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Ban, la "honte" de l'ONU "ne s'est pas effacée"
Publié dans L'Expression le 08 - 04 - 2014

Entre avril et juillet 1994, quelque 800 000 personnes, essentiellement issues de la minorité tutsi, ont été massacrées au Rwanda.
Les Nations unies ressentent toujours, vingt ans après, la «honte» de n'avoir pas pu empêcher le génocide de 1994 au Rwanda, a indiqué hier à Kigali le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors du lancement des cérémonies officielles de commémorations.
Relevant le «courage remarquable» de membres de l'ONU au Rwanda à l'époque, Ban Ki-moon a expliqué: «nous aurions pu faire beaucoup plus. Nous aurions dû faire beaucoup plus.
Les Casques bleus ont été retirés du Rwanda au moment où l'on en avait le plus besoin». L'ONU, impuissante face aux tueries, avait retiré l'essentiel de ses quelque 2 500 soldats déployés au Rwanda, mi-avril 1994, au plus fort des massacres commencés le 7 avril, quelques heures après la mort du président hutu Juvénal Habyarimana, dont l'avion a été abattu la veille au soir au dessus de Kigali. Entre avril et juillet 1994, quelque 800 000 personnes, essentiellement issues de la minorité tutsi, ont été massacrées au Rwanda.
«En l'espace d'une génération, la honte ne s'est pas effacée», a estimé M. Ban, rappelant qu'un an après le génocide au Rwanda, des Bosniaques musulmans avaient été abandonnés à leur sort dans l'enclave de Srebrenica, censée être protégée par l'ONU.
Le secrétaire général de l'ONU a évoqué, s'adressant au Rwandais, «le silence de la communauté internationale à l'heure où vous aviez le plus besoin d'elle». «Le génocide des Tutsi perpétré au Rwanda a été l'une des pages les plus sombres de l'histoire de l'humanité», a également souligné M. Ban, «pendant 100 jours, le sang a été versé. Vingt ans après, les larmes coulent encore».
Entre avril et juillet 1994, les Tutsi furent systématiquement ciblés et tués - souvent à la machette et au gourdin - chez eux, aux nombreux barrages érigés à travers le pays ou dans les églises où ils avaient trouvé refuge, par des militaires et miliciens hutu, assistés par une partie de la population.
Des Hutu refusant de se joindre aux tueries ou soupçonnés de liens avec des Tutsi périrent également. M. Ban a rappelé que «le devoir» de l'ONU était de «toujours protéger les personnes», et a assuré avoir demandé aux représentants de l'ONU dans le monde d'agir sans attendre «des instructions de la hiérarchie» si des gens risquent d'être victimes d'atrocités.
Il a rappelé que l'ONU avait depuis mi-décembre ouvert les portes de ses bases au Soudan du Sud à plusieurs milliers de personnes fuyant les combats et les massacres qui déchirent le pays. «Grâce à ce geste, des milliers de personnes sont encore en vie aujourd'hui - et c'est là un effet des leçons tirées de ce qui s'est passé au Rwanda», a-t-il expliqué: «nous ne devons pas nous contenter de répéter éternellement +plus jamais ça+».


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