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Des associations internationales interpellent le pouvoir
LEVEE DE L'ETAT D'URGENCE
Publié dans L'Expression le 14 - 03 - 2004

Elles dénoncent le maintien de l'état d'urgence qui date de l'année 1992.
A l'initiative de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (Laddh), quarante associations et fédérations des droits de l'homme issues de différents pays de la planète, ont dans un communiqué appelé à la levée de l'état d'urgence en Algérie. Ces associations dénoncent le maintien de cet état d'urgence qui date de l'année 1992 et que le pouvoir n'a nullement l'intention de lever malgré la nette amélioration de la situation sécuritaire. Les signataires de ce communiqué annoncent «leur adhésion à la campagne menée par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme pour exiger la levée immédiate de l'état d'urgence, condition indispensable pour que le peuple algérien puisse enfin reconquérir l'espace public, rétablir la vérité et la justice sur toutes les violations des droits de l'homme, et disposer de son droit de choisir ses gouvernants en toute liberté». Cet appel, signé par notamment la Fidh, intervient quelques jours avant l'ouverture de la campagne électorale qui débouchera sur l'organisation du scrutin présidentiel prévu le 8 avril prochain. «C'est sous cet état d'urgence que le pouvoir en place compte organiser un autre scrutin présidentiel. Cette situation ne pourra en aucun cas garantir un processus électoral libre et transparent», est-il notamment mentionné dans le communiqué en question. Il faut comprendre par là que ces associations doutent de la régularité du scrutin rejoignant ainsi la position des 10, dont fait partie Ali Yahia Abdennour président de la Faddh, qui soupçonnent l'administration d'être inféodée au président candidat.
Depuis de longues années, des partis et des personnalités politiques exercent vainement un forcing sur le pouvoir qui, vaille que vaille, se confine dans sa position de maintenir l'état d'urgence sous prétexte que le terrorisme n'a pas été définitivement éradiqué. Des partis comme le FFS, le PT et autres ont, depuis Sant' Egidio, toujours soutenu que cet état d'urgence freinait considérablement l'avancée du pays et privait les citoyens de leurs libertés les plus élémentaires. Abassi Madani, le leader de l'ex-FIS, a lui aussi, appelé dernièrement à la lever de l'état d'urgence, relayé par le MSP qui de son côté propose un débat au parlement dans la perspective de lever cet état d'urgence qui, faut-il le rappeler, est directement géré par le ministère de l'Intérieur et non par le ministère de la Défense qui, lui, a la charge d'administrer l'état de siège. Mais tous ces appels sont restés lettre morte auprès du pouvoir en place arguant du fait que l'état d'urgence ne nuit nullement à la démocratie. Dans l'une de ses interventions, Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur, a estimé que celui-ci n'était pas le problème majeur de l'Algérie à un moment où le pays s'apprête à rentrer de plain-pied dans une élection présidentielle que redoutent certains candidats à cause justement du maintien de l'état d'urgence, qui, selon eux, prive les électeurs de s'exprimer librement. Même le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, ne voit pas l'utilité de la levée de cet état d'urgence en l'état actuel des choses. En définitive, et même si ces associations espèrent un écho favorable à leur appel, il n'en demeure pas moins que sur cette question, un véritable dialogue de sourds s'est instauré entre la classe politique, ou du moins dans sa majorité, et le pouvoir qui ne veut, jusqu'à l'heure actuelle, entendre parler de la levée de l'état d'urgence.


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