Mouvement partiel dans le corps des directeurs de la Protection civile    Concours Gourmand World Cookbook Awards: le livre "Le couscous, racines et couleurs d'Algérie" en finale    Algérie-UE : tirer le meilleur parti des ressources disponibles pour renforcer les relations commerciales    Les performances de la troupe "Arokass" de Djanet, parmi les principales attractions de l'Exposition universelle d'Osaka    CNRC : le nouvel organigramme et la numérisation au centre d'une réunion au ministère du Commerce intérieur    Fédération algérienne des sports aquatiques : ouverture des candidatures pour les postes techniques    Tour du Cameroun : l'Algérien Abdellah Benyoucef prend la deuxième place    La numérisation du secteur de l'enseignement supérieur a contribué à l'amélioration des œuvres universitaires    Mme Hamlaoui reçoit le DG de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie    Pétrole et gaz : rebond des prix, portés par des facteurs géopolitiques, économiques et climatiques    Nâama: inhumation du Moudjahid Daifallah Mohamed    Tourisme: l'importance de l'adoption de la modernisation et de la numérisation dans la gestion soulignée    Ghaza : 500 personnalités roumaines signent une lettre exigeant l'arrêt du génocide sioniste    Retour du premier contingent de hadjis des wilayas du Sud-est    Voile/Equipe nationale (Laser) : huit athlètes en stage de préparation à Alger Plage    La présidente de la Fédération européenne des journalistes appelle la Commission européenne à prendre des mesures urgentes pour protéger les journalistes à Ghaza    L'UNRWA qualifie d'"humiliant" le modèle de distribution de l'aide humanitaire à Ghaza    Les dockers du port de Marseille refusent de les embarquer !    L'AFC veut investir en Algérie    La victoire était à la portée des Fennecs !    Comment la diplomatie peut-elle être une solution à l'immigration clandestine ?    La Protection civile lance un appel urgent à la vigilance    Faire du baccalauréat 2025 un succès    Cherki entre dans une nouvelle dimension à Manchester City    «Ce que nous voyons à Ghaza est tellement douloureux, ça me fait mal dans tout le corps»    Mascara rend un hommage vibrant au martyr Ali Maâchi    L'expérience du Ksar de Tafilelt mise en lumière à l'Expo-2025 au Japon    Une nouvelle ère de rigueur pour l'investissement    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    Les conséquences pour le monde    29 millions de personnes vivent l'instabilité    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Témoin des atrocités coloniales dans les zones rurales    Unité des rangs et actions héroïques ancrées dans la mémoire nationale    La baguette normale devient un luxe    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un potentiel à préserver coûte que coûte
CONFERENCE SUR LA VALORISATION DES PRODUITS DU TERROIR
Publié dans L'Expression le 18 - 11 - 2013


Qui n'a pas entendu parler de la datte Deglet Ennour de Tolga, la figue sèche de Béni Maouche, l'olive de table de Sig, le melon de Bordj Ménaïel, la tomate d'Adrar, l'huile d'olive de M'chedallah, les oranges de Boufarik ou les abricots de N'gaous, ces produits phares du terroir algérien que nous envient beaucoup de pays? La liste est encore très longue. Malheureusement, la plupart sont méconnus ou ont simplement disparu, à cause de nos habitudes alimentaires qui se sont diluées avec le temps. Mondialisation oblige, les gens préfèrent acheter des aliments importés, plutôt que de consommer des produits du terroir, qui sont beaucoup plus nutritifs et surtout de meilleure qualité. Hôte du forum d'El Moudjahid, hier, Mme Yasmina Taya, présidente d'honneur de l'Association des femmes algériennes, chefs d'entreprise, a animé une conférence autour de ce thème, soulignant que l'Algérie recèle un trésor d'une valeur inestimable, qui est malheureusement soit inexploité, soit méconnu. Avouant elle-même qu'elle n'en connait, à peine, qu'une dizaine, la conférencière a insisté sur l'importance que revêtent les produits du terroir et sur leur impact sur le développement local. «Les produits du terroir sont la vitrine d'un pays. Malheureusement, chez-nous, ils ne sont pas, suffisamment, mis en valeur», a-t-elle confié. Selon elle, «les Algériens ont changé, à la longue, leurs habitudes alimentaires, en ne consommant les produits issus du terroir qu'à l'occasion de certaines fêtes religieuses ou culturelles». S'interrogeant sur la mondialisation et sur ses effets sur l'économie algérienne, Mme Taya a déclaré que celle-ci constitue une réelle menace et que seul un retour aux sources, c'est-à-dire la vulgarisation et la valorisation des produits du terroir, permettra à l'Algérie d'y faire face. Pour ce faire, elle insiste beaucoup sur la publicité et sur les produits d'emballage utilisés, pour attirer l'attention du consommateur et l'influencer dans ses choix. L'Internet constitue une des voies, soulignant qu'en France, il existe plus de 5000 sites qui ont investi ce créneau pour vanter les qualités des produits du terroir. Citant, à titre d'exemple, la filière lait, l'oratrice a précisé qu'en plus du lait, celle-ci peut produire du fromage, de la laine et de la viande. Autrement dit, créer des richesses, à condition, précise- t-elle, de se conformer à la réglementation qui préconise un étiquetage des produits afin de les identifier. Les produits doivent bénéficier d'un label- indication géographique et appellation d'origine- surtout ceux destinés à l'exportation. Déplorant la disparition de nombreux produits du terroir sur le marché, la présidente d'honneur de l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise a évoqué le cas du melon de la région d'El Tarf. «Qu'est-il advenu de ce fruit qui faisait la fierté des habitants d'El Tarf?», s'est- elle interrogée. Chaque région a ses spécificités. Pourquoi ne pas faire un listing de tous les produits du terroir cultivés dans les 48 wilayas pour les faire connaitre surtout aux citoyens qui habitent les villes? A ceux qui essayent de minimiser leur importance ou leur font de la mauvaise publicité, Mme Taya n'est pas allée pas par quatre chemins, soulignant que «les produits du terroir sont stratégiques et qu'ils n'ont rien de folkloriques.» Evoquant les expositions organisées de temps à autre, elle exhorte les initiateurs à multiplier ce genre de manifestations de façon à susciter l'intérêt des citoyens et leur faire connaître la gamme des produits du terroir, issus de telle ou telle région, spécialement la Caisse nationale de mutualité agricole. Dans sa communication, l'invitée du forum a loué les qualités du miel cultivé dans certaines contrées, indiquant qu'il possède des vertus thérapeutiques et que les grands laboratoires pharmaceutiques et de beauté se le disputent. Le raisin musqua, les pommes, les pêches, surtout celles cultivées en haute montagne, les prunes, les figues dont il existe une variété appelée «Djaâfar», qui pousse uniquement en hiver, les cerises, pour ne citer que ceux là, sont autant de fruits du terroir dont l'Algérie tire une certaine fierté et qui peuvent la replacer dans le giron des pays exportateurs de fruits.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.