C'était hier, lors d'un point de presse qu'il a animé au siège de l'Union. «Le président Bouteflika, qui a insufflé une dynamique citoyenne au sein de la société, trouve aujourd'hui à sa disposition 900 associations à caractère apolitique structurées au sein de notre union», déclare, de prime abord, M.Kamel Gasmi, secrétaire général de l'Umac, hier, lors d'un point de presse qu'il a animé au siège de l'Union du mouvement associatif et citoyen (Umac) sis à Alger. Cette union, dont les origines remontent au lendemain des législatives de 2002, n'a connu son assemblée générale officialisant sa création qu'en date du 22 février 2004. C'est qu'il fallait d'abord, comme l'a insinué M.Gasmi, opérer «des sorties sur le terrain» pour convaincre les associations acquises aux thèmes de Bouteflika de la nécessité de s'insérer au sein de l'Umac, dont l'orientation est jusque-là «apolitique». Une orientation qui s'inspire, ajoute M.Gasmi, du fait que selon lui, «notre jeunesse structurée dans 900 associations nécessite aujourd'hui autant d'un profil que d'un cahier des charges pour pouvoir s'ériger en tant que partenaire privilégié des autorités». L'Umac, qui se veut un terreau rassembleur pour tous ces adhérents du mouvement associatif acquis au président Bouteflika, soutient, par le biais de son secrétaire général, que «les leaders des formations politiques sont déficitaires dans leur manière d'inculquer la conviction politique auprès d'une large partie de la jeunesse, en raison que les préoccupations citoyennes de cette dernière sont totalement ignorées». A ce titre, M.Mahmoudi, membre du bureau national de l'Umac, renchérit pour sa part que «la démocratie ne peut se construire par des partis qui se redéfinissent par le rejet de l'autre». Notons, en outre, qu'à l'instar de l'Union citoyenne (UC), le mouvement Umac a brisé l'anonymat autour de lui et a connu le paroxysme de son essor lors de la récente campagne pour la présidentielle. L'UC et l'Umac, deux pôles réunissant chacun une panoplie d'associations, celles qui ont affiché leur soutien au président de M.Abdelaziz Bouteflika et qui ont «activé» pour aboutir à sa succession à la magistrature suprême du pays. Le mouvement Umac tend à s'inscrire dans la durée et affirme mordicus «ne pas limiter notre existence en tant que mouvement à une période conjoncturelle quelconque», a ajouté Mme Fatiha Mouassa, elle aussi membre du bureau national. De plus, l'Umac se dit prête, d'ores et déjà, à apporter sa contribution pour la concrétisation du programme du président de la République, élu pour un second mandat. Enfin, les objectifs du mouvement Umac qu'il entend réaliser à long terme sont axés sur la volonté de revitaliser le rôle du citoyen au niveau de sa localité ainsi que la sensibilisation de cemême citoyen autour du programme de M.Bouteflika.
