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Le Festival de Cannes préfère le cinéma hébreu au cinéma arabe
Publié dans L'Expression le 19 - 05 - 2014

Au moment où le Festival de Cannes, zappe l'Algérie et son arrogance financière, alors que le cinéma arabe a été oublié après les révolutions, le président du Festival, Gilles Jacob, a donné son O.K, pour sélectionner pas moins de six films israéliens. Cinq longs métrages et un documentaire seront présentés lors du 67e Festival de Cannes, du jamais-vu pour l'Etat hébreu, qui est réputé avoir un cinéma faible. Cette participation est représentée par le film de Keren Yedaya Away from his absence un huis clos entre un père abusif et sa fille, qui sera projeté dans la catégorie «Un Certain regard» du festival, une des plus prestigieuses parmi les non-officielles. The Kindergarten Teacher de Nadav Lapid et Self-made de Shira Geffen seront présentés lors d'une projection spéciale dans le cadre de la catégorie «Semaine des Critiques». Next to her de Ronit Elkabetz et Gett: The trial of Viviane Amsalem de Shlomi Elkabetz seront projetés dans la catégorie «Quinzaine des Réalisateurs». Mais il y a aussi le film The Visit de Inbar Horesh, diplômé de l'Ecole d'art de Tel-Aviv, qui sera projeté dans la catégorie «Cinéfondation» (films réalisés par les étudiants).
L'enfermement, l'identité, la religion... quatre films qui évoquent les tourments de la société israélienne, mais à aucun moment ces films ne dénoncent la colonisation israélienne dans les territoires occupés. Ce ne sont pas des films politiques ou de propagande également.
Selon un critique présent à Cannes, c'est une façon de donner du crédit à un cinéma hébreu moribond, dont le meilleur cru a été produit par des cinéastes pacifistes opposés à la colonisation des territoires occupés. Cette présence israélienne à Cannes ne pouvait pas passer inaperçue sans la présence du documentaire Go-Go Boys réalisé par Hilla Medalia, sur la société Cannon Films et ses deux créateurs, les Israéliens Menahem Golan et Yoram Globus. Les deux producteurs étaient spécialisés dans les films d'action de série B. Ils avaient tenté d'investir leur savoir-faire cinématographique à Hollywood, mais sans succès, parce que le groupe a fait faillite et les deux cousins passent les dernières années de leur vie dans leur paisible demeure. Cannon Group a été racheté par la Metro-Goldwyn-Mayer en 1993.
On se souvient que Menahem Golan et Yoram Globus avaient financé le film Delta Force, qui évoquait la prise d'otages de l'avion de la TWA, qui avait atterri à Alger. A l'époque, le groupe Cannon connu pour ses positions sionistes, avait tourné une partie de la scène à l'aéroport Houari-Boumediene, en envoyant des techniciens américains, à leur tête le héros du film, Chuck Norris. Les films israéliens affrontent les réalités locales et l'environnement social qui existe en Israël, mais s'éloignent de la politique et de la guerre. Et pourtant, Hollywood et la presse occidentale étaient basés sur le même principe de financement et de loobying, qu'Israël, mais l'Etat hébreu n'a pas réussi à s'imposer sur le cinéma mondial, et tant mieux.
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