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Abdelmalek Sellal, Premier ministre
LE CHEF DE L'ETAT PROCÈDE À UN PROFOND REMANIEMENT MINISTERIEL
Publié dans L'Expression le 12 - 09 - 2013


«Nous irons jusqu'au bout avec cette équipe»
Réagissant à la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé que «le gouvernement est homogène et que chaque ministre prendra ses responsabilités pour mener à terme l'ensemble des programmes du président de la République». M.Sellal s'exprimait en marge de la 13e Rencontre internationale de l'Association internationale des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires (Aicesis) qui s'est déroulée, hier, au Palais des nations à Alger. «Ce sont des ministres expérimentés, ils vont faire bouger les choses», a-t-il dit ajoutant que la priorité est donnée à l'industrie puisque le nouveau département ministériel comporte le développement de l'industrie de même que nous accordons une importance primordiale à l'agriculture», a-t-il déclaré soulignant également que «c'est pour la première fois qu'il y a un ministère de la Réforme du secteur public».
«C'est clair, net et précis, nous irons jusqu'au bout avec cette équipe», a-t-il tranché.
Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la défense
Le général qui fait le consensus
Le doyen des généraux en exercice, Ahmed Gaïd Salah, qui vient d'être nommé vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, n'est pas à présenter dans les rangs de l'Armée nationale. Après la démission du général de corps d'armée, Mohamed Lamari, de son poste de chef d'état-major de l'ANP, le Président Bouteflika a nommé le général Gaïd Salah, le 5 août 2004, à la tête de chef d'état-major de l'ANP. Il a été, en outre, promu en 2006 par le président de la République, chef suprême des armées, au grade de général de corps d'armée. Auparavant, le général Gaïd Salah occupait le poste de commandant des forces terrestres. Son statut de vétéran de l'armée a fait du chef d'état-major un homme du consensus entre les différentes générations de l'ANP. «Aâmi Salah» comme l'appellent affectueusement ses collègues du Haut commandement militaire, appartient à la toute première génération des officiers supérieurs de l'ANP et est une vieille connaissances du Président Bouteflika. A sa nomination à la tête de l'état-major, il a eu pour double tâche de poursuivre la lutte implacable contre le terrorisme et de moderniser l'institution militaire.
Ramtane Lamamra ministre des Affaires étrangères
Un chevronné à la tête de la diplomatie
Né en 1952, ce natif d'Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, a su grimper les échelons pour gagner des galons et devenir un diplomate hors pair.
La diplomatie algérienne aura de beaux jours. Le changement qui a été opéré à la tête de ce département ne peut que redorer le blason d'une diplomatie nationale quelque peu erratique. Ainsi, Ramtane Lamamra a été nommé par le chef de l'Etat à la tête de la diplomatie du pays à la place de l'actuel détenteur du poste, Mourad Medelci. L'information a été accueillie chaleureusement par la classe politique. Comme dirait l'ancien adage: «L'homme qu'il faut à la place qu'il faut.» Né en 1952, ce natif d'Amizour dans la wilaya de Béjaïa, a su grimper les échelons et gagner des galons pour devenir un diplomate hors pair. Son sérieux, ses compétences reconnues par ses pairs africains et étrangers l'ont propulsé à des responsabilités de haut niveau, au-delà des frontières le, faisant siéger à l'Organisation des Nations unies puis à l'Union africaine. Grâce à son talent, Ramtane Lamamra a réussi à faire une brillante carrière diplomatique au niveau régional et international. L'ancien commissaire de l'Union africaine à la Paix et à la Sécurité - dont il en assumait la responsabilité depuis le 28 avril 2008 - a gagné l'estime de plusieurs dirigeants africains. Quand le sommet de l'Union africaine (UA) tenu à Addis-Abeba le 1er février 2008 l'a élu avec une confortable majorité des deux tiers, le nouveau commissaire de la Commission Paix et Sécurité de l'UA (CPS/UA), l'Algérien Ramtane Lamamra, a eu le triomphe modeste. M.Lamamra qui remplaçait à la CPS/UA, un autre Algérien, Saïd Djinnit, a occupé plusieurs postes auparavant. Il a été secrétaire général au ministère des Affaires étrangères dans les années 1980, Envoyé spécial de l'Union africaine au Libéria entre 2003 et 2007. Il a également été ambassadeur d'Algérie auprès de l'ONU de 1993 à 1996, il a été également en poste à l'ambassade d'Algérie à Washington (1996-1999). Connu pour sa maîtrise des dossiers et sa sagesse, Lamamra a participé à la médiation de plusieurs conflits africains. Ce diplômé de l'Ecole nationale d'administration (ENA) d'Alger est devenu un acteur incontournable dans les médiations des conflits en Afrique.
