourrait avoisiner 3,5 à 4 milliards d'euros pour seulement une capacité de 8 milliards de m3 ". Enfin, le bouleversement géostratégique au niveau des marchés gaziers impose les gaz de schiste comme une nouvelle donne qu'il ne faut pas négliger dans l'analyse du marché gazier futur. La Pologne par exemple, située de surcroît en pleine Europe, a des réserves de gaz conventionnels de 5000 milliards de m3. En attendant que le Galsi voit le jour, l'Algérie doit défendre ses parts de marché en Europe où de grands producteurs se livrent une vraie bataille du gaz, qui sera accentuée avec l'arrivée de nouveaux gazoducs comme South-Stream et Nabucco, une autre canalisation de 31 milliards de m3 de gaz/an, qui fait partie du grand projet du corridor gazier Sud, destiné à réduire l'indépendance européenne du gaz russe." (3)
Malgré la visite du président Mario Monti le 14 novembre dernier, le contentieux algéro-italien n'a pas été apuré. La production à un rythme rapide des gaz non conventionnels aux USA et en Europe explique en partie cette situation avec un coût de 4/5 dollars le Mbtu aux USA et légèrement supérieur en Europe et en Asie (7/8 dollars), en Europe et en Asie depuis la catastrophe nucléaire au Japon, pour l'Algérie le prix rentable du gaz conventionnel par canalisation devant se situer à 9/10 dollars et 13/14 dollars pour le GNL. Alors que l'Algérie tablait sur des exportations de l'ordre de 85 milliards de m3 pour 2011/2012. Concernant l'approvisionnement de l'Europe, et cela n'est pas propre à Sonatrach mais également pour le géant russe Gazprom, il faudra tenir compte de la donne polonaise qui pourrait bouleverser la donne énergétique européenne. L'Algérie fournit à l'Europe 25/30% de ses besoins en gaz naturel, ce qui représente 70% des exportations algériennes, étant le troisième fournisseur de gaz de l'Europe après la Russie et la Norvège." (3)
Quelle serait la solution?
Pour l'expert économiste Abderrahmane Mebtoul, le salut viendrait des économies d'énergie. " Les économies d'énergie, écrit-il, supposent un nouveau modèle de consommation énergétique, une politique des prix plus rationnelle et le développement de sources alternatives d'énergie (le solaire) pour les besoins du marché national. Ce qui permettrait d'alléger la pression de la demande sur l'offre de gaz et donc, pour l'Algérie d'honorer ses engagements internationaux. Car, il ne faut pas seulement comptabiliser les exportations mais également la consommation intérieure. Ne pouvant pas compresser la demande intérieure en deçà de 50 milliards de mètres cubes gazeux entre 2011/2020, le raisonnable étant 60/65 milliards de mètres cubes gazeux, au risque de freiner le développement, compte tenu des exportations prévues et de la consommation intérieure (scénario moyen du Creg. " (4)
Nous sommes d'accord, sauf que les économies d'énergie doivent faire partie d'une stratégie d'ensemble. L'exemple suivant nous informe sur l'anticipation, maitre mot dans un monde de plus en plus fluctuant. En Europe voisine, on élabore des stratégies de long terme. Nous lisons dans le dernier rapport final, "Accès à l'huile, le gaz et les minéraux dans un monde en mutation", qui va être publié en décembre ":
" L'accès aux ressources naturelles en Europe jusqu'en 2040 dépendra de facteurs économiques, politiques et technologiques qui sont difficiles à prédire. Par conséquent, l'approche politique de l'UE doit être plus large et plus souple, selon un projet de recherche financé par l'UE". Des recommandations sur les approches politiques pour relever ces défis sont faites. " Nous pensons qu'il ya un problème du côté de l'offre, déclare Peter Buchholz, de l'Institut fédéral allemand pour les géosciences et des ressources naturelles, l'un des auteurs du rapport, lors d'une conférence à Bruxelles, le mercredi 28 novembre. Ce n'est pas la disponibilité géologique, mais il y a des restrictions d'approvisionnement en provenance économique, environnementale, sociale et politique".
"La Russie n'a pas non plus hésité à utiliser sa position dominante sur le marché du gaz naturel de ''récompenser'' ou ''punir'' les pays en appliquant les différences de prix considérables. "" En plus de cela nous pourrions risquer de perturber l'approvisionnement de façon accidentelle ou par des hausses de prix en provenance de catastrophes naturelles, mais aussi de l'instabilité politique ",(5).Que faisons-nous pour notre part?
