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Une bonne récolte à Bouira
La figue produite en abondance
Publié dans La Tribune le 31 - 08 - 2009


De notre correspondant à Bouira
Nacer Hanniche
La flambée des prix, qui a touché les produits alimentaires et les fruits et légumes, depuis le début du mois sacré, a poussé les consommateurs à réduire leurs dépenses quotidiennes pour certains produits qu'ils jugent secondaires ou inaccessibles. Mais la coïncidence de Ramadhan avec le mois d'août, notamment la deuxième semaine du mûrissement des figueraies et des figues de Barbarie, a quelque peu arrangé plusieurs ménages. La figue est produite en abondance et on la trouve en grandes quantités au niveau des marchés et proposée à un prix abordable de 50-75 DA le kilo, selon la qualité et l'espèce. Au niveau du marché hebdomadaire, des magasins et des lieux de vente des cités, des adolescents et des adultes exposent des bidons et des caisses pleins de figues ayant différents goûts et couleurs. Un vrai commerce est arrivé à s'imposer, du fait que ces vendeurs qui veulent se procurer quelques économies pour préparer la rentrée scolaire ou en perspective de l'Aïd, arrivent à écouler leurs produits en dépit des sévères mesures prises par les autorités pour lutter contre le marché informel. En effet, depuis le début de Ramadhan, seuls la figue, le melon et la pastèque sont relativement abordables aux consommateurs, le prix du kilo étant de 70 DA. De plus, plusieurs enfants se sont spécialisés dans la vente de la figue de Barbarie sur la voie publique pour les automobilistes, ou après la rupture du jeûne, au prix de 5 DA l'unité épluchée. Depuis le mois de juillet, la vente de la figue a prospéré dans la wilaya de Bouira.
Partout, on peut voir des vendeurs, des adolescents et des adultes entreposent sur la route des caisses ou des fûts contenant de la figue fraîche cueillie tôt la matinée dans les champs. Interrogés sur le prix relativement excessif, l'un des vendeurs a indiqué que la figue est un fruit fragile, cueillie en petites quantités et difficile à transporter. Ces vendeurs, dont la majorité ont choisi ce créneau dans le seul but de subvenir aux besoins de leurs familles, viennent, chaque jour, des localités rurales : Haïzer, Taghzout, Aït Laaziz, M'chedallah, Aomar, El Esnam, Lakhdaria, et Aïn Bessam, pour commercialiser ce produit qui est entrain de reconquérir les ménages. En pleine saison, la figue qui porte divers noms selon la région (lakhrif, l'bekhsis), est le fruit agricole typiquement rural. Le travail dans une figueraie est similaire au travail dans une oliveraie, sur le plan de la difficulté ainsi que des moyens nécessaires pour la fructification d'un arbre. Ainsi, les personnes âgées qui ont hérité puis su protéger cette activité jalousement, ne cessent de dire que «fructifier un figuier est un travail de longue haleine». Surtout que les régions rurales n'ont bénéficié encore d'aucun concours de la part des pouvoirs publics pour développer ce créneau. Les anciens se remémorent «le temps où la terre était travaillée dans chaque village, ce fruit du terroir était garanti pour tout le monde, y compris pour ceux qui n'avaient pas de figuiers et les visiteurs». Ils déplorent l'état actuel des champs cultivés par le passé, par plusieurs sortes de fruits et légumes. De ce fait, malgré que la culture de la figue ne bénéficie pas d'un grand intérêt de la part des autorités du secteur, ce fruit continue de garnir les tables des consommateurs. Au cours des dernières années, même s'il n'y a pas de statistiques, nous savons que la production de la figue s'est développée à travers la wilaya.
Aujourd'hui, alors que les spécialistes parlent de 700 variétés de figue à travers le monde, dans la région, on retrouve sur le marché une dizaine de variétés importantes : la blanche, dont la peau est vert pâle et qui a une pulpe rouge et bien sucrée. Elle est très goûteuse mais assez rare car sa fragilité ne permet pas de la transporter. Son prix est également cher par rapport aux autres variétés car, dans certaines régions, elle est séchée et conservée durant une année pour être vendue comme de la figue sèche.
La deuxième variante est la violette dite ajenjar présentée sous différentes formes, la plus répandue sur les étals est constituée d'une peau violacée épaisse et d'une pulpe dont la couleur tire vers le grenat. Cette figue est beaucoup vendue car sa peau est rigide et permet son transport d'une région à une autre.


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