Lamamra est, selon le jargon diplomatique, un spécialiste du multilatéral. En 1992-1993, il a été gouverneur au Conseil de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea), et a représenté l'Algérie auprès de l'Onudi. Il a commencé sa carrière diplomatique en 1989 comme ambassadeur à Djibouti et en Ethiopie où il était également accrédité auprès de l'OUA et de la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique (CEA). Son atout maître: la polyvalence. Il maîtrise de nombreux dossiers liés à ses nouvelles fonctions: désarmement, mercenariat, réforme de l'ONU, terrorisme, bonne gouvernance, nucléaire... Autant de sujets qu'il a eus à prendre en charge dans le cadre de ses missions successives. Idem pour le règlement des conflits qui est au coeur de ses nouvelles charges. «La première fois que j'ai participé à une médiation, se souvient-il, c'était lors de la crise entre le Mali et le Burkina Faso, en 1985. Depuis, j'ai eu à participer au règlement d'autres conflits, notamment le différend entre la Libye et le Tchad et la question du Liberia, où j'ai été Envoyé spécial de l'UA entre 2003 et 2007», témoigne-t-il.
Ramtane Lamamra maîtrise un autre dossier phare, à savoir, le Sahara occidental. C'est lui qui a dirigé la délégation algérienne invitée au titre d'observateur lors des trois premiers rounds de négociations entre le Maroc et le Front Polisario, à Manhasset (près de New York), entre juin 2007 et janvier 2008.
Tayeb Belaiz, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales
«La prochaine présidentielle en ligne de mire»
L'une des plus importantes nouveautés dans le nouveau remaniement, on notera le grand retour dans l'Exécutif, de Tayeb Belaiz, désigné ministre de l'Intérieur, en remplacement de Daho Ould Kablia. Magistrat de profession, l'ancien garde des Sceaux, a déjà occupé des fonctions au sein des services extérieurs du ministère de l'Intérieur. Avant d'exercer pendant plus de vingt-cinq ans la fonction de magistrat: président de la cour d'Oran, président de la cour de Sidi-Bel-Abbès, et enfin conseiller à la Cour suprême. En 1999, il devient membre de la Commission nationale de la réforme de la justice, mise en place par le Président Bouteflika, cette commission réunissait des experts, des cadres supérieurs de l'Etat, des magistrats et des universitaires. En 2002, il est nommé ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale. En 2003, il occupe le poste de ministre de la Justice durant plus de 9 ans avant d'être installé par le Président Bouteflika le 29 mars 2012 comme président du Conseil constitutionnel. Considéré comme un proche du Président Bouteflika, Tayeb Belaïz a toujours mené ses politiques de main de maître, c'est l'homme «droit» qu'il faut pour mener à bien l'élection présidentielle de 2014, qui risque d'être très mouvementée.
Tayeb Louh, ministre de la Justice
«Un homme de loi garde des Sceaux»
Tayeb Louh, est sans doute l'un des rescapés du bureau politique du FLN dans le gouvernement. L'ancien magistrat et ex-président du Syndicat national de la magistrature, a quitté son poste de ministre du Travail pour occuper un poste qui attendait depuis longtemps, celui de ministre de la Justice. Homme de droit Tayeb Louh va gérer les dossiers très sensibles de la justice, notamment les affaires de corruption qui avaient éclaboussé le monde économique et politique. Tayeb Louh a déjà fait ses preuves au ministère du Travail en imposant avec brio des réformes de la sécurité sociale, permis l'établissement d'un partenariat entre le système des mutuelles et la sécurité sociale, ce qui permettra d'introduire les prestations des mutuelles en matière d'assurance maladie dans le système de la carte Chifa.Tayeb Louh devait procéder à l'élargissement de la couverture sociale à de nouvelles catégories spécifiques. Il avait, en outre, annoncé un autre projet qui entrera en vigueur à partir de mars 2014 permettant de lutter contre la fraude aux remboursements. Aujourd'hui il sera lancé sur d'autres chantiers et avec de nouveaux défis.
Abdelkader Messahel, ministre de la Communication
Un retour inattendu
Alors que l'on donnait partant suite à son opération et à son hospitalisation en Belgique, l'ex ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines auprès du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel est revenu en force dans le dernier remaniement puisqu'il occupe désormais le poste de ministre de la Communication. Un poste important à l'aube de l'ouverture audiovisuelle, mais avec les mutations que risque de connaître le monde des médias avec l'avènement du multimédia et de l'Internet.
De plus, la communication c'est la force cachée du ministre Messahel qui était un ancien journaliste avant de rejoindre en 1971 le ministère des Affaires étrangères.
Parmi les principales destinations de la diplomatie algérienne: ambassadeur au Burkina Faso, ambassadeur aux Pays-Bas et conseiller ambassadeur auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des questions africaines. Considéré comme un très bon communiquant, maîtrisant les trois langues, le nouveau ministre de la Communication est à l'aise aussi bien en diplomatie qu'en communication.


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