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Après des mois de chaos le pays élit son président
PRESIDENTIELLE AU MALI
Publié dans L'Expression le 29 - 07 - 2013

Près de 6,9 millions d'électeurs ont voté hier pour élire un nouveau chef de l'Etat dans un pays traumatisé et plongé durant plusieurs mois dans le chaos et l'incertitude.
Les Maliens votaient hier dans le calme au premier tour d'une présidentielle devant permettre de tourner la page de 18 mois d'une crise politique et militaire qui a plongé leur pays dans le chaos. Dans les villes du Nord, Kidal, Gao et Tombouctou, région qui a subi en 2012 la violence et l'occupation de rebelles touareg et de groupes jihadistes liés à Al Qaîda, le vote se tenait sous la surveillance de casques bleus de la force de l'ONU, la Minusma, et de l'armée malienne assistés par les 3.200 soldats français restés au Mali.
Un des groupes jihadistes qui ont occupé le Nord, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a menacé samedi de «frapper» les bureaux de vote et tenté de dissuader «les musulmans maliens» de prendre part au scrutin. Près de 6,9 millions d'électeurs étaient appelés à voter à cette présidentielle à laquelle se présentent 27 candidats, dont deux grands favoris: Ibrahim Boubacar Keïta, ancien Premier ministre, et Soumaïla Cissé, ancien ministre des Finances et ex-dirigeant de l'Union économique et monétaire (Uémoa). Après avoir voté à Bamako entouré d'une cohorte de partisans, Ibrahim Boubacar Keïta, «très confiant», a affirmé qu'après cette présidentielle, «seul le Mali sera gagnant» pour «oublier le cauchemar» qu'il vient de vivre «Aujourd'hui, il faut tourner la page», a de son côté déclaré Soumaïla Cissé en votant dans la capitale. «Il faut retourner dans le calme à des institutions républicaines». A Bamako, dans un centre de vote installé dans le lycée Mamadou Sarr, plusieurs centaines d'électeurs attendaient de pouvoir voter avant l'heure d'ouverture des bureaux à 08H00 (locales et GMT).
C'est là qu'a voté le président par intérim, Dioncounda Traoré, qui ne se présente pas, affirmant à la presse que c'était «le meilleur scrutin» que le Mali ait organisé depuis son indépendance de la France en 1960. A Kidal, bastion des Touareg et de leur rébellion dans le nord-est du pays où les tensions entre communautés touareg et noires sont vives, le vote a commencé en retard dans plusieurs bureaux. A l'entrée de l'un d'eux, chaque électeur était contrôlé et fouillé par des soldats togolais de la force de l'ONU au Mali, la Minusma. A Gao, la plus grande ville du nord du Mali, plusieurs dizaines de personnes faisaient la queue dans le calme pour voter dans un centre électoral installé dans une école près de la place de l'indépendance. «J'espère qu'avec ma voix mon candidat sera élu et pensera surtout à développer ma région longtemps abandonnée», a déclaré Issoufou Cissé, un quinquagénaire en boubou bleu et turban blanc, sous le regard des gendarmes déployés pour assurer la sécurité du site. Devant un bureau de vote de Tombouctou, ville qui a payé un lourd tribut à l'occupation jihadiste, de nombreux électeurs cherchaient en vain leur nom sur les listes car, selon un observateur national, «le travail d'identification, n'a pas été fait, des électeurs ne savent pas où ils vont voter».
Devant les bureaux de vote visités, des militaires maliens montaient la garde, une arme en bandoulière, et fouillaient les électeurs. «Ce sont des élections particulières, c'est pour ça que la sécurité est renforcée», explique un sergent de l'armé malienne.


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