Sérieux problèmes
Sonatrach, dans son communiqué, parle du report de la décision finale pour la réalisation du projet Galsi au 30 mai 2013, de "raisons techniques". Que pourraient-être ces raisons dans un projet pareil? C'est une façon diplomatique et politiquement correct pour dire qu'il y a un sérieux problème. A l'époque, il y a dix ans l'AIE montrait que le marché du gaz sera de plus en plus tendu et qu'il vaut mieux pour l'Algérie et l'Italie de s'engager sur une politique de long terme mutuellement profitable. Depuis plusieurs données sont apparues et que nous n'avons pas anticipées. Il y a d'abord, la réalité des gaz de schiste qui ont perturbé fondamentalement le marché du gaz puisque le plus grand producteur (les Etats-Unis) vont vers l'autosuffisance, voire l'exportation dans quelques années. Rapport de l'AIE WEO (World Energy Outlook) du 12 novembre 2012. La donne gazière mondiale a fondamentalement changé. De plus, le gaz soviétique devient de plus en plus abordable, notamment avec la mise en service prochaine du North Stream et du South Stream concurrent du projet occidental Naboucco. Enfin, l'Italie se découvre des gisements de gaz de schiste et surtout de pétrole de schiste qui peuvent lui permettre de changer de modèle de consommation en réduisant la part du gaz importé d'Algérie, d'autant que la situation financière de l'Italie ne lui permet pas de faire des dépenses qu'elle peut différer. Paradoxalement, le temps travaille pour l'Italie. Les prix du gaz naturel sont appelés à baisser du fait de la donne du gaz de schiste. L'Italie ne serait pas intéressée par une rigidité et se lier par des prix sur le long terme car l'approvisionnement sera de moins en moins difficile à trouver. Elle n'a que l'embarras du choix (ses potentialités, la Pologne voisine, les deux gazoducs russes et même le TAP, l'appétit du Qatar), à la différence de l'Algérie qui privilégie des formules sur le long terme que nous avons colportées avec nous en traversant le siècle, alors que nous sommes dans un monde de plus en plus anomique où il faut être stratège et vendre au plus offrant au quotidien sur les marchés spots. L'Italie risquant même de remettre en cause les anciens contrats, à avoir des prix sur le long terme, ce que souhaite l'Algérie. Le fait de différer la décision finale, à savoir s'il faut ou pas lancer les travaux, n'est pas en faveur de l'Algérie. Les acheteurs potentiels se tourneront vers la Russie qui mettra à leur disposition 60 milliards de m3. C'est donc le sauve-qui-peut et l'Algérie n'a pas, de notre point de vue, de stratégie du fait que nous ne formons plus des diplômés opérationnels.
Les temps seront de plus en plus difficiles pour l'Algérie, nous l'avons vu avec le GNL vers les Etats-Unis - nous n'avons pas pu anticiper l'avènement des gaz de schiste qui ont rendu les Etats-Unis autosuffisants, voire exportateurs bientôt. L'Algérie a des difficultés à commercialiser son gaz au meilleur prix. Ceci provient d'un manque de visibilité pour le futur dans le cadre d'une stratégie de développement durable que seul un modèle énergétique flexible et cohérent, engageant toute la société, tous les départements ministériels, pourra sauver le pays et laisser quelque chose aux générations futures. Il nous faut développer de nouvelles formules avec les partenaires: un transfert massif de technologie dans les énergies renouvelables contre un approvisionnement pérenne. Ce sera un partenariat gagnant-gagnant. Il nous faut former les hommes et les femmes de demain. Place à la science, tournons le dos à l'approximation...
1.http://pipeinfos.wordpress.com/les-grands-projets/le-projet-du-gazoduc-galsi/
2.Alger prêt à se retirer du projet de gazoduc vers l'Italie Reuter 30 11 2012
3.Camilia 21 Janvier 2012 http://www.lce-algerie.com/entreprises-et-marche/16-entreprise-et-marche/837-gazoduc-galsi-le-retard-est-l-un-probleme-italo-italien-r.html
4.http://www.djazairess.com/fr/search?q=
O%C3%B9+s'arr%C3%AAtera+le+prix+du+p%C3%A9trole++Les+cours+ont+doubl%C3%A9+en+une+ann%C3%A9e
5.http://www.euractiv.com/specialreport-resource-efficienc/eu-change-policy-approach-oil-ga-news 516347?utm_source=EurActiv%20
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