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Joe Biden attendu à Kiev
EN PLEINE INSURRECTION DANS L'EST DE L'UKRAINE
Publié dans L'Expression le 22 - 04 - 2014

Le vice-président américain en éclaireur à Kiev
Sur le terrain, aussi bien les Russophones dans l'Est que les nationalistes pro-occidentaux à Kiev continuent de tenir leurs positions.
La Russie a accusé hier les autorités ukrainiennes pro-occidentales de violer l'accord de Genève censé mettre fin à l'escalade dans l'Est en proie à une insurrection séparatiste, quelques heures avant l'arrivée à Kiev du vice-président américain Joe Biden. «Non seulement, l'accord de Genève n'est pas respecté mais des mesures sont prises, notamment par ceux qui se sont emparés du pouvoir à Kiev, qui l'enfreignent grossièrement», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. La signature jeudi, à la surprise générale, de ce compromis entre l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'Union européenne avait créé un espoir d'apaisement de la crise la plus grave depuis la Guerre froide entre Moscou et les Occidentaux. Mais depuis, Américains et Russes s'accusent mutuellement du manque de volonté à mettre en oeuvre le document qui prévoit notamment le désarmement des groupes armés illégaux et l'évacuation des bâtiments occupés dans les villes ukrainiennes, dans la capitale comme dans l'Est. Sur le terrain, aussi bien les Russophones dans l'Est que les nationalistes pro-occidentaux à Kiev continuent de tenir leurs positions. La confrontation est même montée d'un cran dimanche, jour de Pâques, à Slaviansk, la place forte des Russophones, où une fusillade a fait cinq morts selon les Russophones et trois selon Kiev. L'attaque a provoqué l'indignation de Moscou, qui a dénoncé le sort des «victimes innocentes». Elle a poussé le maire autoproclamé de la ville, Viatcheslav Ponomarev, à demander solennellement au président russe Vladimir Poutine d'envoyer des forces de «maintien de la paix» dans la région russophone, ou au moins des armes pour repousser les paramilitaires nationalistes qui selon lui menacent la population. Cet appel à Moscou, qui a reconnu avoir massé des troupes à la frontière, rappelle celui des dirigeants de la Crimée au président russe avant le référendum conduisant à son rattachement à la Russie. Depuis la perte par Kiev de la Crimée, les Etats-Unis et l'Union européenne ont appliqué des sanctions contre de hauts responsables russes. Washington, qui estime que Moscou se trouve derrière les troubles dans l'Est de l'Ukraine, menace de s'attaquer désormais à des pans entiers de l'économie russe. «Les tentatives d'isoler la Russie sont vaines, car isoler la Russie du reste du monde est impossible», a déclaré hier M.Lavrov. «Tout d'abord parce que nous sommes une grande puissance, indépendante et qui sait ce qu'elle veut. Et deuxièmement parce qu'une écrasante majorité de pays ne veulent pas isoler la Russie», a-t-il ajouté. Premier haut responsable américain en visite en Ukraine depuis le secrétaire d'Etat John Kerry le 4 mars, Joe Biden devait atterrir à Kiev à la mi-journée. Le vice-président américain, qui s'est fortement impliqué dans la crise politique en Ukraine depuis son éclatement en novembre, doit rencontrer aujourd'hui le président par intérim Olexandre Tourtchinov et le Premier ministre Arseni Iatseniouk. «Le monde a des raisons de s'inquiéter des intentions de Poutine», a lancé M.Iatseniouk dimanche sur la télévision américaine NBC. «Il est évident aujourd'hui que la Russie est une menace pour le monde, pour l'Union européenne et pour l'Ukraine», a ajouté l'ex-dirigeant des insurgés pro-européens de Maidan à Kiev. A Slaviansk, les insurgés locaux ont reçu le renfort d'hommes armés de fusils d'assaut qui, selon Kiev, appartiennent aux forces spéciales russes. La tension reste vive et les insurgés russophones sur place, font régulièrement la démonstration de leur contrôle des lieux. Les autorités de Kiev ont lancé la semaine dernière une opération «antiterroriste» pour reprendre la main dans la région, mais l'envoi de chars et avions de chasse a tourné à la déroute, certains blindés passant sous contrôle des russophones et d'autres rebroussant chemin après avoir été bloqués une journée par de simples villageois.


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