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Fin de mission pour l'émir du Qatar
IL A PASSE LE TEMOIN À SON FILS AÎNE
Publié dans L'Expression le 25 - 06 - 2013

La famille régnante du Qatar avec le père, le fils et l'épouse
Il a perdu les faveurs de ses parrains américains et celles de la très agissante Cheikha Moza.
L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, a informé la famille régnante de sa décision de remettre le pouvoir à son fils, a annoncé hier, la chaîne Al Jazeera. Chauffé à blanc, porté à bras-le-corps par les Etats-Unis d'Amérique, l'émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, n'a plus la cote. Ainsi donc, son employeur, l'Oncle Sam, vient de lui signifier une fin de mission après avoir «vaillamment servi» de croupion US dans le Monde arabe. Pis encore, il n'a pas seulement perdu les faveurs de ses parrains, mais également celles de la très agissante Cheikha Moza. Sous l'injonction de cette dernière, l'émir sera contraint de passer le témoin à Tamim, son fils aîné. Né en 1980, Cheikh Tamim, deuxième fils de l'émir et de Cheikha Moza, sa deuxième épouse, est le commandant en chef adjoint des forces armées. Le souverain «s'est réuni avec la famille régnante et les notables et les a informés de sa décision de remettre le pouvoir au prince héritier, Cheikh Tamim ben Hamad Al Khalifa», a précisé la chaîne. Cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, doit prononcer, aujourd'hui, un discours à la nation, a annoncé le palais dans un communiqué. Selon des sources diplomatiques arabes et occidentales au Qatar et dans la région, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Arabie Saoudite notamment, ont été prévenus des intentions de l'émir qui, disent-ils, tient à assurer un transfert du pouvoir en douceur à la jeune génération.
Il s'agit d'une première dans ce pays et dans l'histoire récente du Monde arabe où aucun souverain n'a jamais renoncé au pouvoir de son plein gré. Mais l'émir l'a-t-il fait de son propre gré quitte à rompre pour cela avec la tradition des monarchies arabes dont les dirigeants restent généralement en place jusqu'à leur mort? Sans bruit, Hamad Ben Khalifa sera ainsi éjecté par une intrigue de palais. C'est l'histoire de l'arroseur arrosé: en 1995, il a fomenté un coup d'Etat contre... son père.
Au plan interne, cela ne signifie pas de grands changements. Le nouveau patron du Qatar contrôle l'essentiel des ministères-clés comme l'armée et la sécurité. En revanche, c'est au plan international que cette décision prend toute son épaisseur. Exécutant parfaitement le rôle que lui font jouer les puissances occidentales, notamment les Etats-Unis d'Amérique, l'abdication de Cheikh Hamad est un véritable bouleversement qui pourrait avoir des conséquences sur sa politique étrangère. En parfait croupion, le petit Emirat du Golfe n'a pas ménagé ses efforts pour exécuter l'ambitieux projet de l'administration américaine selon lequel «il faut donner sa chance à l'islamisme light dans le Monde arabe». Le Qatar qui fait figure de nain dans le Moyen-Orient n'a jamais caché son soutien aux partis islamistes. Depuis le début du printemps arabe, il s'est donné un rôle d'acteur majeur dans la région au point d'agacer les autres monarchies du Golfe dont son voisin immédiat, l'Arabie Saoudite. Il a appuyé le parti Ennahda en Tunisie actuellement au pouvoir, il a porté à bras-le-corps les Frères musulmans en Egypte également au pouvoir, il a offert sa médiation dans le conflit yéménite, déboursé une fortune et contribué militairement à renverser le colonel El Gueddafi en Libye et il est à la tête des Etats arabes qui poussent à armer l'opposition syrienne pour faire éjecter du pouvoir Bachar Al Assad et installer, évidemment à sa place, des islamistes. Au Moyen-Orient, une région politiquement statique, l'émir Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, âgé de 59 ans, est le plus actif, le plus bruyant. Avec des revenus d'exportations autour de 100 milliards de dollars par an, l'argent coule à flots et booste les conquêtes extérieures de l'émir. Même en Europe, notamment en France, on s'affole. Le petit monstre de Doha menace de bouffer le monde avec ses pétrodollars. Mais tout a une fin, y compris les folies du Royaume! Avec cette abdication, cela signifiera-t-il la fin de cette machine à placer des islamistes au pouvoir?
Il y a fort à parier sur cette éventualité, surtout que le centre névralgique du Monde arabe, la grande Egypte se trouve à la «Mosri du chaos» depuis que les Frères musulmans ont accédé au pouvoir. Ayant déçu, le président Mohammed Morsi se trouve face à une forte opposition et le scénario de son départ du pouvoir n'est pas écarté. Du coup, une double fin: celle de l'islamisme au pouvoir et celle de la mission de l'émir du Qatar.


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