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"L'Algérie est un riche client de la France"
ABDELMADJID MERDACI, HISTORIEN, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 19 - 12 - 2012

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Le cinquième chef d'Etat Français effectuera les 19 et 20 décembre une visite en Algérie. Cette visite s'annonce, d'ores et déjà, singulière et suscite un intérêt particulier. En la circonstance, Abdelmadjid Merdaci, docteur en sociologie, diplômé d'études approfondies en histoire, actuellement enseignant au département des sciences de la communication à l'Université Mentouri et auteur de plusieurs études sur le Mouvement national, répond à nos questions.
L'Expression: Que signifie pour vous la visite de François Hollande en Algérie? Croyez-vous que cela va donner un nouveau souffle aux relations entre les deux pays?
Abdelmadjid Merdaci: François Hollande est le cinquième chef d'Etat français à effectuer le déplacement d'Alger et il le fait dans un contexte particulièrement compliqué. Alger, marché quasi protégé pour l'économie française, est encore plus important aujourd'hui au moment où celle-ci fait face à l'une de ses plus importantes crises de son histoire. L'Algérie est un client riche, qui dispose de moyens financiers importants et la question qui se pose est celle de savoir si les patrons qui accompagnent le président français veulent seulement des parts de marché ou vont répondre aux sollicitations répétées des Algériens en matière d'investissements directs. Cela noté, «la thèse du souffle nouveau» à donner aux relations algéro-françaises est une véritable Arlésienne qui accompagne chaque rencontre ou chaque initiative diplomatique. C'est bien là le signe que ces relations, en dépit de déclarations de principe, peinent à s'inscrire dans une durée significative et obéissant aux seules logiques d'Etat.
Pensez-vous que la reconnaissance du 17 Octobre va vers une repentance et que signifie cette reconnaissance en elle-même?
Le 17 octobre dernier, le communiqué de la présidence française faisait état de la «reconnaissance d'une répression sanglante des manifestants algériens». La diplomatie algérienne, comme beaucoup d'observateurs ont considéré qu'il s'agissait là d'une avancée. A bien y regarder, le fait majeur demeure que la France officielle reste dans le déni de son passé colonial et de son cortège des crimes de masse. Pour revenir au 17 octobre, les travaux et les témoignages dont nous disposons maintenant autorisent de parler d'un crime d'Etat qui ne peut plus être imputable aux seuls exécutants.
Le dossier des archives continue d'envenimer les relations entre l'Algérie et la France, peut-on envisager des solutions, selon votre avis?
Cette question des archives est tout à fait emblématique de la difficulté à apurer le contentieux de la colonisation. L'administration française, qui a transféré de manière litigieuse les fonds d'archives constitués en Algérie, continue de plaider la «francité» de ces archives étant elles aussi d'abord liées à l'histoire d'une société violentée, subjuguée. Sur cette question comme sur d'autres bien plus lourdes, il faut bien faire le constat de l'absence d'une volonté politique algérienne de solder clairement l'insoutenable contentieux colonial.


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